Bonjour à tous !
Le temps me manque pour rédiger mes habituels commentaires de lecture. Aujourd’hui, je stoppe le temps, délaisse les boites à remplir (déménagement oblige !), pour vous aviser que dans environ une heure, je serai débranchée d’Internet jusqu’au 6 juin. Axion, mon câblo-distributeur offre ce service une seule fois par mois, à la fin de celui-ci. À noter que le 6 juin, je vous écrirai de Cowansville.
Nous avons vendu officiellement la maison aujourd’hui, nous achetons l'élue de notre coeur officiellement lundi et déménageons mardi, le 5 juin. Monsieur Vidéotron viendra nous brancher le 6. Voilà ! Vous voyez que ces temps-ci, notre vie se résume en chiffres plus qu’en mots ! D’ailleurs, pour en ajouter un, un chiffre, nous en sommes à 80 boites et nous atteindrons le chiffre fatidique de 100 boites, c’est certain. Voilà ce que ça donne d’avoir 5 bibliothèques dans une maison !
Je lis toujours, presque autant qu'en temps normal, c’est le temps de rédiger qui me manque. J’ai pris du retard dans mes commentaires, plus qu’il n’y parait car, en plus des 3 titres à droite, j’ai terminé Tous les corps naissent étrangers, premier roman de Hugo Léger et Quelque chose comme une odeur de printemps, premier roman de Annie-Claude Thériault. En ce moment, je suis à lire le deuxième roman de Nadia Gosselin, L’amour n’est rien.
Ensuite, je me payerai la traite avec deux auteures de la région, entamant le deuxième de la trilogie Dragonville « Encre » de Michèle Plomer, puis, suivra de près, Yukonnaise de Mylène Gilbert-Dumas.
Cowansville est une ville à la limite de l’Estrie et de la Montérégie, 12,000 habitants, un hôpital, un lac, une prison, une rivière, une rue partiellement patrimoniale (nous l’habiterons dans sa partie non patrimoniale), une MRC, un Palais de justice, deux vignobles, un Festival de musique, un golf, un centre de la nature, des arbres centenaires.... et hop, le reste, nous le découvrirons !
J’ai très hâte de vous réécrire, ce qui voudra dire que le plus gros du cafouillis, barda, bouleversement, sera dernière nous, et surtout ce fameux stress d'arriver en même temps que les camionneurs !
J'ai hâte de me déballer, car incroyable, comment c'est plus emballant ! On construit, au lieu de déconstruire.
Ah oui ! J'oubliais. L'actualité m'interpelle beaucoup ces temps-ci ...hum, pas la seule n'est-ce pas ? Un texte @Voir Chez Venise "Plusieurs mains sur le volant".
À bientôt chers amis lecteurs !
jeudi 31 mai 2012
jeudi 24 mai 2012
Quand j'en aurai fini avec toi - Jean Philippe Bernié
Dans ce roman qui se veut le premier d’une série, le projecteur éclaire les jeux de pouvoir dans les couloirs d’une université. Des étudiants en fin de parcours, en rédaction de mémoire sont en scène. On y découvre les ficelles de la manipulation, dont une marionnette articulée par la chef du département des matériaux, une étudiante particulièrement brillante qui fait une découverte importante. Sa supérieure immédiate, Claire Laniel, mue par un moteur puissant, l’ambition, semble de ce genre de femme avec une roche à la place du cœur. Une rumeur persiste à l’université qu’elle est le diable en personne et tous, sans exception, ont une dent contre elle.
Une partie de pouvoir se jouera sur l’échiquier du département des matériaux. Les collègues de travail de Claire Laniel préparent un coup, la bibliothécaire du département est de la partie, l’étudiante Monica, un pion important. Quant à la reine, sa réputation diabolique devance chacun de ses déplacements sur la planche du jeu.
« Huis clos haletant sur les dessous de la vie universitaire », peut-on lire sur la quatrième de couverture. Sans m’attendre à une séquestration, je me préparais à ressentir un certain étouffement entre les murs de l’université, quand en fait, je n’ai ressenti rien de tel. L’action tourne autour de la vie universitaire mais fait de nombreux allers et retours sur la vie privée de Monica, via son frère et grand-père, et de Claire Laniel, via sa belle-sœur qu’elle déteste.
