Trop de bonnes nouvelles pour me confiner au silence. De toutes manières, vous n’entendrez pas ma voix nasillarde déformée par une sinusite carabinée (les antibiotiques travaillent fort !).
Premièrement, moi qui aie terminé Paul à la pêche hier (c’était mon Prix de consolation d’être malade !), j’apprends que Paul à Québec est en nomination, en plus du Prix du Grand Public du Salon du livre de Montréal – La Presse, pour un deuxième : Le Grand Prix du livre de Montréal. D’après le dernier billet de Chantal Guy, ce serait une première pour un album de bande dessinée d’être en nomination pour deux importants prix littéraires. Ce serait le cas parce que l’album peut aussi se présenter sous la nouvelle appellation « roman graphique ». Qu’importe l’appellation, que je me dis, en autant qu’il y ait une histoire étoffée, c’est un roman, s’il s’y rajoute des dessins, eh bien, c’est merveilleux ! Un plus.
Il a de la compète à sa mesure, le Michel Rabagliati :
Michael Delisle (Prière à blanc, Noroît)
Dany Laferrière (L’énigme du retour, Boréal)
Monique LaRue (L’œil de la Marquise, Boréal)
Hélène Monette (Thérèse pour joie et orchestre, Boréal)
Nous ne supputerons pas trop longtemps sur le possible gagnant puisque son nom sera dévoilé dans 5 jours, soit le 16 novembre à 11 h dans une cérémonie à l'Hôtel de Ville de Montréal.
Des nouvelles fraîches de Marie-Sissi Labrèche qui sort son quatrième roman à La Courte Échelle « Psy malgré moi ». Son histoire s’adresse aux ados et je conçois très bien qu’elle ait trouvé le ton juste, tout en gageant que les adultes y trouveront leur compte. Il sera en librairie le 24 novembre, en attendant, je vous invite à l’écouter - et à la voir - (2 min.11) nous le présenter avec ses mots, ses mimiques et ... sa bedaine (oui, oui, elle est enceinte !).
Dernière nouvelle, comme dans une lettre, je termine sur nous (non, non, pas le nouvel album Nous de Daniel Bélanger !), Marc et moi serons à Nouvelle, en Gaspésie, aux alentours du mois de février pour présenter Miam miam fléau. Je vous en reparlerai d'ici là, mais aujourd'hui, c'était irrésistible, le mot nouvelle me transporte à Nouvelle.
15 commentaires:
J'ai hâte de voir si le jury, pour ne pas être en reste avec les Français, récompensera Laferrière.
J'espère que si jamais ils choisissent Laferrière, ce sera pour d'autres raisons que ne pas être en reste avec les Français.
Mais c'est bien simple, quand un roman commence à recevoir des prix, on dirait qu'un gros spot rouge fait clignoter le nom. Difficile parfois de ne pas en être aveuglé ... euh, pardon, influencé.
On verra. Et dans pas long.
Un signe de ta part et j'inonde le bureau du salon du livre de 7iles de courriels réclamant la visite de l'auteur de miam miam fléau.
Fin avril y a pu de neige par chenous...
Gaétan : On ne demande que ça, nous ! On se promettait de se balader à travers le Québec avec Miam miam fléau. Mais tu vois, en Gaspésie, c'est un jeune couple de restaurateur qui ont converti une vieille école en Café qui promettent de tout organiser. Nous les avons vues une seule fois cette été pourtant. Bien entendu, ils ne veulent pas que tout soit à nos frais. Le projet est que Marc aille dans quelques écoles, certaines ont du budget, ce qui servira à payer un peu d'essence et le gîte. Il y aurait aussi un souper avec des mets que l'on retrouve dans des BD classiques. Notre temps est absolument gratis !
Nous adorerions aller au Salon de Sept-Iles. Nous pourrions nous joindre à un kiosque collectif pour diminuer la location peut-être, car La Pastèque n'est pas présente. Trop de dépenses pour les entrées j'imagine. C'est bien légitime.
Nous sommes donc ouverts à toute proposition. Je te laisse sur une Bell affirmation : La distance n'a pas d'importance !
Vous avez raison pour le spot rouge...
Au fait, j'ai préféré Paul à la pêche plutôt que Paul à Québec. Et vous ?
Tout au long de ma lecture de Paul à la pêche, je me souvenais que vous l'aviez préféré. C'est un choix difficile, je les aime presque également mais ma préférence va à Paul à Québec.
Une seule histoire, forte, avec une montée, une progression dans l'émotion, en tout cas dans la mienne ! Paul à la Pêche, je vais en parler dans une couple de jours, est intéressant par sa polyvalence, va dans plusieurs directions.
Le dernier segment, appelons-le, la fertilité, a été mon plus fort. Faut croire que j'aime les extrémités ; la naissance et la mort !
Vous avez eu une primeur, cher Réjean.
J'en prends note....
J'espère de tout coeur que Rabagliati va l'emporter! Ce serait un beau pied de nez pour un genre qui a longtemps été considéré comme un "sous-genre".
Et aussi, parce que j'aime d'amour Paul et ses aventures :)
Que j'aime les déclarations d'amour !
On veut un pied de nez ... on veut un pied de nez !
:-)
Au fait, pour marie-Sissi, c'est plutôt une partie d'un tout. Une série Épizzod en 12 tomes qui sortent au deux semaines, si je ne m'abuse.
Les finalistes au prix des collégiens sont sortis. Je vous laisse les découvrir sur le site officiel refait. C'est tout ce qui a été refait d'ailleurs...
Bon. Merci Réjean. Ils ont mis leurs efforts dans un nouveau look de site plus moderne, plus jeune...
Cinq titres***, oui pourquoi pas ces cinq titres, si ce n'était toujours les mêmes qui les choisissent. J'imagine qu'ils pensent qu'ils ont fait leur Devoir.
(*** J'ai commandé "Le discours sur la tombe de l'idiot" de Julie Mazzieri, je l'attends toujours).
Qu'y pouvons-nous, sans se rendre malade ? Je sais maintenant qu'on a pas droit au chapitre, encore moins au roman. Et encore moins les jeunes collégiens.
Merci de résumer la situation de si belle façon. Je sens qu'on ne refera pas le débat de l'an passé. J'attire quand même votre attention sur une bizarrerie à mon sens. Le roman de Laferrière est présenté sous sa jaquette de Grasset, alors que le livre a été publié ici chez Boréal.
Bonne chance aux finalistes. Et, pour vous paraphraser, je souhaite que tous les collégiens fassent bien leur Devoir...
Réjean, je vais me trouver à suivre au moins trois de leur Devoir. J'en ai un de lu (Foi du braconnier), L'énigme du retour est maintenant incontournable et le Discours sur la tombe de l'idiot est commandé. Ça deviendra quatre si jamais j'ai une occasion de mettre la main sur Marquise (il finit par m'intriguer celui-là) mais je vais passer mon tour pour Joie.
Ce que j'ai hâte de voir aussi, c'est la couverture médiatique, va-t-elle rester aussi morte que l'an passé et que même présentement ? Je veux dire, est-ce qu'il y aura que le Devoir qui fera le sien ?
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