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mardi 15 novembre 2011

Le temps des Prix

Ça déboule ! Ne pas en parler serait l’équivalent de sauter l'étape de la récolte. Le temps des récompenses pour nos auteurs bat son plein depuis le 11 novembre.

Commençons par aujourd’hui, le 15 novembre. En après-midi, a eu lieu la remise de Prix du Gouverneurs général. De la fierté heureuse sur les visages à Toronto où les Prix ont été décernés.

  • Perrine Leblanc est lauréate dans la catégorie « Romans et nouvelles » pour L’homme blanc publié chez Le Quartanier.
  • Georges Leroux est lauréat dans la catégorie Essais pour Wanderer. Essai sur le Voyage d'hiver de Franz Schubert publié chez Nota bene.
  • Normand Chaurette est lauréat dans la catégorie Théâtre pour Ce qui meurt en dernier publié chez Leméac.
  • Louise Dupré est lauréate dans la catégorie Poésie pour Plus haut que les flammes publié chez Le Noroît.
  • Maryse Warda est lauréate dans la catégorie Traduction pour Toxique ou l'incident dans l'autobus publié chez Dramaturges Éditeur.
  • Martin Fournier est lauréat dans la catégorie Littérature jeunesse – texte pour Les aventures de Radisson : 1. L’enfer ne brûle pas publié chez Septentrion.
  • Caroline Merola est lauréate dans la catégorie Littérature jeunesse – illustrations pour Lili et les poilus, publié chez Dominique et compagnie.
Un tonitruant « Yé ! » à tout ce beau monde qui, je l’espère, fêtent comme il se doit et utilisent ce tremplin pour se donner l’élan pour continuer.

Passons maintenant à hier, le 14 novembre, où le Grand Prix du livre de la ville de Montréal a été décerné parmi ces finalistes ::
  • France Daigle (Pour sûr, Boréal)
  • Louise Dupré (Plus haut que les flammes, Noroît)
  • Gail Scott (The Obituary, Coach House Books)
  • Jocelyne Saucier (Il pleuvait des oiseaux, XYZ)
...
C’est Élise Turcotte avec Guyana (Leméac) qui se mérite le Prix. Je n’ai qu’une seule chose à dire, j’ai hâte de le lire ! Il est en haut sur mes tablettes.

Profitez-en pour mieux connaître cette auteure par ces deux entrevues, une à la Presse (Chantal Guy) et l’autre au Devoir (Catherine Lalonde). C’est son heure de gloire ... méritée.


Reculons de quelques jours pour s’arrêter au jour du souvenir, le 11 novembre où les finalistes du Prix des Collégiens ont été dévoilés. Cinq titres ont été choisis pour les Collégiens par Jean-François Nadeau, directeur des pages culturelles du Devoir, de Stanley Péan, écrivain, critique, animateur culturel et porte-parole du Prix littéraire des collégiens, d’un professeur-chercheur associé au CRILCQ, d’un journaliste des pages littéraires du Devoir et d’un critique littéraire.

À noter que l’on se pose encore et toujours la question : pourquoi les titres ne sont pas choisis par les Collégiens ?
  • Arvida, Samuel Archibald (Le Quartanier)
  • Il pleuvait des oiseaux, Jocelyne Saucier (XYZ)
  • Le Sablier des solitudes, Jean-Simon DesRochers (Herbes rouges)
  • Les Derniers Jours de Smokey Nelson, Catherine Mavrikakis (Héliotrope)
  • Polynie, Mélanie Vincelette (Robert Laffont)
Et puis demain, le 16 novembre, l’ouverture du Salon du livre de Montréal, où il y aura quelques autres prix qui seront décernés. Sur facebook, maisons d'éditions et auteurs exhibaient fièrement leur stand prêt à accueillir les mains tendues.

Pour un sourire, je saupoudre ce plat de Prix d’une épice à peine piquante, disons du paprika doux...

"Un jour au lieu de lire un livre, on se contentera de voir l'écrivain". Dany Laferrière

* photo en-tête, au Salon du livre de Montréal, kiosque de la revue Entre les lignes. C'est accueillant !

7 commentaires:

Beo a dit...

J'ai appris quasiment en direct en écoutant RDI qu'Elise avait remporté le Grand prix du livre de Montréal!

Je suis tellement contente pour elle! Dire que c'est la seule auteure avec qui j'ai "trippé" lors de son passage en Suisse pour un genre de salon du livre au bord du Léman.

Je n'ai lu qu'un livre d'elle: L'île de la Merci. J'ai trouvé son univers très proche de celui de Robert Lalonde.

Réjean a dit...

Vous aviez vu juste pour le GG. Quant au prix des collégiens, je crois que tout a été dit sur ce blogue et rien n'a changé. Quant à moi, je ne m'y intéresse plus.

ClaudeL a dit...

Tous ces prix à cette date, c'est certain que c'est "arrangé avec le gars des vues" étant donné le Salon du livre de Montréal.
Merci de cette recension.

Venise a dit...

Beo : Moi aussi ! C'est en ouvrant mon téléviseur que je l'ai découverte sur la scène recevant son Prix. J'ai laissé échapper un hourra bien senti.

Quand je pense que je ne l'ai lu que par ci et par là malgré plusieurs recommandations de la lire absolument. Je vais me reprendre. D'emblée, je la trouve sympathique, l'ayant rencontrée lors de Cafés littéraires des Correspondances d'Eastman.

Venise a dit...

Réjean : Tout a tellement été dit ici sur cette question que je relaie vers les autres maintenant !

Je m'y intéresse maintenant sous l'angle des écrivains qui ont la chance d'être lus par des jeunes. Parce que c'est une chance. Et j'aime les jeunes, me rappelant que ceux-ci ne sont pour rien dans cette décision. Le sort a fait que l'an passé j'ai assisté à la remise des Prix et le souvenir d'une jeunesse mature et rayonnante s'est incrusté en moi.

Perrine Leblanc a de la pression sur les épaules pour son deuxième ! ;-)

Venise a dit...

CLaudeL : Le "gars des vues" veut créer une certaine effervescence, nous en mettre plein la vue ! C'est réussi.

anne des ocreries a dit...

Mais il en pleut ! mais ça donne envie d'avoir des paires d'yeux en stock, pour pouvoir tout lire en même temps !