Faites comme chez vous

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c'est recevant !

lundi 30 avril 2007

Connaissez-vous Odette Toulemonde ?


Sous le nom d'Odette Toulemonde, une fan existe vraiment. L'anecdote est arrivée à Éric-Émmanuel Schmitt, écrivain qui a beaucoup frappé l'auditoire à l’émission Tout le monde en parle. Il dégage quelque chose de joyeux et de lumineux. Bon enfant. En passant, une de ses pièces joue sur une scène québécoise et elle est inspirée de son roman "Oscar et la dame Rose".

Je reviens à Odette Toulemonde. Qui n'a pas déjà ressenti, devant quelqu’un que l’on admire beaucoup, une émotion si vive qu’elle nous enlève tous nos moyens ? Être gêné de sa gêne a quelque chose qui ne nous avantage pas nécessairement !

Cette fameuse Odette Toulemonde (nom fictif évidemment) avait peut-être pressenti sa réaction devant son idole car elle avait apporté une lettre qu'elle lui a remise. Il l'a prise, et il s'en confesse maintenant, avec un brin de hauteur. Elle n'était pas son genre et comme on dirait par chez nous, l’ensemble lui apparaissait quétaine.

Il a évidemment fini par lire la lettre et a découvert, sous ce dehors trompeur, une femme profonde capable d’une pensée spirituelle, lui allant droit au coeur. D’ailleurs, depuis ce jour, il essaie de la retracer et essaie toujours. Delà, l’idée du film et puis ensuite de la nouvelle. J’ai su hier seulement que la nouvelle était tirée du film, j’ai été surprise, c’est l’inverse habituellement.

Il y a des moments dans la vie où il y a une correspondance qui exige que l’on s’y arrête. Je suis à lire cette nouvelle tirée d’un recueil de nouvelles (8) * quand mon amie m’avoue son malaise d’avoir laissé échapper sa forte admiration envers Richard Séguin (voir le commentaire du 26 avril). Elle a été flattée de lire son commentaire dans le blogue jusqu’au moment où elle a supposé (ce qui n’est pas impossible) que l’artiste lise sa réaction.

Ça m’a amené à réfléchir au pourquoi. Pourquoi cette peur que la personne concernée l’apprenne ? L’admiration a des assises positives, c’est reconnaître ce que l’autre nous apporte, pourquoi alors en être si gênée ? Si on cherche sous le malaise, on peut y trouver la hantise d'être manipulée. En tant que groupie, on s’expose. On se dit que l’autre pourrait en profiter, faire ce qu’il veut de nous, comme un jouet. Un jouet de plus dans sa panoplie.

Voilà pourquoi je trouve excessivement intéressant le sujet du film. Et d’autant plus intéressant que le réalisateur est une personne célèbre qui a eu à se mordre les doigts d’avoir jugé une admiratrice un peu trop rapidement. L’histoire donne la large part aux groupies, Odette Toulemonde éprouve une forte admiration mais elle ne perd pas la raison pour autant. La nouvelle met quasiment les fans sur un piédestal, ce qui change un peu de la rumeur populaire !

Ce nouvel angle où le fan n'est pas nécessairement un être vide en quête de remplissage a un côté rafraîchissant. Une personne mâture et équilibrée peut éprouver une forte émotion en présence de son idole sans avoir perdu une parcelle de sa cervelle !

Odette Toulemonde et autres histoires (8) – Éric-Emmanuel Schmitt –
Édition Albin Michel, 282 pages, 26.95 $


Admirativement vôtre,

Venise

jeudi 26 avril 2007

Les "Lettres ouvertes" de Richard Séguin réchauffent le coeur


« Délire », « Séguin, facteur d'émotions », lit-on dans le quotidien Le Droit d'Ottawa à propos du nouveau spectacle de Richard Séguin. La nouvelle tournée s'arrête au Spectrum, le 25, 26 et 28 avril et après Montréal, la tournée fera relâche. Elle reprendra de plus belle, se poursuivant jusqu'en 2008 aux quatre coins du Québec.

Nous sommes donc d’autant plus chanceux de l’accueillir à Eastman pendant « Les Correspondances … » ! Un geste de retour aux sources puisque « Les Correspondances d’Eastman » se sont trouvées à agir, sans même s’en douter, comme un levier inspirant pour cet album « Lettres ouvertes ». Suite à une invitation à écrire une lettre à l’intention de Jack Kerouac, Richard Séguin a été envahi par l’envie, pour ne pas dire le besoin, d’écrire une lettre à chacun de ses proches qu’il a par la suite mis en musique.

