Faites comme chez vous

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mardi 29 novembre 2016

Journée de récolte

Anne-Brigitte Renaud, auteure & éditrice
Dimanche fut une excellente journée pour Marsi et moi. Il en faut de ces jours vécus comme des encouragements évidents, qui nous disent à voix haute que nous sommes sur la bonne voie.

Michèle Plomer, auteure & éditrice
C’est la littérature qui a remercié les artistes que nous sommes, par l’intermédiaire de deux éditrices et auteures : Michèle Plomer et Anne-Brigitte Renaud. Je vous explique comme cela s’est passé.
Ces deux femmes ont décidé l’an passé de se lancer dans la grande aventure de l’édition, mettre en livres des œuvres qui se démarquent aux Éditions qu’elles ont nommées « Chauve-Souris ». Comme on n’est jamais mieux servis que par soi-même, elles ont commencé par une œuvre de leur cru « Sueurs froides » et suivait cette année le premier titre d’une jeune auteure estrienne du nom d’Annie Lagrandeur.

Annie Lagrandeur - Auteure
Hier, c’était donc son lancement à la Maison bleue près du Parc Howard à Sherbrooke. L’Association des auteures et auteurs de L’Estrie niche dans ce bâtiment et c’est eux que l’on doit remercier pour cette superbe idée d’organiser des lancements brunchs à 11 h 00 les dimanches (relâche l’hiver). Mais ce n’est pas tout. En plus d’offrir les lieux, trois grandes pièces, on demande aux organisateurs de l’évènement d’inviter un artiste. C’est là que Marsi entre en scène puisqu’il a été l’invité de ces dames.

Nous avons naturellement assisté au lancement de « La charmeuse de vent », un premier roman né après un séjour en Chine et au Japon. « Annie Lagrandeur explore l’âme d’un jeune Québécois amoureux d’une Chinoise aussi difficile à saisir que le vent ». On remettait avec chaque exemplaire une plume… À la lecture, nous découvrirons probablement le sens de ce geste.

Marsi entouré de son ours et son orignal
Voici un porc-épic marsien !
Pour Marsi, cinq chevalets étaient installés dans la pièce d’entrée où cinq tableaux animaliers jetaient leur énergie paisible. C’est que depuis un an, mon bédéiste préféré se plait à faire naître des animaux à la plume, où les infimes détails côtoient les masses pleines. Comme je lui dis souvent, je crois bien qu’il a trouvé sa ligne ! Se crée un contact entre l’œuvre et celui qui la regarde car vous êtes plusieurs à adopter ces bêtes stylisées. Hier, la magie a opéré puisque quatre œuvres se sont vendues, voilà pourquoi je parle d’une journée de récolte pour nous.

Les yeux fermés sur leur monde intérieur.
Un perroquet - Un boa

Ça faisait bien du monde heureux hier.

mercredi 16 novembre 2016

Mission Katy Cosmik ou retour de Venise

Je suis un peu gênée... nerveuse en tout cas. Malgré la réputée citation; charité bien ordonnée commence par soi-même, je suis gênée de rouvrir Le Passe-Mot avec une de nos créations « Mission Katy Cosmik ». J’ai longuement réfléchi, trop, va s’en dire. Avec quel article renouer avec Le Passe-Mot, avec vous mes lecteurs ?

J’ai vécu un mois et demi sabbatique et je vous l’ai fait vivre sans le moindrement vous en aviser. Je n’ai pas trouvé cela chic de ma part. Mais que voulez-vous, il arrive parfois dans cette vie pas toujours facile que nous nous sentions coincés, gelés, ou peut-être simplement lasses et épuisées.

C’est bien sûr ce qui m’est arrivé mais plus encore; j’ai subi une deuxième chirurgie en un an. Disons que j’en ai ma claque du médical ! Si encore le médical ne venait pas tempérer mon goût pour la lecture. Depuis un mois, je ne lis plus. J’ai recommencé hier soir. Bais oui, hier soir. Pour cela, j’ai dû me pardonner la dizaine de livres qui attendent d’être commentés et pour lesquels, ô calamité, je n’ai pris aucune note. Oui, aucune note, là j’avoue que ce n’est pas l’idée du siècle. Habituellement, j’aime faire passer une histoire romancée par le filtre du temps ; qu’est-ce qui m’en reste après 1 ou 2 mois ? Mais là, certains, ça fait 3 mois, si ce n’est pas 4.

Comment vais-je les aborder ? Je ne peux pas présenter une critique en bonne et due forme, non. Je donnerai mes impressions. C’est différent, des impressions. Une critique doit inclure l’ensemble de l’œuvre, les impressions peuvent exposer le plus, ou le moins frappant. J’irai ainsi pour les dix prochains titres, après je reprendrai ce que je juge comme de bonnes habitudes ; prendre des notes et faire un effort d’englober l’œuvre.

Avec des impressions, il se peut que certains commentaires soient courts. Ça peut paraitre injuste. Quand on aime une œuvre, de dire qu’on l’a aimée en peu de mots passe très bien, cependant quand on ne l’a pas aimée, le communiquer en peu de mots peut être vu comme un manque de respect. Je le conçois, de là mon malaise et de là les excuses que je présente ici sans ambages.

Ouf… Je me sens un peu soulagée. J’ai descendu la barre, vous savez cette barre que l’on se place haute parfois ? Nous, les dévoués blogueurs bénévoles devons vérifier où est placé cette barre pour arriver à continuer. À persister dans le plaisir.

C’est quand même impressionnant de voir que Le Passe-Mot a roulé sans moi pendant un mois et demi. Avec presque autant de visiteurs, c’en est troublant et même touchant. La bestiole vit sans sa nourricière, n’est-ce pas beau !

Je suis de retour. Je ne dirai pas pour de bon, car on ne sait jamais ce que le mauvais a à dire. Il s’exprime comme il veut et comme il peut.

N’empêche que Mission Katy Cosmik, l’œuvre de Marsi et de moi (oui, oui, mon nom y est) est sur les tablettes des librairies et même ce vendredi et samedi, nous serons côte à côte au Salon du livre de Montréal.

Kiosque Québec/Amérique-Stand 260

Vendredi : 13 h à 14 h
Samedi : 11 h à 12 h

J’espère que vous viendrez nous voir. Nous jaser ça.