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samedi 2 août 2014

En vrac d'août

Défendu d’abandonner
Qu’est-ce que vous diriez d’un marque-page qui vous ramène à l’ordre ? Cela fait quelques jours que vous n’avez pas lu, le marque-page vous alerte que votre livre attend. Comment peut-il vous rejoindre ? Par tweeter. Bah, tous les gens débranchés ne seront jamais dérangés. Tant mieux ! Une invention qu’il faut aborder avec le sourire, car la liberté quand on lit, c’est primordial. Je n’ai qu’à penser aux lectures imposées de mes études, elles n’avaient pas la même saveur, juste parce qu’elles s’appelaient devoir.

Passer le flambeau
Nous aimons aller à la Librairie Pantoute quand nous allons à Québec, c’est de l’ordre du rituel sacré. Quand je navigue autour des îlots de livres, je me sens bien, un genre de félicité m’envahit doucement. Je me dis que c’est peut-être cette sensation que l’on ressent au paradis ! Ce que je ne savais pas jusqu’à tout dernièrement est que chacun des employés est un patron. Le fondateur, Denis Lebrun a passé le flambeau à ses employés, les libraires. Je me dis que c’est peut-être de là que vient la sensation d’être au milieu du livre quand on déambule dans cette librairie. La passion circule dans l’air, et quand on prend une grande respiration, c’est ce qui entre dans nos poumons. 

12 août – j’achète un livre québécois
Cette initiative de deux auteurs québécois de déterminer une journée pour l’achat d’un livre québécois est à enfler comme la voile d’un navire sous un fort vent marin. Les initiateurs, un couple d’auteurs jeunesse, Patrice Cazeault et Amélie Dubé de la région de Granby ont lancé un remue-méninge collectif pour déterminer de quoi pourrait êtes faite cette journée. La dernière fois que j’ai été voir le nombre de participants sur la page facebook, j’ai vu: 4,688. Le nombre d’invités 34,982. Les médias en parlent, certaines librairies offrent des rabais (Librairie Poirier de Trois-Rivières = 20%) mais, surtout, ça touche. Les gens s’y arrêtent, en parlent, veulent des titres. Des illustrateurs ont pondu des bannières amusantes et frappantes, j’adore celle d’Annie Groovie ci-dessus. 

S’il y a une fille contente, c’est moi. Je me sens tout à coup super bien entourée, ma mission se sent moins seule. Je prédis que cette journée s’inscrira à chaque année à notre agenda collectif.
Où achète-t-on ce livre québécois ? Dans une librairie indépendante, c’est hautement préférable à mon avis, même s’il n’y a pas de recommandation officielle en ce sens. Une cause à la fois, dit-on, conservons au geste toute sa simplicité. Sur la page facebook, une discussion s’est amorcée sur le « où acheter », question intimement liée, laquelle discussion n’a été ni encouragée, ni brimée. Ce serait dommage que les personnes qui ne voient pas la pertinence d’encourager les librairies indépendantes n’achètent pas un livre québécois le 12 août, le but ultime.   

Les Correspondances d’Eastman
Belle occasion de devancer l’achat de votre livre (ça aussi, c’est permis !) en venant écouter l’auteur dans un Café littéraire, et repartir ensuite avec un roman dédicacé. Il reste encore plein de billets, peu d’activités sont combles. Empressez-vous, cela peut changer d’une heure à l’autre. Petit conseil, téléphonez pour les réserver, il n’y a pas de frais contrairement à l’achat en ligne.

Je donne champ libre aux ambassadrices entourée d’inspiration et de nature pour vous y amener :


Ci-dessous, Francine Ruel s'entretient avec une journaliste de La Presse :

8 commentaires:

Lyse a dit...

Le 12 oaût j'achète un livre québécois , lequel ??? J'irais bien pour les BD de Marsi..... hihi...
Très intéressante lecture encore Venise , merci à toi ...
Tu entres dans une librairie et tu te sens comme moi je me sens quand j'entre dans un magasin de laine .... Merci à toi .

Karine:) a dit...

Je voulais aller aux correspondances mais bon, mon budget ne me le permet pas cette année.. une autre fois. Et oui pour le 12 août. I'm in! J'ai besoin de munitions pour septembre!

Venise a dit...

Lyse : C'est vrai, cela peut être une BD de Marsi. Quel honneur tu nous fais !

Ah oui ? Tu as reconnu la sensation ? Tu t'imagines ce que ces balles de laine peuvent devenir entre tes doigts de fée. Je ne tricote pas du tout et il m'arrive de m'arrêter devant certaines laines et m'exclamer, alors je peux comprendre que toi, une boutique qui déborde de tentations génère une grosse émotion.

Venise a dit...

Karine : J'espère que l'année prochaine, tu y seras alors. C'est un voyage, vraiment, c'est curieux comment on sent ailleurs pendant ces jours-là. D'ailleurs quand l'événement se termine, il y a comme un genre de "down". Faut dire qu'on n'a pas à vivre un trajet en avion pour aider à faire la transition.

Anneso a dit...

J'aime beaucoup la question de Lyse. Lequel ?
Se poser devant le rayon littérature québécoise et ne plus savoir où donner de la tête :)

Votre littérature n'a tellement plus rien à envier à une autre.

Venise a dit...

Anneso : Il faut absolument découvrir l'auteur Denis Thériault. Absolument.

L'Iguane : Prix du combat du livre
Le facteur émotif : tout petit volume (13 $), une plaquette, traduit dans plusieurs langues, a reçu plusieurs prix, a été louangé par la critique tandis qu'ici, il est passé plutôt inaperçu.
La fille qui n'existait pas, son dernier et non le moindre !

Venise a dit...

Actualisation :
1. La participation est passée à 5,382 personnes qui se promettent d'acheter un livre québécois le 12.

2. La librairie St-Antoine à Ste-Hyacinthe offre 20% de rabais sur les livres québécois le 12 août.

Anneso a dit...

C'est noté. Merci Venise !

En passant, je termine Les Fous de Bassan d'Anne Hébert (qui sera au programme cet automne), et je me réconcilie avec cette auteure :)