Cette Claire Laniel, le cœur de l’histoire, se présente des pieds à la tête uniformément colorée « noir foncé ». Le lecteur sait d’avance qu’elle va toujours choisir le plus diabolique des plans. Je conçois que certains lecteurs aiment ce genre de personnages quasiment caricaturaux mais, personnellement, je les préfère plus nuancés. Ce qui fait que j’ai manqué le coche, faisant mentir la quatrième de couverture qui nous assure que nous prendrons plaisir à la haïr. J’ai laissé les personnages du roman l’haïr à ma place, ce qu’ils font très bien d’ailleurs. Peut-être parce que sa méchanceté m’est apparue un peu désincarnée, j’ai fini par me demander, comment était-il possible qu’elle occupe depuis aussi longtemps un poste d’autorité ? Certains êtres beaux ont un ascendant naturel chez les gens, et peut-être que l’auteur en la disant très belle comptait sur cette donnée, mais c’est plutôt sa sévérité qui est mise de l’avant dans les descriptions de sa personne.
J’ai cependant vu grandir, page après page, mon espoir de la voir acculée au mur. Le cas de Monica, personnage plus nuancé m’a tenue à cœur. Le suspense tient la route, même si j’ai trouvé certains hasards un peu tirés par les cheveux.
Peut-être que le tome deux saura approfondir les personnages et me convaincre avec plus d’éclat.
Une partie de pouvoir se jouera sur l’échiquier du département des matériaux. Les collègues de travail de Claire Laniel préparent un coup, la bibliothécaire du département est de la partie, l’étudiante Monica, un pion important. Quant à la reine, sa réputation diabolique devance chacun de ses déplacements sur la planche du jeu.
« Huis clos haletant sur les dessous de la vie universitaire », peut-on lire sur la quatrième de couverture. Sans m’attendre à une séquestration, je me préparais à ressentir un certain étouffement entre les murs de l’université, quand en fait, je n’ai ressenti rien de tel. L’action tourne autour de la vie universitaire mais fait de nombreux allers et retours sur la vie privée de Monica, via son frère et grand-père, et de Claire Laniel, via sa belle-sœur qu’elle déteste.
Cette Claire Laniel, le cœur de l’histoire, se présente des pieds à la tête uniformément colorée « noir foncé ». Le lecteur sait d’avance qu’elle va toujours choisir le plus diabolique des plans. Je conçois que certains lecteurs aiment ce genre de personnages quasiment caricaturaux mais, personnellement, je les préfère plus nuancés. Ce qui fait que j’ai manqué le coche, faisant mentir la quatrième de couverture qui nous assure que nous prendrons plaisir à la haïr. J’ai laissé les personnages du roman l’haïr à ma place, ce qu’ils font très bien d’ailleurs. Peut-être parce que sa méchanceté m’est apparue un peu désincarnée, j’ai fini par me demander, comment était-il possible qu’elle occupe depuis aussi longtemps un poste d’autorité ? Certains êtres beaux ont un ascendant naturel chez les gens, et peut-être que l’auteur en la disant très belle comptait sur cette donnée, mais c’est plutôt sa sévérité qui est mise de l’avant dans les descriptions de sa personne.
J’ai cependant vu grandir, page après page, mon espoir de la voir acculée au mur. Le cas de Monica, personnage plus nuancé m’a tenue à cœur. Le suspense tient la route, même si j’ai trouvé certains hasards un peu tirés par les cheveux.
Peut-être que le tome deux saura approfondir les personnages et me convaincre avec plus d’éclat.
vendredi 18 mai 2012
La romance des ogres - Stéphane Choquette
Comment rendre avec justesse un roman qui se déploie généreusement (491 p), assez audacieux pour voguer du passé au présent, de la réalité à la fiction et ce, y intercalant correspondance, fable et roman ? En constatant qu’un des personnages centraux était une écrivaine, j’appréhendais ma lecture, pour la surabondance de premiers romans développant ce thème.
Quelle agréable surprise ce fut alors d’être happée malgré, mais peut-être grâce, à certains égarements qui entretenaient mon qui-vive. Persistait la sensation d’errer sous les toits de chambres sombres, d’où l’on ne discerne pas les pourtours du pouvoir que l’amour peut générer sur l’autre.
Il y a bien ce Simon et cette Noémie, deux inconnus au départ, qui se rencontrent en terre étrangère, le Japon, détaillés parce qu’exposés à la clarté de néons de restos et de couloirs d’hôtel. Une étincelle surgit entre leurs vies, mises entre parenthèses, mais le passé de Simon s’interpose. Une part de ce passé, qui tient dans une main a la forme du roman de l’écrivaine de renom Ellen Cleary, Un théâtre de marionnettes. Très jeune homme, il a vécu une histoire tortueuse avec cette femme, que l’on peut sans peine traiter d’ogresse.
