J’aurais quasiment le goût de vous dire ; allez voir dans quelle catégorie je me situe ! ... j’y pense, et pourquoi pas !? Ça ferait changement.
Ça vous permettra, si ce n'est pas déjà fait, de réaliser que nous sommes maintenant cinq à diriger le faisceau de nos critiques sur une seule œuvre (la recrue du mois), ce qui permet à la balance de l’équipe de s’adonner à trois repêchages et à trois chroniques : jeunesse, poésie, roman hors Québec. Une constante demeure : toujours des premières œuvres.
Je ne sais pas si vous l’aviez remarqué, à tour de rôle, un rédacteur s’occupe de résumer l’œuvre à La Recrue. L’idée est d’éviter de s’encombrer de cinq versions de résumés comme auparavant, où l’appréciation se diluait d’autant. Maintenant, les commentaires sont allégés, plus brefs, passant rapidement au cœur de l’opinion. Et si vous vous demandez pourquoi ne pas tout simplement afficher le quatrième de couverture, c est dans le but clair d’éliminer ces fois où le résumé de l’éditeur fausse la donne et pour y retirer l’aspect promotionnel.
Ce mois-ci, je relevais le défi de rédiger le résumé. Je dis « défi » car je n’ai pas trouvé l’exercice facile.
Recueil audacieux par son nombre de nouvelles : trente. Une citation en tête de chaque récit nous introduit dans la matière dense de ces flashs de vies. Après tout, « Il faut toujours avoir à nos côtés un désespoir prêt à nous ouvrir la porte », comme on peut le lire en tête de Poulet à la Georgette.
Qu’elle choisisse la narration à la première ou à la troisième personne, Hélène Ferland éclaire crûment divers personnages empêtrés dans leur destin tortueux. L’auteure ratisse large, allant ainsi du thème de l’enfant victime de l’adulte, abordé sous différents angles, à celui de femmes éplorées ou dépassées par les événements, en optant tantôt pour de très courts textes et tantôt pour des pages au souffle plus ample.
Saviez-vous que nous laissons à l’auteur sur la sellette choisir ses dix questions préférées sur la quarantaine que nous lui proposons ? Ce mois-ci, Hélène Ferland est très généreuse, percutante, je dirais même captivante !
Rédacteurs et rédactrices du numéro de février :
Cerner le moment où tout peut basculer – Lucie Renaud
Trop vite chassée – Venise Landry
Une plume mordante sur des sujets délicats – Philippe Guillaume
Conte pour adultes désabusés – Sylvie Isabelle
Qui est la cible de cette chasse ? Pas moi – Catherine Voyer-Léger
Ah oui ! J'allais oublier l'âme, le coeur, l'enveloppe de chaque numéro, le mot, bref ce mois-ci, de notre rédactrice en chef, Catherine Voyer-Léger. Dévorez notre webzine à petites bouchées ou à grandes lampées en vous disant qu’il y a aucune œuvre possible sans une première !
16 commentaires:
j'irai y mettre le nez.
Je ne pense à lire ce site (oui, c'est un site qu'on lit bien plus qu'on voit) que lorsque tu en parles. Un peu plus depuis les Correspondances d'Eastman et que j'ai connu les blogueuses!
Quand même beaucoup d'heures d'écriture. La partie que je préfère: le questionnaire. Je songe à rédiger des billets dans le même sens pour quelques auteurs de l'Outaouais.
J'ai lu le questionnaire d'Hélène Ferland. Très intéressant. Je me trouve même des atomes crochus avec elle.
Je devrais peut-être revoir mes nouvelles... et surtout trouver un lien entre chacune.
Comme elle dit, il faut s'accrocher.
Et je lirai probablement son livre qui n'est pas encore à la bibliothèque.
Je lis presque toujours les auteurs présentés pas «La Recrue du mois» . Par contre je les lis bien souvent après leur sortie et le recueil de dame Ferland en sera aussi.
Anne : En autant que tes yeux accompagnent toujours ton nez ;-)
ClaudeL : C'est vrai que pour les questionnaires, les auteurs s'y donnent à fond. S'il fallait que des auteurs soient monosyllabiques où irait-on, mais ma foi, où irait-on ?!
Peut-être est-ce le fait qu'ils ont le loisir de choisir dix questions qui les inspirent le plus sur la quarantaine offertes. C'est notre nouvelle formule qui coïncident avec la plateforme webzine.
Ginette : Une trentaine de nouvelles, c'est un bel exemple puisqu'elle utilise différents narrateurs. Il y en a de très brèves. J'espère que vous allez arriver à mettre la main dessus. Mon exemplaire est maintenant au Passe-Livres des Correspondances, c'est malheureusement un peu loin pour vous !
C'est quasi une vocation de lire ainsi les premières oeuvres québécoises. C'est à se demander pourquoi tu ne ferais pas partie de l'équipe. Hein Suzanne ?
C'est une belle évolution qu'a connue la Recrue depuis sa mise sur pied! Je suis bien contente de vous suivre encore... et je m'ennuie de vous! ;)
Pour lire assez régulièrement Suzanne, je trouve aussi qu'elle irait bien dans votre équipe... mais ce n'est pas de mes affaires!
Ces jours-ci je mijote, je cogite, je peaufine, mais sans vouloir vous copier, toi et la recrue du mois m'inspirent. J'aimerais renouer avec l'entrevue mais formule web. Votre questionnaire me titille sérieusement... je vais continuer de regarder la recette qui conviendrait aux auteurs de l'Outaouais.
Avec mon blogue, mon club/forum, ma musique, mes cours, ma pile à lire (je devrais dire mes piles à lire) ouf...je ne pourais jamais suivre le rythme de la recrue. C'est très gentil Venise mais non, je préfère prendre mon temps et lire à mon rythme ces nouveaux auteur(e)s. De toute façon l'équipe est déjà fort bien nantie d'excellents chroniqueur(e)s que je lis avec plaisir.
Et si tu penses Julie qu'on ne s'ennuie pas de toi ... snif snif ! Ah, le temps, cet impitoyable dictateur.
ClaudeL : Une entrevue, c'est rarement inintéressant. Moi aussi, j'en ai fait ici, pas beaucoup mais quand même. Ça me brûle d'y revenir. Alors, questionnons, ClaudeL, questionnons !
C'est vrai Suzanne qu'il y a les coulisses de La Recrue également. Pas juste ce qui parait. Comme tu es une sage, tu y as déjà pensé.
C'était important pour moi que tu te sentes bienvenue n'importe quand que ta vie s'allègerait :-)
Mes yeux ont bien suivis mon nez ! Je me suis régalée, quel agréable webzine, à croquer !!!
Merci dame Venise ;-)
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