J’écoute l’album depuis quelque temps et ces lettres, soulevées par sa voix chaude et par de fortes vagues mélodiques, sont entrées dans mon cœur aussi directement qu’une flèche de Cupidon. Être touché par la beauté fait parfois pleurer, je vous invite à entrer dans le cœur d’une de mes amies, Chantal, qui m’a envoyé ce courriel :
Je t'ai pas parlé du show de Richard Séguin de vendredi ? T'aurais aimé ça, Seigneur ! Quel homme exceptionnel. Il m'a tellement fait pleurer ! Faut le faire, parce que c'est avec un sentiment de frustration que j'ai commencé la soirée, ma mère ne pouvant pas se déplacer très vite, il ne restait plus de place côte à côte. On s'est ramassées chacune à notre bout d'allée, d'un côté à l'autre de la salle. Frustrée, je te dis ! Et puis il est entré...Il rayonne. Il parle de rêve, d'humanité, d'espoir. Il représente pour moi l'utopie des années 70 où on croyait encore que la fraternité était possible. Je me suis sentie tellement cheap, égoïste. J'ai pleuré sur la fille pleine de grandes idées qui était prête au combat. Ses nouvelles chansons m’ont fait rêver de douceur, d’humanité. Avec son rappel, retour des larmes. Il a chanté ma chanson préférée "Chanson pour toujours". Je devais avoir les yeux encore bouffis quand il a signé nos disques, groupies que nous sommes. J'ai remercié ma mère de m'avoir poussée, sans le savoir, à vivre cette belle soirée.


* * *
Souvenez-vous que Richard Séguin sera aux Correspondances d’Eastman. Bien entendu, nous allons vous en reparler mais si votre mémoire est une faculté qui oublie (en passant, mémoire est le thème des Correspondances cette année), inscrivez-le tout de suite à votre agenda : Du 2 au 5 août !

Au nom du réchauffement de la planète cœur !

Venise

mercredi 25 avril 2007

Le dictionnaire tire de la patte

La vie devance le dictionnaire. C’est en 2006 seulement que les deux dictionnaires francophones entraient le mot « blog » dans leurs lourdes entrailles. Petit Robert 2006 :
"Carnet de bord sur internet. Site animé par un individu ou une communauté qui s’exprime régulièrement dans des billets commentés par les lecteurs".
Le Larousse a tenu à ajouter ; synonyme du weblog.

« Web-log », un son pas particulièrement français. Le langage web a un penchant pour l'anglais , pensons e-mail ou chat (pas du minou là !). Et puis, un jour, une petite saveur de français sur la langue a donné du goût pour que le web résonne en français par son courriel et son clavardage. Alors, pas de surprise si je vous avoue préférer la francisation, transformant le blog en blogue. Oui, nous, on aime ça les « ue » en français !

Le Petit Robert n’a pas fini de courir pour nous suivre. Récemment, j’ai trouvé dans le blogue de Steve Proulx, journaliste du Voir et rédacteur en chef de la revue Urbania, un nouveau mot, bloguoïnomane. Il expliquait son état en ces mots :
"Bonjour, mon nom est Steve Proulx et je suis bloguoïnomane. Depuis presque un an maintenant, j'alimente un blogue de façon régulière. Oh, j’ai commencé de façon naïve, sans penser au lendemain, en me disant que je pourrais arrêter n'importe quand et puis …"
Puis, il est devenu accro. J'y vais de cette prédiction : en 2016 le dictionnaire adoptera bloguoïnomane et sa définition d’excès dans l’action de bloguer.

Mais en attendant, je suis encore surprise d’entendre des analystes aussi crédibles qu’un Jean-François Lisée avancer que, d’après consultation des blogues du matin, les gens pensent ceci ou cela. La masse silencieuse parle. Dans le temps de ma mère, c’était via les lignes ouvertes et parfois, les gens s’engueulaient ferme. Les blogues ont ceci de bon qu’on prend le temps de se tourner le crayon sept fois avant d’écrire. Pour ne pas dire des niaiseries ou si on en dit (comme moi présentement !), qu’elles soient bien senties !

Blaque à part, je suis très impressionnée par l’ampleur du phénomène. Il faut drôlement croire à son « je » pour s’avancer ainsi avec ses opinions, ses commentaires, ses informations. Si quelqu'un m’avait dit, voici un an, que j’oserais tenir un blogue, j’aurais répliqué « Bais, voyons donc ! » .