Cet amour dévorant m’a interpelée au point où je brûlais d’enfiler l’histoire d’une traite, mais l’auteur aime faire languir, joue avec les ficelles des histoires et du temps. Et c’est un art qu’il maîtrise ! Cette grande dame de l’écriture, en surface, n’est qu’une écrivaine à succès, mais les coulisses de sa vie sont fascinantes. C’est par Simon, qui y a joué un rôle primordial pour lui (mais combien importante pour elle ?) qu’on y a accès.
Une fable s’insère également, écrite par Ellen Cleary ; je la prenais sans en faire grand cas, une épice piquante relevant le degré d’anxiété. La crise de couple que vit Samuel, médecin chercheur et père, s’intercale régulièrement, mais nous resterons sur notre faim jusqu’à la fin. Ce n’était peut-être pas l’essentiel du propos mais le lien entre son passé et ce présent aurait pu être clarifié.
Stéphane Choquette a tiré plusieurs ficelles et je salue encore sa hardiesse. Son roman m’a transformée en ogresse voulant avaler l’histoire d’une seule bouchée, prenant le risque de m’étouffer, tellement mon plaisir était grand.
Quelle agréable surprise ce fut alors d’être happée malgré, mais peut-être grâce, à certains égarements qui entretenaient mon qui-vive. Persistait la sensation d’errer sous les toits de chambres sombres, d’où l’on ne discerne pas les pourtours du pouvoir que l’amour peut générer sur l’autre.
Il y a bien ce Simon et cette Noémie, deux inconnus au départ, qui se rencontrent en terre étrangère, le Japon, détaillés parce qu’exposés à la clarté de néons de restos et de couloirs d’hôtel. Une étincelle surgit entre leurs vies, mises entre parenthèses, mais le passé de Simon s’interpose. Une part de ce passé, qui tient dans une main a la forme du roman de l’écrivaine de renom Ellen Cleary, Un théâtre de marionnettes. Très jeune homme, il a vécu une histoire tortueuse avec cette femme, que l’on peut sans peine traiter d’ogresse.
Cet amour dévorant m’a interpelée au point où je brûlais d’enfiler l’histoire d’une traite, mais l’auteur aime faire languir, joue avec les ficelles des histoires et du temps. Et c’est un art qu’il maîtrise ! Cette grande dame de l’écriture, en surface, n’est qu’une écrivaine à succès, mais les coulisses de sa vie sont fascinantes. C’est par Simon, qui y a joué un rôle primordial pour lui (mais combien importante pour elle ?) qu’on y a accès.
Une fable s’insère également, écrite par Ellen Cleary ; je la prenais sans en faire grand cas, une épice piquante relevant le degré d’anxiété. La crise de couple que vit Samuel, médecin chercheur et père, s’intercale régulièrement, mais nous resterons sur notre faim jusqu’à la fin. Ce n’était peut-être pas l’essentiel du propos mais le lien entre son passé et ce présent aurait pu être clarifié.
Stéphane Choquette a tiré plusieurs ficelles et je salue encore sa hardiesse. Son roman m’a transformée en ogresse voulant avaler l’histoire d’une seule bouchée, prenant le risque de m’étouffer, tellement mon plaisir était grand.
dimanche 13 mai 2012
L'heure du choix : Prix des libraires
Je viens de découvrir que l'Aire Libre présente chacun des finalistes par la voix de Brigitte Lafleur la nouvelle porte-parole. Installée, soit à la librairie Monet, soit à la librairie Paulines, elle nous lit un extrait d'à peine deux minutes. Parfois, un enfant crie à l'arrière fond de la librairie, mais la comédienne ne se laisse pas déconcentrer. Nous voyons les clients tâter du livre en arrière-plan.
Juste avant la lecture des extraits, la représentante du comité des libraires, Caroline Le Gal expose brièvement les raisons de leurs choix. À la suite de sa présentation, je vais me compromettre pour une prédiction, même si je n'ai lu qu'un titre et deux-tiers sur cinq. Selon moi, c'est Arvida de Samuel Archibald qui va remporter l'honneur.
Voilà, c'est demain soir, lundi le 14 mai, que nous saurons (cérémonie à 19 h 00 au Lion d'Or) si j'ai eu raison ! C'est toujours un suspense qui me tient à chaque année. Ce Prix m'intéresse plus que d'autres, peut-être parce que le comité est composé de personnes que je fréquente et respecte : les libraires.
