Le libraire nous annonce que la littérature aime le cinéma … euh, non, c’est l’inverse, mais ça revient au même ! Le libraire a fait son annonce, je vous fais la mienne : « Venise aime le cinéma basé sur des romans ou des nouvelles ». Et je le prouve en plus ; en deux semaines, j’en ai vu deux. Quand la salle de cinéma est à une demi-heure de roues, c’est probant. Avant-hier, j’ai vu « Entre les murs », ce film très spécial pour ses caméras installées sur une assez longue période dans une « vraie » classe avec de vraies élèves, et un vrai prof (c'est Bégaudeau, l'auteure du livre). Évidemment, il y a du faux basé sur du vrai et du vrai basé sur du faux, pas moyen de le démêler mais ça sonne vrai. Si je vous ai mêlé avec mes vrais ou faux, ma critique sur le site Voir pourrait vous démêler.
Il est en nomination dans la catégorie meilleurs films en langue étrangère: Entre les murs, film français de Laurent Cantet réalisé à partir du livre de François Bégaudeau, Palme d’or de Cannes. François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Il n'hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales… jeu dangereux.
De celui-là, je vous ai parlé récemment, mais au cas où cela ne vous aurait pas frappé, ma critique est toujours sur mon blogue Venise du Voir.
L’étrange histoire de Benjamin Button (The Curious Case of Benjamin Button), tirée d’une courte nouvelle de Francis Scott Fitzgerald où un homme âgé rajeunit plus les années avancent. Les choses se compliquent lorsqu’à 50 ans, il (Brad Pitt) tombe amoureux d’une femme (Cate Blanchett) qui en a 30.
Voilà qui était pour les deux que j’ai vus, mais j’aurais pu aller en voir plein d’autres. Et peut-être que VOUS, c’est ce que vous avez fait. Ceux-là, ils vous disent quelque chose ?
Harvey Milk (Milk), le film s’inspire de plusieurs essais sur ce pionnier de l’activisme gay. Conseiller municipal à San Francisco, Harvey Milk, incarné par Sean Penn, est le premier homme politique américain à avoir parlé ouvertement de son homosexualité. Il fut assassiné, avec le maire de la ville, en 1978.
Slumdog Millionaire, librement adapté des Fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devint milliardaire, de Vikas Swarup. Ce film réalisé au Royaume-Uni raconte l’histoire de Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, qui est sur le point de remporter la somme de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie.
Je viens de réaliser que Inukshuk l'a vu et a beaucoup aimé.
Le liseur (The Reader), adapté du célèbre roman de Bernhard Schlink, montre un jeune étudiant en droit allemand découvrant, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, que son amour de jeunesse aurait été impliqué dans les crimes nazis. Kate Winslet et Ralph Fiennes y partagent l’écran.
Doute (Doubt), adaptation d’une pièce de théâtre de John Patrick Shanley. En 1964, la directrice d'une école catholique du Bronx, une sœur aux méthodes de discipline sévères, accuse de pédophilie un prêtre populaire. Le film s’appuie sur le duo Meryl Streep et Philip Seymour Hoffman.
La duchesse (The Duchess), adaptation de la biographie de Georgiana de Devonshire, écrite par Amanda Foreman. Mariée à 17 ans au duc de Devonshire, Georgiana séduit très vite la haute société. Pourtant, derrière cette image flamboyante se cache une femme délaissée par un époux – seul homme insensible à son charme – qui lui préfère sa meilleure amie, Elizabeth Foster, et lui impose un ménage à trois. Georgiana, mène toutefois une vie mondaine trépidante et décide de se lancer dans la vie politique au côté du parti libéral. Keira Knightley tient le rôle principal.
Les noces rebelles (Revolutionnary Road) est adapté du roman de Richard Yates. Au milieu des années 50, un couple de banlieusards qui ont tout pour être heureux sont confrontés à un dilemme: écouter leurs désirs ou s'adapter à la société. Nous retrouvons le duo de Titanic, Kate Winslet et Leonardo DiCaprio.
Et je rajoute cette catégorie pour mon mari, pour lui faire plaisir. Pour qu’il se sente important surtout : Dans des catégories plus techniques, nous pouvons noter certaines adaptations de bandes dessinées comme Batman ou Iron Man.
Les descriptions de films viennent du site Le Libraire.
4 commentaires:
Le phénomène n'est pas nouveau, mais les résultats ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Il m'est arrivé parfois d'être déçu par certaines adaptations et parfois d'être agréablement surpris. La dernière en lice, c'est Le liseur. J'avais aimé le livre, mais le film va encore plus loin. C'est à voir.
Je n'en ai vu aucun mais plusieurs me tentent... Le liseur, en particulier, je crois que l'image de Kate Winslet pour Hanna va m'apporter ce que je n'ai pas su aller chercher dans le livre. Je verrai aussi Benjamin Button. J'attends presque toujours en DVD, surtout pour les films américains vu qu'ici, c'est presque impossible de les voir en VO et de par mon métier, j'ai la vilaine déformation de porter une attention particulière aux lèvres des gens quand ils parlent... résultat, je manque virer folle dans les traductions!!
@ Réjean : Un film qui va plus loin que le livre ? C'est un cas d'espèce. J'exagère mais c'est vrai que c'est rare. Plus loin qu'une nouvelle, va, mais qu'un roman !
Le liseur. S'il y en avait pas tant de bons à l'affiche aussi. Une vague de fond.
Peut-être que ce sera en vidéo alors, le cinéma est bien loin de ma colline. Mais l'occasion fait le larron, je laisse donc la porte ouverte. Le Liseur y entrera peut-être.
@ Karine : Le liseur en particulier ? Eh bien, j'espère que tu tiens compte de l'opinion de Réjean, il a un très bon jugement.
J'imagine que n'importe qui se concentre sur les lèvres pendant une traduction peut raser la folie ! C'est de ne pas pouvoir t'en empêcher qui est le problème. Tu fais du zèle, laisse ton métier à l'école ;-) ... (facile à dire !)
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