1) Multi-conjugueur : nouveau membre de la famille des Multidictionnaires qui fête ses 20 ans cette année. En plus, à l’achat de ce conjugueur (14.95 $), vous est fourni un code qui permet d’accéder sur le net à la conjugaison complète, à tous les modes et à tous les temps, des 5 000 verbes du répertoire de verbes + 111 exercices.
J’avoue le faible que j'ai toujours eu pour le Multidictionnaire pour son auteure Marie-Èva de Villers, dont se sent la passion de la langue. Son essai « Le vif désir de durer » en est une belle démonstration. Le Multi, plus qu’une encyclopédie énumérative, se veut un mode d’emploi de la langue française.
2) Le Mini Visuel français-anglais : Pour celui-là, je craque pour l’aspect visuel, efficace et économique (19.95$). Il est petit et lourd de sens : 13,500 entrées dans chaque langue, 5000 illustrations, 500 sujets. J’aime le tenir dans ma main pour tourner les pages épaisses et glacées, c'est sensuel ! C’est un petit prodige de condensé, d’un seul coup d’œil, le regard englobe une illustration claire et sa description dans les deux langues. Je m’amuse à mémoriser de nouveaux mots anglais, l'apprentissage devient plus aisé pour les personnes visuelles plus qu’auditives.
3) Le dictionnaire visuel + : Version du Visuel version 2011 mais avec un +.
Ce + est l’ajout de définitions et de notices encyclopédiques. Plus je le feuillète et plus je réalise qu’il est une encyclopédie bénie en ce sens que tu trouve un mot, sans le connaître, contrairement au dictionnaire « ordinaire » où il faut absolument connaître le mot pour trouver sa définition. C’est là l’atout majeur d’un dictionnaire visuel, et maintenant avec le +, les définitions sont bonifiées au point de ressembler à une encyclopédie. Nous avions acheté une édition en 2006 mais des images, ça devient désuètes plus rapidement que des définitions. Le look est maintenant modernisé et ça lui donne encore plus de gueule. J’aime le choix d’un volcan comme illustration frontispice, ça change des fleurs déjà abondamment utilisées. Le papier est maintenant glacé et les couleurs en général plus éclatantes et celles utilisées pour identifier les thèmes mieux définies (sur la tranche). Et je ne sais pas comment Québec-Amérique est arrivé à ce qu'il contienne + , en étant plus compact qu'en 2006.
4) Le Grand druide des cooccurrences : Alors là, ce volumineux membre de la famille est un ami intime ! Il couche à côté de mon clavier et je le dérange souvent. Pour trouver les compagnons d’un mot, merveilleux outil pour préciser une pensée floue ou un peu paresseuse. J’avais reçu Le Grand dictionnaire des cooccurrences de Guérin en cadeau, jolie brique verte et attrayante, le début de notre relation fut émoustillant, c’est à la longue qu’elle s’est gâtée. J’ai tout d’abord pensé que c’était moi qui lui demandais l’impossible et puis, j’ai fini par comprendre que son contenu était limité, que je m'étais laissé séduire par son apparence (typo grossie, pages épaisses et glacées).
Maintenant que j’ai ce grand Druide des cooccurrences, je ne pourrais plus m’en passer. Son couvercle bleu et l'illustration d'engrenage du mot "passion" s’ouvre sur 450,000 cooccurrences. Lorsque je cherche, je trouve, sauf en de rares exceptions où le mot est absent parce que rare. Tout à l’heure, j’ai cherché feuille (partie d’une plante), on m’a donné des compagnons épithètes, noms, sujets, compléments de verbe. Feuille (de papier) est une entrée distincte, pour plus de clarté. C’est imprimé en petites lettres, le papier est mince et mat, mais notre relation est riche, parce que ce grand Druide a du contenu (1,448 p) !
Druide est une toute nouvelle maison d’édition qui offre également des romans. Auparavant, seul Druide informatique existait (créateur du logiciel Antidote), ils ont donc mis le paquet pour cette arrivée sur le marché imprimé de la cooccurrence ! On sait combien la première impression est déterminante, c’est pleinement réussi et Livresquement boulimique, une des premières à le découvrir, est d'accord avec moi.
* * *
Puisque c’est la première fois que l'on cause « dictionnaire », j’aimerais vous connaître sur ce volumineux chapitre :
Quand jetez-vous ou donnez-vous votre dictionnaire, autrement dit, le sacrez-vous un jour désuet ? En avez-vous plus qu’un ?