Tout a commencé par mon intérêt à lire les articles sur le site Voir. Je lisais quantité de chroniques ou de reportages, attentivement, très attentivement et pourtant, même après une année d'une telle lecture, je ne connaissais toujours pas la personne cachée derrière son texte. Il faut dire que le texte journalistique a quelque chose de froid pour la rigueur à rendre compte. Et puis, forcément, puisque c'est très en évidence, j’ai découvert que chaque chroniqueur (ou presque) tenait un blogue. Quelques semaines à avaler goulûment du blogue, à réagir aux commentaires et voilà, c’était presque des amis !

J'exagère un peu pour l'amitié mais chose certaine, il y a rencontre. Le blogueur (prédiction : en 2010 dans le Petit Robert) dévoile ses goûts, ses opinions et partage une mine de renseignements. Il s’ouvre. Et cette ouverture est une invitation implicite aux lecteurs à s’ouvrir. Entre gens ouverts, les idées circulent, les informations aussi. C’est un partage respectueux et de là un apprentissage possible. On apprend un de l’autre. Si je me suis mise à aimer ces antres où l'on parle au "je", c’est aussi parce que j’aime les coulisses, la face cachée du paraître me captive outre mesure. Vous allez me dire, on appelle ça de la curiosité. Oui et je l’assume.

N’empêche, qu’il y a quelque chose d’encore nouveau pour moi de se faire des amis, des alliés derrière un écran. Ça, si on me l’avait dit quand j’avais sept ans, j’aurais certainement répondu « Je vous crois pas ! » (on est plus direct quand on a 7 ans !).

Alors, si comme moi vous aimez les coulisses, les dessous, tout ce qui ne se dit pas sous le couvert de l’officiel, on est fait pour s’entendre. Si vous êtes en quête perpétuelle de trésors à lire, si vous aimez échanger sur la lettre dans son sens large, suivre le monde littéraire qui fourmille de créateurs fous d’imagination, si vous aimez vous mesurer via des concours littéraires (que je vous communiquerai avec plaisir) ; bienvenus ici, vous êtes à la bonne place !

Le frottement des opinions crée des étincelles qui donnent de la lumière afin d’y voir plus clair.

Curieusement vôtre,

Venise

mardi 24 avril 2007

Ma chère Simonne, c'est à ton tour ...


Si je vous dis qu'elle était féministe, pacifiste, syndicaliste, conférencière, écrivaine. Si je vous dis qu'elle a étudié la réalisation, la littérature et la sociologie en même temps qu'élever sept enfants ! Vous vous dites « Ce n’est pas possible ! » eh bien, rajoutez-y qu'elle avait comme époux un Michel Chartrand et vous avez devant vous une femme vaillante, Simonne Monet Chartrand. Syndicalisme et pacifisme ne riment pas toujours ensemble, or, cette femme de cœur les a mené de front, sa bibliographie en faisant foi avec deux livres sur la paix (ce qui lui a mérité le titre d’artiste de la paix de 1991).

Aujourd’hui, c’est la femme écrivaine qui m’intéresse, celle qui a étalé sa vie en 4 tomes. Celle qui a inspiré la télésérie où j'ai eu l'honneur de jouer un troisième rôle. J'avoue que depuis ce jour, et j'espère que Simonne me le pardonnera, il m'arrive de visualiser Geneviève Rioux à la place de Simonne. Faut dire que physiquement ces deux femmes se ressemblent étonnamment. L'actrice dit avoir lu et relu "Ma vie comme rivière" pour saisir la fibre intime de cette infatiguable humaniste qui s’y livre tout d’un bloc sans aucune censure. D’ailleurs, Michel Chartrand apportait son grain de récitences vis à vis ce qu’il appelait l’impudeur de sa femme qui voulait publier leurs lettres d’amour. Elle lui répliquait ; qu'avons-nous à cacher ? Nous sommes tous pareils et ce qui compte, n'est-ce pas de partager tous ensemble notre vécu afin de s'aider à mieux se comprendre ? Elle a eu gain de cause ... malgré qu'il aurait été malaisé pour M. Chartrand de lui retirer ce qu'il lui avait si aimablement écrit ! À travers plusieurs lettres reproduites de son autobiographie, on apprend à l'aimer en se penchant vers sa voix intérieure (d’ailleurs, les lettres au « je » font souvent cet effet, vous ne trouvez pas ?).

