Encore moi ! Et encore une fois, sans commentaire de lecture. Je lis trop, c'est pour ça.
Je ne lis pas que des livres, entendons-nous. Pendant un Salon du livre, on lit ce qui a trait au Salon du livre et ça, eh bien, ça prend du temps. On écoute aussi. Ce matin, l'écrivain Stéphane Dompierre, à qui l'on posait la question "Quel est le titre qui vous a le plus frappé au Salon" a répondu "Et au pire, on se mariera". Il a fait remarquer qu'il y avait déjà une histoire dans le titre. C'est vrai. Mais il n'a pas mentionné l'auteure, Sophie Bienvenu, ce que je m'empresse de corriger. On a posé la même question à Georges-Hébert Germain (président d'honneur) qui a répondu "Au beau milieu, la fin". Me semble qu'il n'a pas mentionné l'auteure, Denise Boucher (quoiqu'elle soit passé à Tout le monde en parle !) je m'empresse tout de même de compléter. J'ai les deux livres, ils m'attendent.
Mes lectures sur le Salon valent la peine. Je viens de lire un texte qui m'a fait rire. Je dois avoir besoin de rire, deux billets en ligne sont supposés vous faire ... rire ou sourire, ça dépend de votre indice personnel d'hilarité. Le même Stéphane Dompierre a rédigé un billet "Fâché noir contre le Salon" qui m'a fait éclater de rire (mon indice personnel d'hilarité est au plafond). J'y ai tellement reconnu mon Marsi ! D'autres écrivains s'y reconnaîtront. Et des lecteurs, c'est sûr, des lecteurs.
Ne boudez pas vos rires, faites des réserves.
20 commentaires:
Luis de Cespedes??? Avec Marisol bien entendu! (il doivent être vieux!) Un billet qui fait rire, tu as bien raison! Petite anecdote: une fois nous sommes passés devant un auteur et Antonio m'a demandé qui c'était parce qu'à voir sa tête d'ennui et la "zéro" file devant lui, il m'a dit qu'il devait ne pas être connu du tout! Qui c'était? Stéphane Bourguignon!!! hihihi
des petites grenouilles....je les amène dans ma mare, c'est aussi marrant.
Moi, je n'ai pas ri. Je dois être dans ma période triste.
Triste parce que effectivement je n'arrive jamais jusqu'à l'écrivain.
Pour moi, il est sur une stèle. Je fais dans le timide.
Je n'ai pas envie d'aller lui parler de l'ordinaire. J'aimerais être extra.....ordinaire.
Le fameux complexe dédié aux femmes résiste sur moi tel la teigne.
J'avais remarqué le titre de Sophie Bienvenu aux éditions La Mèche
On risque en effet d'en avoir bien besoin toute une vie, de rire ! "et au pire, on se mariera", y me fait envie en titi, parce que c'est une phrase que j'ai déjà dite, en croisant les doigts pour qu'on n'en vienne pas là, mon chéri et moi...:))) haha !
Ha ha ha, Marsi hein? ^^ Comprends pas de quoi tu parles... :-P Très drôle effectivement!
Ma réserve de rire est à bout de souffle aujourd'hui mais tu m'arraches un sourire. Merci Venise :)
@ Jules : Stéphane Bourguignon !? C'est pour dire. IL y a des écrivains, malgré tout, qui sont impressionnants plus que d'autres. On dirait parfois qu'ils ont un aura (bulle) hermétique. Moi, même qui réalise de plus en plus que c'est du monde ... comme tout le monde, j'appréhende de les approcher !
@ Rainette : Une spécialiste telle que toi qui clame que les marres, c'est marrant, eh bien, je n'ai pas d'autre choix que la croire !
@ Ginette : Je gage qu'il n'y a pas que les femmes qui craignent de s'approcher du monument écrivain, surtout quand on lui voue une grande admiration. J'ai un ami, Pierre-Greg Luneau http://lepigeonographe.com/luneau qui était petit dans ses petits souliers quand il s'approchait, de Michel Rabagliati par exemple, pour lui demander une dédicace. Il avait tellement de papillons dans l'estomac, qu'il lui sortait par la bouche ! Nous y avons été ensemble la première fois. Et il a réalisé que c'était pas si pire que ça finalement. Progressivement, il y a pris goût, et il est hardi maintenant. Il se fait des tournées de dédicaces et bavardent comme pas un avec ses idoles.
Commencez en étant accompagné, Ginette. Et choisissez un ou une écrivain que vous aimez mais dont vous n'êtes pas en béate admiration. Ça va casser la glace. Et à la longue, le monument sur sa stèle va s'effriter et finir par s'effondrer. Et surtout ne jamais oublié le fameux message de Stéphane Dompierre - et de MARSI - ils ont aussi "peur" que vous !