Est-ce que celui que vous possédez est le meilleur d’après vous ?
Est-ce un cadeau que vous aimeriez recevoir ?
Que pensez-vous des dictionnaires électroniques ?
*** Clavier tempéré (Lucie) a rédigé un sympathique compte-rendu du colloque.
8 commentaires:
En matière de dictionnaires, j'ai pas fait l'inventaire complet mais nous en avons quelques-uns ; chacun de nous a encore (plus ou moins en bon état) son Larousse de collégien ; puis vient le Petit Robert des noms communs ; un gros Harrap's parce que nous avons le britannique indigent ; puis d'autres plus anecdotiques suivent : un dictionnaire des personnages, pour savoir qui est qui dans quel roman de la littérature "classique", un dictionnaire des femmes célèbres, un dictionnaire de la bêtise et du bizarre, il doit traîner quelque part un dictionnaire des synonymes et un des vocables rares ou tombés en désuétude ; puis des livres de travail, comme des livres de grammaire-orthographe etc.... A 2 m de moi dans la bibliothèque.
Les dictionnaires présents sur le web me sont aussi très utiles.
Honorer les dictionnaires, quelle belle et excellente idée! Bonne journée et merci pour ce partage.
Je suis « dicodépendante », je ne pourrais pas me passer de dictionnaires! J'en ai de toutes les sortes et de tous les âges. Le plus vieux de ma collection est un dictionnaire vendu par fascicules : le Bélisle de la langue française au Canada, qui date de 1955. À l'autre bout du spectre, j'ai mes dictionnaires sur cédérom, dont Antidote, qui est cependant bien plus qu'un dictionnaire. Le premier que j'ouvre, c'est généralement mon Petit Robert électronique. J'ai aussi des dictionnaires hyper spécialisés, dont un dictionnaire des onomatopées. Bien sûr, je ne me passerais plus du Multi (que je remplace à chaque édition pour ne garder toujours que la plus récente). Mon préféré, quand j'écris, c'est le Thésaurus de Larousse, qui m'aide à trouver le mot juste.
Je pourrais m'étirer longuement sur le sujet de mes dictionnaires, trop nombreux pour énumérer ici!
Depuis que j'ai Antidote dans mon ordinateur, et ouvert une bonne partie de la journée, je consulte moins les autres, acquis au fil des ans. Ma plus belle découverte, mon gros coup de coeur -égalé seulement par Antidote qui contient ces chères cooccurrences qui font paraître mon esprit moins "paresseux" comme tu écris, a été le Multi-dictionnaire de Marie Éva de Villers. Du jour où je l'ai acheté, je n'ai plus beaucoup utilisé les autres. De mon père, j'ai hérité des six tomes du Grand Robert et de ma mère, traductrice, j'ai hérité le dictionnaire Dagenais sur les difficultés de la langue française au Canada. Avant Internet, je consultais régulièrement le Robert des noms propres dès que j'entendais un nom à la télévision.
Je leur consacre bien plus qu'une journée dans l'année!
Tu as su en parler comme des amis, ce qu'ils sont, il est vrai.
Ce dictionnaire des cooccurences me semble vraiment sympa! Il faudra que je le feuillette lors d'un prochain passage en librairie!
Anecdote:
Il y a plusieurs années j'ai gagné (en 2 semaines)3 fois le même dictionnaire Larousse à la radio de R-C Côte-Nord.
J'en ai gardé un et donné les 2 autres à mon neveu et à ma nièce qui étaient aux études.
J'ai plusieurs dictionnaires. Le plus récent date de 2010, les autres de Matusalem...
J'utilise surtout Antidote,mais j'ai aussi d'autres dicos pour la plupart datant d'une dizaine d'années. Dernière acquisition le Robert des noms propres acheté à rabais.
J'ai avec moi le Petit Robert, un dictionnaire des citations que je n'ouvre plus depuis que j'erre sur le net, un dictionnaire des synonymes, tout comme Anne le Harrap's, le dictionnaire québécois pour les nuls que m'ont offert Christian et Sandra et puis un vieux dictionnaire de latin et un vieux Larousse datants de mes années lointaines de lycée.
Ta note m'a donné envie de replonger d'ailleurs dans Robert et je me suis régalée.
Grazie mille!
Publier un commentaire