Cette âme pionnière a été la première à placer l'authenticité en tête des valeurs d'une société et elle s'est battue pour cette cause qui en contenait bien d'autres. Suite à la lecture de cette saga vécue, j'ai eu la forte impression de la connaître intimement au point d'éprouver l’envie irrésistible de l'appeler "Chère Simonne".

* * *
Dites-vous que je ne suis pas la seule à être tombée sous son charme, la différence est que Bernice Hamel, présidente de la Fondation pour les arts et la culture du Bassin de Chambly a mis son admiration à exécution. Elle est l'initiatrice d'une soirée hommage à la grande dame en l'Église de Richelieu, sisse à Richelieu, ville où madame Monet-Chartrand a terminé ses jours.

Les productions Sous la dentelle en collaboration avec la Ville de Richelieu présentent un grand spectacle bénéfice "Le Grand amour Monet-Chartrand" au profit de la bibliothèque de Richelieu qui porte d’ailleurs son nom. Il y aura, entre autres, une mise en lecture des lettres de Michel Chartrand et une chanson interprétée en clôture par le comédien Jean L’Italien, appuyé de quelques choristes.

Jeudi le 26 avril – 19 h 30
Billets 20 $ (pour une bonne cause !)
Église Notre-Dame-de-Bonsecours de Richelieu
Info à l'hôtel de ville de Richelieu, 200, boulevard Richelieu
Pour informations : (450) 658-1157

Ma chère Simonne, c'est à ton tour de te laisser parler d'amour !

Venise

Cher anonyme

Je vais tenir pour acquis qu'il ne faut pas prendre pour acquis !

Donc, cher anonyme, merci ! (en passant, c'est la première fois que je remercie un anonyme, j'imagine qu'il y a un début à tout). Si vous avez tenu à votre anonymat j'espère que ce n'est pas parce que vous m'avez repris car sachez que, bien au contraire, je vous en suis reconnaissante. J'aime apprendre !

La vie est un "work in progress" ou une tâche continuellement en cours d'exécution, et si quelqu'un a une meilleure traduction de cet adage de langue anglaise, je suis grande ouverte car ...

... il ne faut jamais rien tenir pour acquis !

Venise

lundi 23 avril 2007

Que cache la coquille ?

« De l'éditeur à l'imprimeur, du correcteur au typographe en passant par la traduction, les étapes pour mettre un texte en valeur sont nombreuses et riches en savoir-faire insoupçonnés ».
Tiré du site de la JMLDA.


Je n’en doute pas ! On écrit un court texte et au mieux, on a tout son temps et malgré cela, il arrive que des coquilles s’y faufilent. Ah, ces damnées coquilles ! En passant, pourquoi appeler ces erreurs typographiques « coquilles » ? J’imagine que cela a un rapport avec l’imprimerie rudimentaire d’autrefois. Si quelqu’un peut nous le faire savoir précisément, nous apprécierions, chère personne, que vous passiez le mot !

Je continue sur le texte et sa coquille, ce mot qui sonne gentil mais qui veut bel et bien dire « erreur ». Quand on tient entre ses mains un livre pour lequel on a déboursé presque trente dollars, évidemment qu’on s’attend à pas moins que de la perfection. Je ne sais pas si j’ai joué de malchance ces derniers temps mais j’ai déniché plusieurs coquilles dans un livre prêté et un autre que j’ai choisi soigneusement. Je suis un peu estomaquée, je l’avoue. Je le répète, c’est peut-être de la malchance ou mon regard est plus aiguisé qu’auparavant, je n’en sais trop rien.

Mais voilà, cela m’a donné le goût d’aborder le sujet avec vous en vous demandant si cela vous arrive et si oui, quel effet cela vous fait-il ? Sommes-nous trop sévères ? Il faut peut-être vivre avec nos mœurs où la rapidité d’exécution est inhumaine. D’autant plus, et cela il faut le dire, que ces coquilles empêchent rarement la compréhension du texte.

Et puis, qu’est-ce qui différencie la faute d’orthographe de la coquille ? Sauter un « de » par exemple ; est-ce de l’ordre de la coquille ou de la faute ? Si on en trouve deux ou trois (faute ou coquille) dans le même chapitre, faut-il le mentionner à l’éditeur ? Je suis là à poser la question et en même temps j’y réponds (vous avez remarqué que se poser une question nous amène souvent droit à la réponse). J’imagine que oui pour les potentielles ré-éditions. En tout cas, je ne l’ai jamais fait parce qu’auparavant je n’en détectais pour ainsi dire jamais ou si rarement que c’était négligeable.

