Les deux premières vont à tout seigneur, tout honneur : Mélanie Gélinas, notre Recrue du mois. Quand on dit en profondeur, eh bien, vous en aurez là un exemple patent et pétant de vérité. J’espère que vous serez curieux, et plus grande sera votre curiosité et plus grande sera votre satisfaction. C’est ici pour la première (deux parties) menée par Catherine Voyer-Léger et ici pour la deuxième de Caroline Verstaen.
J’en ai une autre, en provenance direct du Québec, une « Made In Québec », un blogue que l’on vient à l’instant d’apporter à mon attention. L’interviewé est Ginette Lachance, rédactrice, réviseure et auteure, et pour résumer l’entrevue, je clamerai un tonitruant « Et pour l’amour de notre langue ». C’est ici et l’entrevue est menée par Jean-Luc Doumont.
* * *
Moi qui aime m’attarder au sens des mots, je trouve curieux que le verbe entrevoir signifie quasiment le contraire de l’entrevue ; Voir à demi, indistinctement ou trop rapidement. Ce n’est certes pas ça que l’on désire en entrevue !
Autre fait tout aussi frappant si on s’y arrête, les trois entrevues ci-dessus se sont déroulées sans que les personnes ne se soient vues … même pas entrevues !
3 commentaires:
Madame,
Laissez-moi répondre à votre message récemment publier. En premier, je vous remercie d'avoir pris le temps de consulter mon site. En second, sachez que j'habite le Lac-Saint-Jean et quand les auteurs habitent Montréal, Québec ou une autre région, je ne peux me permettre de me déplacer pour une entrevue (de visu) qui durera 30 minutes. Mon site Internet est bénévole et j'ai des obligations professionnelles aussi au Lac-Saint-Jean. J'offre cependant, deux possibilités d'entrevues, soit par courriel ou par téléphone, comme bien des journalistes fonctionnent. Je suis d'ailleurs journaliste et je peux vous dire que l'on se déplace rarement. J'espère vous avoir éclairé.
Amitiés,
Jean-Luc Doumont
@ Monsieur Doumont : Je trouve tout à fait normal qu'une entrevue se passe par écrit. J'apportais seulement à l'attention combien la Vie évolue plus vite que les mots. Le mot "entre-vue" dans le sens d'entre-voir est partie à la source de deux personnes qui se voyaient pour s'entretenir ensemble. Cela ne se passe presque plus comme ça, à la grandeur du pays. Votre explication m'est apparue un peu justificative, voilà pourquoi je le précise. Si ma remarque a entraîné une confusion, c'est bien malgré moi.
Madame,
Ma réponse n'était pas du tout "justificative" mais explicative. Pour mieux comprendre comment se passe la vie d'un site Internet. Moi j'adore faire des entrevues "en réel". Mais parfois, faute de temps et de budget, il faut faire avec les moyens de communication que nous connaissons. Par exemple, Marie-Christine Bernard, auteure de "Mademoiselle Personne" j'ai réalisé l'entrevue en réel. J'en garde de cela une merveilleuse rencontre, inoubliable, pareille pour Gilles Valiquette qui s'est faite au téléphone.
Rassurez-vous, il n'y a eu aucune confusion. D'ailleurs, je reviendrai souvent visiter votre site.
Le seul but du site est de donner une porte ouverte aux livres, qui est souvent oublier dans les médias traditionnels. Je suis auteur de romans, donc je comprends les auteurs. Si les médias ne parlent pas du fruit de notre travail, il ne se vendra pas. Donc, presque impossible d'en sortir en second. Je le fais encore une fois, bénévolement et je refuse systématiquement les demandes de groupes publicitaires, car je souhaite que le site soit accessible très simplement. Les 5500 visteurs uniques par semaine qui visite mon site m'en sont reconnaissant pour cela entre autre.
Je dis " Site " et non " Blogue ", parce que pour moi il y a une différence. Un blogue est comme un journal intime à grande échelle. Lorsque l'on regarde MIQ, c'est tout le contraire.
À bientôt et au plaisir de vous relire.
Jean-Luc
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