* * *
Sous Béton Karoline Georges
Le Sablier des solitudes - Jean-Simon Desrochers
Arvida - Samuel Archibald
La marche en forêt - Catherine Leroux
Hongrie-Hollywood Express - Éric Plamondon
Juste avant la lecture des extraits, la représentante du comité des libraires, Caroline Le Gal expose brièvement les raisons de leurs choix. À la suite de sa présentation, je vais me compromettre pour une prédiction, même si je n'ai lu qu'un titre et deux-tiers sur cinq. Selon moi, c'est Arvida de Samuel Archibald qui va remporter l'honneur.
Voilà, c'est demain soir, lundi le 14 mai, que nous saurons (cérémonie à 19 h 00 au Lion d'Or) si j'ai eu raison ! C'est toujours un suspense qui me tient à chaque année. Ce Prix m'intéresse plus que d'autres, peut-être parce que le comité est composé de personnes que je fréquente et respecte : les libraires.
* * *
Sous Béton Karoline Georges
Le Sablier des solitudes - Jean-Simon Desrochers
Arvida - Samuel Archibald
La marche en forêt - Catherine Leroux
Hongrie-Hollywood Express - Éric Plamondon
mercredi 9 mai 2012
Sous béton - Karoline Georges
Vraiment rare que je commente un roman abandonné puisque j’en abandonne si peu. Pour les compter en année, ce serait un. Désolée que ce soit celui-ci. Je serai toujours désolée d’abandonner un roman, car pour moi ça équivaut à couper la parole à quelqu’un qui s’adresse à moi. Je suis encore plus désolée pour Sous béton, puisque je le trouvais fort bien écrit. Efficace même, et peut-être trop efficace pour moi, vous verrez. C’est d’ailleurs pour cette raison que je me suis rendu aux deux tiers. Le style y est savamment poétique !
C’est le sujet qui m’a fait frémir. Si efficacement cernée que je me suis moi-même senti cernée. Emprisonnée, serait le mot. Emprisonnée dans la cellule de cet édifice de béton où vivent des familles qui ne se voient pas, qui ne se fréquentent pas, puisqu’il est défendu de sortir de cette cage bétonnière. Ces milliers de familles séparées par des murs de béton sont épiées, surveillées, astreintes à des travaux via des écrans. Les surveillants sont des êtres violents, sans l’ombre d’une émotion, robotisés.
Comment se passe le quotidien à l'intérieur de cet étrange lieu clos ? On mange sans plaisir puisqu’on avale des suppléments alimentaires. La vie est réglée au quart de tour ; sommeil, consommation de suppléments, travail ou apprentissage. Sans émotion, autres que certaines négatives incontrôlées et incontrôlables qui surviennent sans avertissement. Le père rageur qui s’abrutit (avec des abrutissants), et ne croit plus à rien. La mère, pas abrutie, mais qui va de crise en crise d’angoisse, comme si le choix offert était l’abrutissement ou l’angoisse douloureuse. Elle est morte de peur d’être expulsée de cet endroit qui la rend malheureuse. Les enfants perturbent le couple, ils sont dérangeants, et on leur fait sentir de manière violente. Mais le pire est l’absence totale de sensualité et de la moindre vision à long terme, du moindre espoir, puisqu’au-delà de cette tour de milliers d’étages, il n’y aurait rien.
Mais l’enfant, lui, celui par qui cette histoire existe, n’est pas encore complètement atteint. Une lueur luit chez lui, sans que l’on ne sache clairement pourquoi. Il questionne son monde et se questionne. Témoin de cette vie violente à huis clos, il se laisse massacrer par son père, en attendant de comprendre.
Présentée au premier degré, l’histoire est étouffante et abrutissante de violence. Il y a sûrement un deuxième degré puisque le style est poétique par ses forts symboles. Une allégorie qui accuserait notre société frigide qui vit sans plus d’échanges humains, notre société rodée au quart de tour dans une productivité performante. Je conçois le deuxième sens, cependant, le premier générait une telle souffrance en moi que j’ai décidé, contrairement aux personnages de tout simplement m’enfuir.
* * *
Heureusement, plusieurs l'ont terminé et aimé, Sylvianne Blanchette de la Librairie Vaugeois en fait une critique édifiante et ... et ... et ... ce roman est finaliste du Prix des libraires.
