lundi 28 juin 2010
De fil en chas d'aiguille
Masse critique
Les blogues québécois sortent de l’ombre et sont de plus en plus considérés par les maisons d’édition. En autant que l’on soit inscrit chez Babelio (c'est leur initiative d'ailleurs), et qu’on tienne un blogue, on peut recevoir des exemplaires de presse des maisons d’éditions participantes. La condition ? S’engager à en parler sur son blogue et sur Babelio dans un délai d'un mois. Je me suis inscrite, même si je reçois déjà des exemplaires de presse de temps en temps, j’aime faire partie de la masse !
Appel de textes pour la revue Zinc (Marchand de feuilles)
En 1964, la galerie Bianchini de New York présentait American Supermarket. C’est cette exposition qui a rendu la soupe Campbell de Warhol célèbre. Et cette canne de soupe, on peut encore l’acheter au supermarché du coin. Car il y a de l’art dans les rangées du supermarché. Et il est temps d’y trouver un peu de littérature.
Ils cherchent des nouvelles, essais, récits, poèmes, photos et illustrations pour un numéro spécial sur le supermarché, les rencontres qui y sont possibles, la meilleure glace à la pistache, l’horreur des aliments modifiés génétiquement et les espaces spécialisés pour nos amis les crudivores. Le supermarché, c’est un passage obligatoire où cohabitent le melon à cornes et le pain tranché, c’est l’endroit idéal pour se conscientiser et pour culpabiliser aussi.
Soumissions par courriel à : revuezinc@gmail.com
Les textes doivent compter entre 5 et 10 pages (simple interligne) et être accompagnées d’une notice biographique et de votre adresse postale.
Mieux connaître Marchand de feuilles :
Incubateur des écrivains de demain, nous publions des auteurs résolus à enrichir notre culture et notre paysage littéraire avec des textes novateurs et insolites.
1960
Hé, qu’il s’en est passé des « choses » culturelles en ces années 60. Bien obligé de le constater : Leméac a fêté son demi-siècle voici quelque temps, y me semblait l’an passé mais là, sur leur site, oui oui, j’ai bien dit leur site Internet (certains pensent encore qu’ils n’en ont pas !), on y dit que la maison existe depuis 1957.
Cette année, c’est au tour de Hurtubise HMH d’atteindre le demi-siècle, et ça fête en grand, sous forme papier et sous forme numérique :
Papier : En 1960, après avoir participé à la création de la revue La Relève et accouché des éditions de L'Arbre, Claude Hurtubise fondait les éditions Hurtubise HMH. Afin de souligner les 50 ans de leur existence, ils publient Histoires de livres, un ouvrage collectif ...
Numérique : Ils font le saut dans le monde virtuel, et pour leur 50e anniversaire, ils offrent dorénavant une cinquantaine de titres en format électronique.
Et même si ce n’est pas à proprement parler littéraire, Le théâtre La Marjolaine, juste à côté de chez moi, fête aussi son demi-siècle cette année !
Où j’en suis ?
Comme toutes les fois où je fais silence quelques jours sur le Passe-Mot, je ne suis pas portée à lancer une critique, celle de Sombre peuple en l’occurrence. J’ai le goût de reprendre le fil avec du plus personnel, et je me rabats sur du « vrac » pour m’y faufiler. Cette fois, mon vrac fut si consistant, qu’il ne reste que quelques lignes pour mon petit (chas) « moi ».
Je tenais juste à dire que je lis plus qu’il n’y parait, et que j’écris plus qu’il n’y parait. Je lis de plus en plus de bandes dessinées et je touche aux livres jeunesse. Et quand je n’écris pas sur l’amour, je collabore aux textes du prochain opus de Marsi où on retrouvera plus de mots que dans Miam miam fléau. Ou encore, je me voue à mon service de correspondance pour ceux qui aiment recevoir une lettre au lieu d’une facture. Et, en plus je mijote un projet personnel ... mais je mijote trop, je devrais bientôt retirer du feu, et y goûter. À suivre ...
