Faites comme chez vous

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c'est recevant !

lundi 28 novembre 2011

Bureau universel des copyrights - Bertrand Laverdure

“Avec ce quatrième roman, Bertrand Laverdure crée l’étonnement” . J'ai relevé cette sentence du quatrième de couverture. Une personne avertie en vaut deux !

Il y a être étonné et il y a être dépassé. Personnellement, totalement dépassée j’ai été face à ce texte. Remarquez que j’ai choisi le mot « texte », non pas « histoire », parce que s’il y a une histoire, je suis passée à côté.

Essayons tout de même de situer un peu de quoi il s’agit, au meilleur de ce que j’en ai compris, c'est-à-dire pas grand-chose. Un être difficile à cerner, le narrateur, rebondit dans des histoires qui ressemblent à des parties de rêve. Vous savez quand on se retrouve à un endroit, puis à un autre, libre des contraintes de l’espace, du temps et de la matière ? Avec la présence d’une part de matière d’accord, mais dont les contours sont flous et flexibles, variant au gré de ... je ne sais trop quoi. Les règles de la vie connue sont abolies, exercice ardu pour mon petit cerveau qui essayait de comprendre. Quoi de mieux à faire à ce moment-là que d’abandonner là son cerveau, me direz-vous, et de se laisser voguer. J’ai tenté de le faire, ne serait-ce que pour soulager ma souffrance ! J’y suis arrivé de manière sporadique, en me repaissant du style que je ne pouvais m’empêcher d’admirer. Le mot juste qui tombe au bon moment, le vocabulaire rebondissant, son rythme propre, son dynamisme saccadé.

Je m’interroge encore sur le pourquoi du comment ai-je fini par m’irriter de cet être se promenant dans un monde sans loi ? J’aurais pu le prendre pour ce qu’il était un être de mots qui m’amène à vivre des sensations fortes ou fluides, des ambiances surréalistes ou vaporeuses. Je crois que le nombrilisme du narrateur m’a perturbé. Dans un monde si vaste, sans règle, où le regard aurait pu enrober largement l’univers, l’action revenait inlassablement à son lui. Son petit lui à lui. Pareil aux rêves finalement où, les actions sans fondement logique et les personnages incohérents sont au seul service du « moi » qui règne, le rêveur.

Et ce rêve titré « Bureau universel des copyrights » est angoissant. À répétition, des éléments destructeurs extérieurs « X » secouent cette forme fluctuante et lui fait des misères. Il tombe, s’effondre, se relève, repart à zéro et ainsi de suite. Ce refrain redondant parcourant cette folle symphonie m’a eue à l’usure.

Cependant, jusqu’à la dernière ligne, j’ai salué la maîtrise du langage. C’est malheureux que la forme si belle n’ait pas arrivé à me faire apprécier le fond. J’ai mes limites de lectrice, je pourrais même dire de voyageuse, surtout sans guide ni repère dans l’univers disjoncté des autres.

Bureau universel des copyrights de Bertrand Laverdure, Édition La Peuplade, oeuvre en couverture de Lino

Jugeant que j'ai éprouvé une difficulté certaine à recenser ce roman, il me fait un grand plaisir de rajouter un lien. Ma mère était hipster en fait un recensement complet et, à mon avis, juste.

jeudi 24 novembre 2011

Le pays insoumis d'Anne-Marie Sicotte

Anne-Marie Sicotte m’a marquée avec les trois tomes des Accoucheuses, pour ainsi dire mon initiation au genre historique. J’y ai appris l’histoire des sages-femmes à travers les âges en m’attachant à des personnages dont je conserve un net souvenir. Une fois qu’une auteure nous a procuré une telle expérience, on tend la main vers le prochain les yeux fermés. Eh bien, cette fois, j’ai abandonné ma lecture à la moitié du bouquin (p. 245).

Le passé nous arrive transformé selon le regard qui l’interprète : « Notre histoire a été en grande partie écrite et transmise par le clergé qui avait très peu d’affinités avec les Patriotes, pour la plupart anticléricaux » indique la romancière dans une entrevue. Pendant trois ans, elle a approfondi les faits historiques des années 1827, cette période de résistance préparant la rébellion des Patriotes. C’est la trame de fond du quotidien de Vitaline et de sa famille immédiate : son père, maître potier considéré, sa grand-mère, judicieuse maîtresse de maison remplaçant sa fille affublée d’une lassitude extrême et son jeune frère étudiant au Collège de Montréal. Ils sont tous impliqués jusqu'au cou par la question politique, l’entourage et le voisinage également.