C’est le sujet qui m’a fait frémir. Si efficacement cernée que je me suis moi-même senti cernée. Emprisonnée, serait le mot. Emprisonnée dans la cellule de cet édifice de béton où vivent des familles qui ne se voient pas, qui ne se fréquentent pas, puisqu’il est défendu de sortir de cette cage bétonnière. Ces milliers de familles séparées par des murs de béton sont épiées, surveillées, astreintes à des travaux via des écrans. Les surveillants sont des êtres violents, sans l’ombre d’une émotion, robotisés.
Comment se passe le quotidien à l'intérieur de cet étrange lieu clos ? On mange sans plaisir puisqu’on avale des suppléments alimentaires. La vie est réglée au quart de tour ; sommeil, consommation de suppléments, travail ou apprentissage. Sans émotion, autres que certaines négatives incontrôlées et incontrôlables qui surviennent sans avertissement. Le père rageur qui s’abrutit (avec des abrutissants), et ne croit plus à rien. La mère, pas abrutie, mais qui va de crise en crise d’angoisse, comme si le choix offert était l’abrutissement ou l’angoisse douloureuse. Elle est morte de peur d’être expulsée de cet endroit qui la rend malheureuse. Les enfants perturbent le couple, ils sont dérangeants, et on leur fait sentir de manière violente. Mais le pire est l’absence totale de sensualité et de la moindre vision à long terme, du moindre espoir, puisqu’au-delà de cette tour de milliers d’étages, il n’y aurait rien.
Mais l’enfant, lui, celui par qui cette histoire existe, n’est pas encore complètement atteint. Une lueur luit chez lui, sans que l’on ne sache clairement pourquoi. Il questionne son monde et se questionne. Témoin de cette vie violente à huis clos, il se laisse massacrer par son père, en attendant de comprendre.
Présentée au premier degré, l’histoire est étouffante et abrutissante de violence. Il y a sûrement un deuxième degré puisque le style est poétique par ses forts symboles. Une allégorie qui accuserait notre société frigide qui vit sans plus d’échanges humains, notre société rodée au quart de tour dans une productivité performante. Je conçois le deuxième sens, cependant, le premier générait une telle souffrance en moi que j’ai décidé, contrairement aux personnages de tout simplement m’enfuir.
* * *
Heureusement, plusieurs l'ont terminé et aimé, Sylvianne Blanchette de la Librairie Vaugeois en fait une critique édifiante et ... et ... et ... ce roman est finaliste du Prix des libraires.
vendredi 4 mai 2012
VRAC : Rendez-vous
Ah, si je vivais à Montréal ...
Je ne manquerais pas cet entretien en compagnie de deux bédéistes chéris du Québec. Nul autre que Michel Rabagliati et Zviane. Si vous le pouvez, pour moi, allez-y, vous m’en donnerez des nouvelles. C'est à la Librairie Monet, fidèle dans ses habitudes de rencontres avec ces grands de notre monde littéraires. Animation, le très callé, pas en cheveux mais en bande dessinées : Éric Bouchard
Rv : jeudi le 10 mai, à 19 h 30 – Réservez votre place : evenements@librairiemonet.com ou 514-337-4083
Vivre un printemps meurtrier à Knowlton
Nous avons notre printemps érable et nous avons aussi notre Printemps meurtrier initié par l'auteure Johanne Seymour. Entre les deux, je ne saurais choisir, car le premier est à mon avis difficile à contourner, et le deuxième, c’est un choix, un plaisir, une récréation que l’on s’offre parce qu’on s’aime et qu’on aime la littérature policière, polar, noire ... cette littérature pour laquelle on aime frémir, deviner, avaler les pages pour mourir de plaisir ! Cette première édition a pour invités d’honneur : Chrystine Brouillet (Québec), R. J. Ellory (Angleterre), et Martin Winckler(France/Québec).:
Voici les finalistes du Prix TENEBRIS :
*** Reproduction en résine du bronze, Équilibre renversé de la sculpteure québécoise, Francine Laurin.
Rv : À Knowlton - Vendredi au dimanche 18 au 20 mai – Sur le site, vous trouverez le programme complet et même des propositions pour vous loger dans cette superbe région.