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12 commentaires:
On m'a fait la même proposition il y a peu de temps.
Mais je suis incapable de faire une critique de livre d'une manière ou d'une autre. Si-si.
Et si je m'y mettais, ça prendrait trop de temps pour trouver les tenants et les aboutissants d'une oeuvre et en faire un compte-rendu duquel je ne rougirais pas.
Ou encore je fais une critique qui ne passe pas par les ornières habituelles et là, ça n'intéresse personne...
Le site lui-même déborde de critiques de livres, tellement qu'on s'y perd.
Faque je ne recevrai pas de roman "gratis" par la poste.
Comme quoi, il y en a qui save y faire - comme toi - et d'autres qui rament et s'enlisent... Pas de blague.
;)
Oké, je prends le compliment, pourquoi je prendrai pas les fleurs, vu que parfois je prends les pots (pas de ta part bien sûr!)
Ne serais-tu pas un idéaliste qui te mène au perfectionniste, Trader ? Tu pourrais parler de tes lectures de l'angle qui te tentes, en tout simplicité comme tu le ferais dans ton salon avec des amis. Pourquoi pas ? Je vois les blogues littéraires comme un vaste club de lecture où ce qui s'y disait était sans prétention autre que celle d'échanger sur ses dernières lectures. En autant qu'on en parle !
Mais je dis pas ça pour partir un débat ou te convaincre tu sais. Juste pour exprimer comment je le vois.
Merci encore pour la fleur ! Je vais la mettre dans l'eau pour qu'elle reste belle.
Ton «chas» m'intrigue beaucoup!?! Ainsi, tout ce que tu écris ne paraît pas sur le Passe Mot ou sur le Pigeonographe?! Tu collabores avec Marsi?!?! Ton service d'écrivaine publique marche bien?! J'ai hâte d'en savoir plus, de même que sur ce mystérieux projet qui mijote... Je sens que je vais reprendre mon rôle de Big Editor et que je vais te faire touiller ça, moi, ce projet-là!!
Goûte, goûte et dis-nous si c'est bon pardieu!!! :) Depuis trois ans, je dis que je devrais me mettre à la BD et à la jeunesse...
C'est si plaisant de te lire, je serai plus que ravie lorsque tu nous parleras davantage de ce projet personnel. En attendant, je cultiverai ma patience.
Bais oui, Pierre-Greg, je collabore aux textes ! Comme je l'avais fait d'ailleurs pour sa nouvelle humoristique "Voltaire Côté". Maintenant, j'y collabore un peu plus, parce qu'il me fait de plus en plus confiance. Il sort son premier jet, et là, on discute un peu de vive-voix, mais le travail se fait principalement par écrit. C'est moins dur pour l'égo et ça donne le temps à l'autre de réfléchir. Tu devrais voir les pages de commentaires que je fais. Dernièrement, j'ai mis un 4-5 heures là-dessus. Et maintenant, j'attends la deuxième version mais je ne pense pas que c'est demain la veille, car Marsi est extrêmement accaparé par ses planches sur Partie de pêche (Glénat-Québec), l'étape du traçage m'apparait toujours aussi longue.
C'est certain, Pierre-Greg, qu'à la deuxième ou troisième qui sait (!), il va te demander (supplier ?) de la lire.
Pierre-Greg : j'ai oublié le mot "version" --- deuxième ou troisième version.
Jules : La jeunesse, ça aère l'esprit, c'est une vraie récréation. De toute manières, ton petit poussin va t'obliger à t'y mettre !
Karuna : Heureusement que tu es une jardinière de la patience (!) puisqu'aucune ligne n'est encore jetée sur papier. Les idées seulement. C'est déjà un pas ...
Vous avez dit partie de pêche?
Ginette : Un sourire et un clin d'oeil :-)
;-)
J'avais les mêmes questions que Pierre Greg, je suis content d'y trouver la réponse. Je viens de terminer l'élégance du hérisson, c'est tellement beau, c,est une des meilleures finales de roman que j'ai lues.
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