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mardi 26 janvier 2010

VRAC Sucré Salé

Deux jours que je passe à un poil d’écrire ce VRAC. La vie, c’est prenant n’est-ce pas ? Il y a la vie oui, mais pour être tout à fait honnête, il y a que plus je lis, moins j’écris. Personne n’a encore trouvé moyen de faire les deux en même temps !

Cri de ralliement
J’ai lu un cri de ralliement envers la littérature québécoise. Ne comptez pas sur moi pour le passer sous silence ... malgré le contexte dans lequel il a été écrit (je m’explique à la suite).

Ouvrez n’importe lequel de ces livres à n’importe quelle page : Dickner n’écrit pas comme Plomer. Laverdure et Pellerin, ça n’a rien à voir. Entre Allard et Fortier, impossible de se tromper. Tous ces jeunauteurs (sic) ont une plume distincte, une personnalité propre. Et ça se passe dans l’Arctique, dans les Caraïbes, à Rivière-du-Loup, Tokyo, Saint-Élie de Caxton, Saint-Pétersbourg, Bay City, Hong Kong, Laval, dans un dépanneur Couche-tard… Qui a dit que la jeune littérature était centrée sur elle-même et ne parlait que du Plateau-Mont-Royal ?

Mots de Stéphane Dompierre dont le dernier roman Morlante est en nomination pour le Grand Prix littéraire Archambault. Dans « Côté Blogue, chaque auteur en nomination écrit un billet. En parlant de Archambault ...

Mon dernier achat
J’ai commandé un jouet chez Archambault et un malentendu a fait que je n’ai pas été averti de son arrivée et ils ont eu la gentillesse de le recommander. Comme je l’ai grandement apprécié, je me suis dit, achetons Les révolutions de Marina (ils le tenaient) et quant à y être, Vu d’ici tout est petit de Nicolas Chalifour. J’ai demandé l’aide d’une commis*, j’étais pressée et parfois, le roman n’est pas bien rangé. Je lui ai dit que ce titre était finaliste du Prix des Libraires. J’ai dû le répéter trois fois, elle comprenait toujours Grand Prix Archambault. Je lui ai donc appris l’existence du Prix des libraires qu’elle ne connaissait pas du tout, non plus l’Association des libraires. Je lui ai recommandé de s’informer, que les libraires d’Archambault votaient dans le cadre de ce Prix.

Je n’en reviens pas encore qu'elle n'avait aucune idée de tout cela ! Marc me dit, elle est jeune, sois clémente (parce que patiente, je l’ai été !), elle vient peut-être d’arriver dans cette section. Peut-être oui, n’empêche que la responsabilité d’Archambault serait au minimum d’informer ces libraires. (Je l'ai appelé commis », pas libraire).

Une de nos auteures, fer de lance de Michel Lafon
Michel Lafon, pas Robert Lafond. J’ai été un moment à les confondre.

« Le plus gros succès d'édition de la maison Michel Lafon, c'est chez vous que je l'ai trouvé. C'est avec Anne Robillard, qui a vendu un million huit cent mille exemplaires. Je fais le tour de la France avec Mme Robillard et les admirateurs arrivent habillés en chevaliers. »

Impressionnant n’est-ce-pas ces mots cueillis de la bouche de M. Lafon ? Si vous voulez mieux connaître cet éditeur qui proclame ne vraiment pas aimer l'élitisme, le voici en entrevue avec Christiane Charette.

Mon chroniqueur préféré
Je sais que plusieurs le suivent. Je laisse traîner le lien ici, seulement pour ceux qui ne le suivraient pas, à mes yeux sa dernière chronique est de toute beauté ; un ton senti, plein de noblesse et de justesse. Je l’aime autant comme chroniqueur, ou même sinon plus comme chroniqueur que comme écrivain, et je nomme Nicolas Dickner, lui aussi finaliste du Grand Prix Archambault.