Sur le qui-vivre
Le Prix des Libraires ? Faut pas les oublier ceux-là. Je n’ai pas fait couler beaucoup d’encre pour eux cette année. Est-il trop tard pour réserver pour assister à la Remise des Prix ? Est-il trop tard pour tenter une gageure sur le gagnant-e ? Vous êtes comme moi et avez besoin d’un rappel du nom des 5 finalistes ? Ça vous tente de les voir et de les entendre autour d’un lit converti en table ? À la nouvelle émission Lit et rature de L’AireLibre.Tv, c’est possible, Elsa Pepin les accueille. TOUR DE LIT (table)
Éric Plamondon, Hongrie-Hollywood Express, Quartanier
Catherine Leroux, La marche en forêt, Alto
Samuel Archibald, Arvida, Quartanier
Jean-Simon Desrochers, Le Sablier des solitudes, Herbes rouges
Karoline Georges, Sous béton, Alto
Rv : Au Lion D’or, à compter de 18h30 - cérémonie à 19h00.
Réservation avant le 4 mai : info@prixdeslibraires.qc.ca ou 514-526-3349 # 21
Le gosier de la masse silencieuse s'ouvre
Une prise de paroles chez les citoyens, ça bouge au Québec !
Rendez-vous Chez Venise @ Voir .... aucune réservation requise, prérequis : de la curiosité et une envie de lire la parole des autres !
Je ne manquerais pas cet entretien en compagnie de deux bédéistes chéris du Québec. Nul autre que Michel Rabagliati et Zviane. Si vous le pouvez, pour moi, allez-y, vous m’en donnerez des nouvelles. C'est à la Librairie Monet, fidèle dans ses habitudes de rencontres avec ces grands de notre monde littéraires. Animation, le très callé, pas en cheveux mais en bande dessinées : Éric Bouchard
Rv : jeudi le 10 mai, à 19 h 30 – Réservez votre place : evenements@librairiemonet.com ou 514-337-4083
Vivre un printemps meurtrier à Knowlton
Nous avons notre printemps érable et nous avons aussi notre Printemps meurtrier initié par l'auteure Johanne Seymour. Entre les deux, je ne saurais choisir, car le premier est à mon avis difficile à contourner, et le deuxième, c’est un choix, un plaisir, une récréation que l’on s’offre parce qu’on s’aime et qu’on aime la littérature policière, polar, noire ... cette littérature pour laquelle on aime frémir, deviner, avaler les pages pour mourir de plaisir ! Cette première édition a pour invités d’honneur : Chrystine Brouillet (Québec), R. J. Ellory (Angleterre), et Martin Winckler(France/Québec).:
Voici les finalistes du Prix TENEBRIS :
*** Reproduction en résine du bronze, Équilibre renversé de la sculpteure québécoise, Francine Laurin.
- Adieu de Jacques Expert, publié chez Sonatine
- L'Infortune des biens nantis de Maxime Houde, publié chez Alire
- Les mémoires d'un oeuf de Sylvain Meunier, publié à La Courte échelle
- La géométrie du tueur de Laura Sadowski, publié chez Odile Jacob
- L'Armée furieuse de Fred Vargas, publié chez Viviane Hamy
Rv : À Knowlton - Vendredi au dimanche 18 au 20 mai – Sur le site, vous trouverez le programme complet et même des propositions pour vous loger dans cette superbe région.
Sur le qui-vivre
Le Prix des Libraires ? Faut pas les oublier ceux-là. Je n’ai pas fait couler beaucoup d’encre pour eux cette année. Est-il trop tard pour réserver pour assister à la Remise des Prix ? Est-il trop tard pour tenter une gageure sur le gagnant-e ? Vous êtes comme moi et avez besoin d’un rappel du nom des 5 finalistes ? Ça vous tente de les voir et de les entendre autour d’un lit converti en table ? À la nouvelle émission Lit et rature de L’AireLibre.Tv, c’est possible, Elsa Pepin les accueille. TOUR DE LIT (table)
Éric Plamondon, Hongrie-Hollywood Express, Quartanier
Catherine Leroux, La marche en forêt, Alto
Samuel Archibald, Arvida, Quartanier
Jean-Simon Desrochers, Le Sablier des solitudes, Herbes rouges
Karoline Georges, Sous béton, Alto
Rv : Au Lion D’or, à compter de 18h30 - cérémonie à 19h00.
Réservation avant le 4 mai : info@prixdeslibraires.qc.ca ou 514-526-3349 # 21
Le gosier de la masse silencieuse s'ouvre
Une prise de paroles chez les citoyens, ça bouge au Québec !
Rendez-vous Chez Venise @ Voir .... aucune réservation requise, prérequis : de la curiosité et une envie de lire la parole des autres !
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