Qu’est-ce qui a fait que ma patience a atteint ses limites ? La complexité de la situation politique, ses infimes rouages, sa palette de politiciens hiérarchisés, m’ont embrouillée par mon manque de connaissance de la répartition du pouvoir à cette époque. Le pointilleux de l’histoire a fini par éclipser la pertinence des personnages. J’aime les dialogues touffus, mais l’impression que l’on me donne une leçon d’histoire plus que l’on me raconte une histoire s’est accentuée au fil des pages. Les personnages ont fini par m’apparaître comme des marionnettes mises au service de la vérité historique. J’ouvre au hasard pour vous, lisez cette réplique adressée à Gilbert, 12 ans :

« Rentre-toi une chose dans le cabochon, p’tit... je veux dire, Gilbert. Les Canadiens qui nous ont précédés, pis ceux qui avaient le moindrement d’instruction, y ont compris que la Conquête par les Anglais leur faisait un cadeau sans prix. Lequel ? Celui d’une Constitution qui offrait la liberté à chacun de ses citoyens. Cette Constitution, elle les a fait passer de sujets, victimes de l’arbitraire, à citoyens anglais protégés par l’éventail des lois les plus justes et les plus avancées de toute la planète. Et Gilbert, de répliquer : « C’est à la chambre d’Assemblée que le pays doit ce régime libéral !

Voilà qui était une parcelle des innombrables dialogues échangés à toute heure du jour.

D'un vif désir de mettre au présent la vérité du passé est né ce texte chargé où j’ai fini par me demander si je lisais un traité d’histoire déguisé en roman. Ça m’énervait d’autant plus que je me suis spontanément attachée à cette Vitaline, jeune femme forte et ambitieuse comme dans Les Accoucheuses. Que j’étais intriguée par les relations entre les membres de cette famille. Que j’aimais leur langage typé, très « Nouvelle-France ». A.M. Sicotte confie avoir voulu refléter le rythme d’antan. L’intention est louable et en présence de scènes quotidiennes, c’est assez réussi, mais aussitôt que se lève le vent politique, et il souffle fort et fréquemment croyez-moi, le rythme s’alourdit par un trop-plein d’informations glissées dans n’importe quelle bouche même de bas âge. Tout en considérant la maturité des jeunes de l’époque, leur crédibilité est ébranlé. Ils échangent entre eux, et même dans la banalité du quotidien, un langage aussi savant que le plus averti des politiciens. Quand il s'est agit de doyens s’entretenant entre eux, ou de politiciens, j’arrivais à y voir plus de naturel.

C’est cependant l’histoire idéale pour réaliser que ce soit au 19e siècle ou maintenant, la nature humaine au pouvoir, c’est facile à corrompre comme de la ferraille au dépotoir. Ce roman a pêché par un trop grand souci de vérité historique, à mon avis. Il est à mettre, soit entre les mains de personnes férues du temps des Patriotes ou de celles qui ont, et le goût et le temps de s’informer sur l’histoire, simultanément à leur lecture. Comme je n’ai jamais étudié, à ce point, les rouages pointus de notre politique actuelle, je ne suis pas la clientèle cible.

Je vous laisse sur ces mots d’Anne-Marie Sicotte :
Mais moi, je m’en tiens aux faits. Personne ne peut me dire que je dis des médisances et que ce n’est pas fondé. Dans ce cas, je répondrais que telle chose est écrite dans la Montréal Gazette de 1831, et telle autre aussi»

Le pays insoumis - tome 1 : Les chevaliers de la croix, Anne-Marie Sicotte, VLB Éditeur, 587 p.

vendredi 18 novembre 2011

Allez, encore, on se fait rire !

Encore moi ! Et encore une fois, sans commentaire de lecture. Je lis trop, c'est pour ça.