Directrice littéraire ou marraine aimante ?
Une histoire d’amour derrière l’histoire de Miss Pissenlit. Une belle histoire d’autant plus que vraie, entre une écrivaine - Andrée Poulin et sa directrice littéraire, Marie-Josée Lacharité de chez Québec Amérique.

11 commentaires:

Pierre H.Charron a dit...

J'aime beaucoup Dickner, l'auteur et le chroniqueur

Trader a dit...

Je suis moi aussi Dickner dans sa colonne de Voir.ca. C'est d'ailleurs le seul que je lis dans cet hebdo culturel.

Mais il ne faudrait pas oublier Louis Hamelin dans l'édition du samedi au Devoir. Très fort.

Andrée Poulin a dit...

Ah mais qu'il est beau (et sobre et simple) le texte de Nicolas Dickner sur Haïti. Je ne connaissais pas sa chronique. Merci de la faire connaître.
Andrée

Venise a dit...

@ Pierre Quand on aime un auteur et qu'il est chroniqueur, on le visite plus souvent !

Venise a dit...

@ Trader : Il m'est arrivé de lire quelques chroniques de Louis Hamelin, et franchement, je devrais prendre l'habitude de le suivre. Merci de l'apporter à notre attention.

Venise a dit...

@ Andrée : Je suis contente ! D'après les deux premiers commentaires, je commençais à croire que tout le monde connaissait sa chronique Hors Champ !

Nous partageons la même impression sur ce texte en particulier, sobre, tout en retenue.

Louis a dit...

Concernant le Prix des libraires, il m'est arrivé la même anecdote l'année dernière. Pourtant, j'ai posé la question à une libraire, et non à un caissier ou un tout autre employé. Il faut croire que chacun vend sa salade du mieux qu'il le peut.

Venise a dit...

Louis : Cette jeune femme était supposément libraire (mais, mérite-t-elle ce titre ?), et c'est en toute candeur qu'elle m'offrait sa salade, pensant qu'il y avait qu'une salade dans tout l'univers.

Petite note : J'ai rajouté Ta citadelle des livres à ma liste de blogues.

Unknown a dit...

Au sujet des Prix littéraires...Je pense qu'il ne fait pas jouer la guéguerre Archambault/Renaud-Bray parce qu'un libraire ignor l'existence d'un finaliste du Prix des Libraires. Je peux te dire que cette année, Renaud-Bray, pour 2 des finalistes, ne les avait en stock que dans 4 et 5 succursales sur 23. Et cela a valu de l'annonce de la liste préliminaire à la consécration du vainqueur. Ce qui signifie que en allant chez certains Renaud-Bray, tu n'aurais même pas pu obtenir certains des livres finalistes. Et cela, même si le vendeur l'aurait connu...:-)

Venise a dit...

Pierre : Ce n'est pas parce que je décris une situation dans une librairie que j'en vise automatiquement une autre. Je ne nourris aucune guéguerre et si un jour, je suis mal servie par exemple à la Biblairie GGC, je pourrais en parler si ça me chante ou surtout si ça me frappe et je ne diminuerai aucune autre librairie pour autant.

J'achète le moins possible dans les librairies non indépendantes (en ce sens, j'évite Renaud-Bray), mais ça fait trois fois que j'achète chez Archambault en un an (ils ont la qualité de tenir longuement certains titres québécois), et les deux fois, les commis semblent complètement perdus. Ou indifférents.

J'ai fini par m'habituer d'aller dans des librairies où il y a des libraires dont le métier est encore de se tenir au courant, de se passionner et ainsi pourvoir te guider. Il en existe. Chez Raffin sur la rue St-Hubert, pour ne nommer qu'eux.

Venise a dit...

Pierre : Je rajoute que si tu remarques deux liens dans ma liste de blogues : celui de la librairie Vaugeois à Québec et celui de la librairie Monet à Montréal (Le Délivré), ça donne une bonne idée de libraires passionnés et passionnants !