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lundi 28 juillet 2008

Équilibrer le donner et le recevoir

Je nage dans une mer de questions ces temps-ci. Premièrement, vous l’avez bien vu, pardon, bien lu, j’en avais au sujet du phénomène Facebook. Parce que s’en est un phénomène et beaucoup plus important que je ne le croyais. Une porte s’entrouvre et je découvre un vaste rassemblement morcelé de petites chambres d’amis où il fait bon échanger sur la quotidienneté de la vie. C’est ce que j’y ais vu jusqu’à date, ce plaisir de la convivialité qui nous fait se coucher le soir en se disant que les êtres humains mangent tous à la même soupière. Qu'ils baignent tous dans la même tentation d’être heureux.

Ma mini-enquête a dévoilé 8 personnes inscrites à Facebook contre 4 qui ne veulent rien savoir. Je ne tirerais pas de conclusion, c’est trop minimaliste comme réponse, à savoir si c’est un guet-apens, si la dépense "temps" est rentabilisée, parce que tout est une question d'équilibre entre le « donner/recevoir » finalement.

Par contre, j’ai réalisé une chose dont je ne me doutais pas, l’on peut y inscrire un livre. Compter jusqu’à cent, de Mélanie Gélinas, La Recrue du mois d’août y est inscrit depuis sa parution. Pourquoi résister à une tribune aussi puissante qu’instantanée, aussi facile que gratuite ? http://www.facebook.com/group.php?gid=8723173564

Qui sait, peut-être est-ce une amorce de réponse pour la question que Nicolas Dickner soulève dans sa chronique Hors champ du Voir : Un écrivain peut-il gagner sa vie au Québec ? Si ça vous tente d’apprendre qu’est-ce qu’en pense l’auteur du très primé Nikolski (Alto), c’est ici.
Je vous disais que je nageais dans le questionnement, j'ai donc une autre question pour vous. Je me demandais si vous saviez que le site « Le libraire » nous renvoie à 81 sites web d’écrivains. Pas moins. Vous avez de la difficulté à me croire ou vous êtes curieux de vérifier si votre écrivain préféré y est, c'est ici

Êtes-vous intéressés à lire un écrivain que vous aimez en dehors de ses livres ?
Pendant que j’écrivais ce mot en forme de point d’interrogation, j’ai reçu une réponse dans ma boîte aux lettres. Elle était de Denis Thériault à qui j’avais acheminé voici un mois deux billets du Passe-Mot sur ses romans « L’Iguane » et « Le facteur émotif ». Il m’a répondu. Il se disait touché de mon appréciation et ça paraissait.
Je parlais d'équilibre entre donner et recevoir ... ma balance vient de se rééquilibrer. La sienne aussi, j'espère.

2 commentaires:

Danaée a dit...

Je vois que tu poursuis ta réflexion sur le phénomène Facebook. Mais je pense personnellement que, comme tous les phénomènes qui ont trait aux humains, c'est complexe.

Merci pour le lien vers l'article de Dickner. En voilà un qui a eu un "gros" succès avec son roman... et peut-il en vivre? Mmmm. Sans doute pas aussi bien qu'avec un "vrai" boulot rémunéré correctement (prof de cégep, par exemple! :) )

Pour répondre à ta question concernant l'intérêt à lire un écrivain qu'on aime en dehors de ses livres... (et j'entends ici sur un blog) En ce qui me concerne, ça dépend de la personnalité de l'écrivain en question et des thèmes qu'il aborde. Mais oui, ça pourrait m'intéresser!

Beo a dit...

Au sujet de Facebook... il y a des groupes pour tout et pour rien.

S'agit de trier selon son intérêt et surtout de ne pas s'éparpiller aux 4 vents!

S'en servir comme d'une tribune, si le but à atteindre est tributaire d'une grande diffusion? Pourquoi pas?