Je ne lis pas que des livres, entendons-nous. Pendant un Salon du livre, on lit ce qui a trait au Salon du livre et ça, eh bien, ça prend du temps. On écoute aussi. Ce matin, l'écrivain Stéphane Dompierre, à qui l'on posait la question "Quel est le titre qui vous a le plus frappé au Salon" a répondu "Et au pire, on se mariera". Il a fait remarquer qu'il y avait déjà une histoire dans le titre. C'est vrai. Mais il n'a pas mentionné l'auteure, Sophie Bienvenu, ce que je m'empresse de corriger. On a posé la même question à Georges-Hébert Germain (président d'honneur) qui a répondu "Au beau milieu, la fin". Me semble qu'il n'a pas mentionné l'auteure, Denise Boucher (quoiqu'elle soit passé à Tout le monde en parle !) je m'empresse tout de même de compléter. J'ai les deux livres, ils m'attendent.

Mes lectures sur le Salon valent la peine. Je viens de lire un texte qui m'a fait rire. Je dois avoir besoin de rire, deux billets en ligne sont supposés vous faire ... rire ou sourire, ça dépend de votre indice personnel d'hilarité. Le même Stéphane Dompierre a rédigé un billet "Fâché noir contre le Salon" qui m'a fait éclater de rire (mon indice personnel d'hilarité est au plafond). J'y ai tellement reconnu mon Marsi ! D'autres écrivains s'y reconnaîtront. Et des lecteurs, c'est sûr, des lecteurs.

Ne boudez pas vos rires, faites des réserves.

jeudi 17 novembre 2011

Ouvrez-vous au livre


Je vous garantis un rire. Au moins.
Pour ceux et celles qui ont les mâchoires serrées, un sourire.

En cette deuxième journée du Salon du livre de Montréal, le deuxième en importance après celui de Paris, il est de mise de s'ouvrir au livre.




:-D

Un lien bonus pour ceux qui ont raté Le Devoir des écrivains :

Q . Qu'est-ce que le Devoir des écrivains ?

R . Mardi, le 15 novembre, ce sont des écrivains qui s'emparent du journal Le Devoir et qui mène les nouvelles à bon port). Au Devoir, on nous laisse regarder par le trou de la serrure le déroulement de cette journée très spéciale, par des commentaires et vidéos à l'appui. Voyez nos écrivains à l'oeuvre !

mardi 15 novembre 2011

Le temps des Prix

Ça déboule ! Ne pas en parler serait l’équivalent de sauter l'étape de la récolte. Le temps des récompenses pour nos auteurs bat son plein depuis le 11 novembre.

Commençons par aujourd’hui, le 15 novembre. En après-midi, a eu lieu la remise de Prix du Gouverneurs général. De la fierté heureuse sur les visages à Toronto où les Prix ont été décernés.

  • Perrine Leblanc est lauréate dans la catégorie « Romans et nouvelles » pour L’homme blanc publié chez Le Quartanier.
  • Georges Leroux est lauréat dans la catégorie Essais pour Wanderer. Essai sur le Voyage d'hiver de Franz Schubert publié chez Nota bene.
  • Normand Chaurette est lauréat dans la catégorie Théâtre pour Ce qui meurt en dernier publié chez Leméac.
  • Louise Dupré est lauréate dans la catégorie Poésie pour Plus haut que les flammes publié chez Le Noroît.
  • Maryse Warda est lauréate dans la catégorie Traduction pour Toxique ou l'incident dans l'autobus publié chez Dramaturges Éditeur.
  • Martin Fournier est lauréat dans la catégorie Littérature jeunesse – texte pour Les aventures de Radisson : 1. L’enfer ne brûle pas publié chez Septentrion.
  • Caroline Merola est lauréate dans la catégorie Littérature jeunesse – illustrations pour Lili et les poilus, publié chez Dominique et compagnie.
Un tonitruant « Yé ! » à tout ce beau monde qui, je l’espère, fêtent comme il se doit et utilisent ce tremplin pour se donner l’élan pour continuer.

Passons maintenant à hier, le 14 novembre, où le Grand Prix du livre de la ville de Montréal a été décerné parmi ces finalistes ::
  • France Daigle (Pour sûr, Boréal)
  • Louise Dupré (Plus haut que les flammes, Noroît)
  • Gail Scott (The Obituary, Coach House Books)
  • Jocelyne Saucier (Il pleuvait des oiseaux, XYZ)
...
C’est Élise Turcotte avec Guyana (Leméac) qui se mérite le Prix. Je n’ai qu’une seule chose à dire, j’ai hâte de le lire ! Il est en haut sur mes tablettes.