… j’étais à relire mon texte TRÈS attentivement afin d’y repérer la moindre coquille (¨ô honte sur moi !) quand j’ai entendu par ma fenêtre ouverte un drôle de « Gloup Gloup Gloup » … je me suis levée et j’ai aperçu trois dodues dindes sauvages. Vous avouerez que ça mérite une mention !!!

Demain, je vous entretiens « blogue » parce que la place du blogue, ce n’est pas de la blague !

Coquillement … Oups ! Coquinement vôtre,

Venise

dimanche 22 avril 2007

Le passe-mot : un trait d'union entre les amants de la lettre !

Nous y voici à cette inauguration du Passe-mot, à la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur (JMLDA) !

Vous ne trouvez pas que la journée est bien choisie quand on porte la lettre dans son cœur … ou dans son bec !? Remarquez l’oiseau sur l’affiche officielle de la JMLDA et, du coup, ne manquez pas le sourire de l’homme heureux qui va bientôt la décacheter.

« Le livre, un corps pour l’imaginaire » est la phrase-thème de la 12e édition. Je ne sais pas qui l’a pondue mais je la trouve inspirante. Elle donne le goût de se précipiter sur son imaginaire pour lui donner un corps ! Parce que rencontrer l’imaginaire des autres, c’est bien, mais rencontrer le nôtre, n’est-ce pas tout aussi excitant ?

Une autre phrase m’a frappée « Ce minuscule objet qui renferme toute la mémoire du monde ». Celle-ci on en connaît l’auteur, Dany Laferrière, ce prolifique écrivain, qui sera parmi nous cet été aux Correspondances d’Eastman (Est-ce que je vous l’apprends ?). Oui, toute la mémoire du monde. Ça me rejoint ! Tiens … est-ce que vous vous souvenez ? Fouillez un peu votre mémoire, vous trouverez (ou ne trouverez pas !) que la mémoire est le thème de la prochaine édition des Correspondances. Eh oui, quel hasard !

Pour ceux qui aiment justement ne rien laisser au hasard et veulent profiter au maximum de la Journée mondiale du livre, eh bien, je vous conseille d’aller fouiner sur le site de la JMLDA : jmlda.qc.ca/activitesregions.aspx. D’un petit clic, vous y trouverez ce qui se passe de bon et de beau près de chez vous, le plus souvent dans une librairie ou une bibliothèque. Et à vous qui aimez expédier des cartes postales (la lettre express) – oui, je prends pour acquis que vous aimez écrire et expédier des lettres ! - il y en a une à votre disposition sur le site. Aujourd’hui, faites-en un abus J, c’est ravigotant pour la santé de votre corps imaginaire ! En plus, ça entretient les liens amicaux.

Et vous ? Oui, vous là, est-ce qu’elles vous inspirent ces phrases racoleuses sur le livre ? En avez-vous d’autres, des juteuses, des meilleures ou des plus goûteuses ? Nous sommes ici ensemble pour se passer le mot.

Bon, je m’apprête à signer « Venise » mais qu’est-ce que ça vous dit Venise, à part une superbe ville d’eau et de gondoles en Italie ? Si vous voulez me connaître, allez me rendre visite sous « Qui est Venise ?» sinon, pour le moment, dites-vous que je suis l’amie des Correspondances et que j’ai élu Eastman, village de mes amours.

Venise

mercredi 18 avril 2007

Journée mondiale du livre : on court les concours !

Vous aimez les concours littéraires et y paraît que vous avez toute pour ?
Vous avez la mine haute et aimez garder la forme !

Le 23 avril, la Journée mondiale du livre est une mine d’or de concours littéraires ! En voici un juste pour vous qui aimez la liberté. La librairie GGC de Sherbrooke fait confiance à votre inspiration en vous laissant entièrement libre du sujet pour un texte court (maximum 700 mots). À remettre en mains propres ou par courrier postal* le 23 avril, inclusivement.

Rien à perdre, tout à gagner !
100 $ de Chèque-cadeaux de GGC (Imaginez votre lecture assurée pour les prochains mois !)
Votre texte affiché chez GGC – pendant 3 semaines

Le suspense : le gagnant sera dévoilé le 15 mai.

À vos plumes … Prêt … Écrivez !

* Adresse de GGC 1567, rue King Ouest – Sherbrooke – J1J-2C6