Cette suggestion est adéquate en autant que vous ne tombiez pas sur un de ces êtres qui aiment être juché sur sa stèle. Il y en a et en aura toujours quelques uns.
@ Anne : Ton pire, c'est le mariage !? C'est ça qui me fait rire moi qui me suis mariée trois fois !
Cré Anne, ne change pas d'un iota, à moins que tu en éprouves une pressante envie !
@ Maxime : Tu saisis très bien de quelle fibre est faite Marsi. Sa sensibilité si près de son ouverture à l'autre, sans carapace, le rend vulnérable. Euh... désolé, d'être tout à coup si touchée. Parfois, on veut être drôle, on est touchant, et parfois, on veut être touchant, et on est drôle !
Étolane : Un sourire de ta part, aujourd'hui que tu as le souffle court, me vaut un bouquet d'éclats de rire.
Venise, ça le rend vulnérable, mais quand même un peu beaucoup extraordinaire hein? :-)
Wow!! Je viens de lire le billet du Devoir, et j'y ai effectivement (un peu trop) reconnu ton écrivain de mari, que même moi, son Big Editor, n'arrive pas à éloigner de son Internet pour le scotcher à sa table à dessin... avec les conséquences que l'on sait!! ;-( Il est vraiment passé par toutes les phases décrites par l'auteur de cet amusant billet d'humeur!
Je viens aussi de lire la réponse que tu as faite à Ginette, et tu m'as rappelé là un beau souvenir!! Qu'est-ce que c'est vrai que j'étais complètement pétrifié, cette première fois, avec Michel Rabagliati!! Et si j'ai surmonté tout ça et que je suis devenu si aguerri, comme chasseur de dédicaces, c'est vraiment grâce à toi!! Encore une autre belle chose que je te dois!! Merci, chère amie!
ce billet bien écrit comme d'habitude, m'a fait sourire; même si je ne suis pas une grande littéraire. Adepte de l'enseignement scolaire ou l'on nous apprenait que le masculin l'emporte sur le féminin (quand il n'y a pas de mot pour le nommer).Je ne suis pas déranger par cette façon d'employer le masculin (ils ne me complexent pas).
AuteurE écrit par vous, donne plus de force au billet et me donne une raison de plus d'en sourire, (et peut-être de copier un jour?)
Bonne fin de weekend avec humour.
Maxime : Les gens qui laissent transparaître leur vulnérabilité sont tous des gens extraordinaires. C'est là pour moi la vraie démonstration de la force de caractère : ne pas se cacher, ne pas se "carapacer" !
PG Luneau : J'espérais que tu lises ma réponse à Ginette !
C'est un beau souvenir pour moi aussi.
Si tu n'as pas eu l'occasion d'écouter Michel Rabagliati en entrevue chez BazzoTV, voici le lien :http://bazzotv.telequebec.tv/occurence.aspx?id=785&invite=331
Il était tellement volubile ... Marie-France Bazzo faisait toute une tête !
@ Elfine : Eh oui ! On ose le E dans toute sa splendeur. C'est devenu un mécanisme pour moi, tellement je l'ai adopté.
Mais quand on y pense, doctoresse, poétesse sont clairement identifiés dans Le Petit Robert, et pourtant cette féminisation sonne un peu saugrenue. C'est que nous n'en faisons pas un usage courant, voilà tout.
Contente de vous avoir fait sourire. Venez sourire plus souvent :-)
Si j'étais sur Facebook, je cliquerais sur "J'aime"!
L'article de Stephane Dompierre a beaucoup circulé, sur Facebook en tout cas. Tellement tellement ça et il fait autant le tour du lecteur-qui-n'ose-pas-s'avancer-vers-l'auteur que l'auteur esseulé qui voit les files... défiler chez le voisin.
C'est le genre de réflexion que je me passe régulièrement lors de Salons ou lors de rencontres comme aux Correspondances d'Eastman, autant en tant que lectrice que comme auteure, mais je n'aurais pas osé l'écrire, j'aurais l'impression d'être négative, jalouse des autres ou d'enlever les illusions à ceux qui commencent. Probablement aussi parce que je ne sais pas si je formulerais aussi bien que le fit Stéphane Dompierre.
À Ginette: pratique-toi sur des auteurs qui t'impressionnent moins ou sur ceux qui te semblent accessibles... et petit à petit, en t'apercevant que nous sommes toutes des humains sans stèle et tu pourras te rapprocher de ceux que tu admires. Et puis ça dure tellement pas longtemps et on ne se dit tellement rien. Me semble. Bien mieux de nous écrire, non?
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