Profitez-en pour mieux connaître cette auteure par ces deux entrevues, une à la Presse (Chantal Guy) et l’autre au Devoir (Catherine Lalonde). C’est son heure de gloire ... méritée.


Reculons de quelques jours pour s’arrêter au jour du souvenir, le 11 novembre où les finalistes du Prix des Collégiens ont été dévoilés. Cinq titres ont été choisis pour les Collégiens par Jean-François Nadeau, directeur des pages culturelles du Devoir, de Stanley Péan, écrivain, critique, animateur culturel et porte-parole du Prix littéraire des collégiens, d’un professeur-chercheur associé au CRILCQ, d’un journaliste des pages littéraires du Devoir et d’un critique littéraire.

À noter que l’on se pose encore et toujours la question : pourquoi les titres ne sont pas choisis par les Collégiens ?
  • Arvida, Samuel Archibald (Le Quartanier)
  • Il pleuvait des oiseaux, Jocelyne Saucier (XYZ)
  • Le Sablier des solitudes, Jean-Simon DesRochers (Herbes rouges)
  • Les Derniers Jours de Smokey Nelson, Catherine Mavrikakis (Héliotrope)
  • Polynie, Mélanie Vincelette (Robert Laffont)
Et puis demain, le 16 novembre, l’ouverture du Salon du livre de Montréal, où il y aura quelques autres prix qui seront décernés. Sur facebook, maisons d'éditions et auteurs exhibaient fièrement leur stand prêt à accueillir les mains tendues.

Pour un sourire, je saupoudre ce plat de Prix d’une épice à peine piquante, disons du paprika doux...

"Un jour au lieu de lire un livre, on se contentera de voir l'écrivain". Dany Laferrière

* photo en-tête, au Salon du livre de Montréal, kiosque de la revue Entre les lignes. C'est accueillant !

jeudi 10 novembre 2011

VLB sort VL de son antre !

Je casse la glace. Oui, il y en a une, malgré la chaude température de ces jours-ci. Je réalise que lorsqu’on interrompt le fil des billets d’un blogue, il se crée une épaisseur de quelque chose que j’appelle glace. Surtout, oui surtout, quand on lâche le fil, pas que le sien qui nous retient mais celui qui relie au voisinage bloguesque. Je suis dans une période occupée où le vent du changement souffle fort. Bien sûr, je vous en reparlerai mais en attendant, je ressens le besoin de glisser un mot sur ces espaces de plus en plus longs entre chaque billet. Un rythme plus régulier devrait reprendre bientôt. Je le souhaite en tout cas !

En attendant mon prochain commentaire de lecture, il était impossible de passer sous silence ce qui arrive à Victor Lévy Beaulieu. J’en ai pris connaissance à la radio de Radio-Canada mardi. Il s’entretenait avec Pierre Maisonneuve (En direct) à son émission d’actualité où faits politiques et sociaux sont à l’honneur. Cette fois, VLB ne parlait pas de politique, ni d’une épineuse question sociale, il parlait de lui. Ça m’a fait plaisir de l’entendre de si joyeuse humeur.

Le ciel, un jury et un mécène décédé, Gilles Corbeil ont fait tomber entre ses mains un Prix pour l’entièreté de son œuvre. Pas seulement pour ces quelques 50,000 pages rassemblées en 76 livres (la revue Croc l'avait déclaré «Menace pour la forêt québécoise»!) mais pour l’œuvre complète d’un homme debout. Mais il n’y a pas que les pages écrites à relever, il y a les pages jouées, les pages essayés, les pages criées. Et les milliers de milliers de pages publiées. Le grand livre des livres des autres, la maison d'édition qu'il a tenu au bout de ses bras.

Cet hommage est une vibrante revanche pour ce Grand Prix de l'Académie du cinéma et de la télévision que le Gala des Gémeaux a voulu lui remettre au bout d’une perche de peur de toucher à sa main gauche. Cette fois, en tout seigneur, tout honneur, le prix Gilles-Corbeil de la Fondation Émile Nelligan, et sa bourse de 100,000 $ qui lui donne son poids, lui a été remis en mains propres croisées sur le flamboyant d’une scène.

VLB qui s’éreinte depuis des lustres à mettre en mots de grands personnages sur la sellette : Hugo, Joyce, Melville, Tolstoï, Voltaire, Foucault, Ferron, Thériault, Kerouac méritait plus que quiconque sa sellette. Cette nouvelle me fait un grand plaisir, une douce caresse sur le flanc de la cuisse de Jupiter. Il va pouvoir s’en donner à cœur joie d’éreinter les archives pour en extraire du sang de philosophe, puisque cette fois, il a jeté son dévolu sur Friedrich Nietzsche.

Si on pense que ce grand parmi les grands n’avait pas reçu de récompense significative depuis 1976, année où il avait remporté le Prix du gouverneur général du Canada pour Don Quichotte de la démanche, on s’interroge sur la Race de monde dans laquelle on vit !

Comme vous n’étiez pas à la cérémonie de remise du Prix et que certains privilégiés y étaient, je vous laisse la clé, vous n’avez qu’à l'enfiler par le trou de la serrure et y pénétrer. Longez un corridor éclairé de lanternes au feu ardent, vous trouverez à son extrémité le discours de VLB. Repaissez-vous de l'aura de quiétude qu'il fait bon respirer chez un être en état de constante effervescence.

Crédit de la photo : Ghislain Mailloux

jeudi 3 novembre 2011

L'heure est au VRAC

Ça fait pas seulement du bien à l’égo !
Joël Des Rosiers remporte le prix Athanase-David 2011 pour l’ensemble de son œuvre. Ce prix est la plus prestigieuse distinction accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine des lettres. Le prix est accompagné d’une bourse de 30 000$. Joël Des Rosiers succède à la dramaturge Suzanne Lebeau, lauréate du prix en 2010.

« Le français au Québec, j’y contribue »
Si vous avez des idées qui trainent dans vos tiroirs, pourquoi ne pas participer au concours en envoyant au Conseil supérieur de la langue française un scénario de 500 mots maximum qui illustre de façon originale comment VOUS favorisez une plus grande utilisation de la langue française au Québec (Oups ... date limite 9 novembre).

La récompense : « Si votre scénario est sélectionné, vous remporterez un iPad de deuxième génération en plus de voir votre scénario adapté, produit et diffusé sur le Web.

Les conseils : "Soyez créatif, drôle, émouvant, optimiste, constructif! Vous contribuerez ainsi, vous aussi, à l'épanouissement de la langue française au Québec ».

Bienvenue « chez vous »
Depuis 2005, un petit appartement héberge les écrivains reçus à Québec le temps d'une résidence de création de quelques mois. On y trouve en plus, au rez-de-chaussée, la bibliothèque du Vieux-Québec.

Quand tout un étage est inoccupé, des idées prennent leur essor ! Cet espace sera bientôt exploité dans le bon sens du terme : Un bistro littéraire, des studios de création, des salons de lecture, un espace Web, un atelier pour bédéistes et des bureaux pour les organismes littéraires.
«Cette maison va positionner Québec comme la capitale littéraire du pays», a lancé jeudi Julie Lemieux, conseillère responsable de la culture à la Ville de Québec.

Je dis wow ! ... je déménage à Québec !

Smala signifie famille nombreuse
Une autre nouvelle maison d’édition dans le paysage de l’édition au Québec, les éditions de la Smala. Levons notre verre d’orangeade à leur percée sur le marché ! Un peu avant les fêtes, ça donne un petit coup de pouce dans le cas d’une maison d’édition jeunesse. Combien d’albums se donnent en cadeau par le père Noël ou la fée des étoiles.

Avis aux intéressés, c’est le temps ou jamais d’envoyer vos manuscrits à La Smala : ils cherchent des auteurs et/ou des illustrateurs

Lecture en cadeau
Cette initiative revient à chaque année de donner un livre neuf en cadeau à un enfant qui n’en reçoit pas habituellement. Si vous n’avez pas encore tenté l’expérience de remplir le formulaire et laisser un mot à l’enfant qui recevra un album de votre part, c’est tout un feeling. C’est optionnel sur le formulaire mais on vous invite à dire pourquoi cet album vous a attiré. Quand on pense que c’est peut-être la première fois de sa vie qu’il en reçoit, le livre prend une toute autre allure. Je ne le fais pas à chaque année, mais cette année, je n’y manquerai pas.