C’est innovateur. Quand j’ai pris connaissance de cette idée de la maison d’édition Alto, la fervente du livre sous forme de livre a été ébranlée. Et je le suis encore maintenant que la nouvelle sort.
Il s’agit de cartes/clés USB contenant 3 à 5 livres et ces clés se détaillent pour la plupart 29.95 $. Ça ne revient pas à bien cher le roman ! Il y a présentement cinq cartes/clés disponibles pour le temps des fêtes – en quantité limitée, dit-on. Mais j’imagine qu'il y a des possibilités que le produit continue son bout de chemin après les fêtes, ça dépendra de l’enthousiasme de la réception. Encore là, j'imagine.
En attendant, avez-vous pensé au beau cadeau de Noël que cela peut faire ? À glisser dans un bas de Noël par exemple ! Sous forme de jolie carte, quatre ou cinq livres voyagent léger jusqu'à vos amis résidant sur d’autres continents. Éviter des frais postaux exorbitants ! Je pense à tous les blogueurs, autrement dit, les clubs de lectures virtuels qui s’échangent couramment des colis qui contiennent un minimum de 4 à 5 livres. Bienvenue à la petite caisse de livres qui tient dans une poche !
Et rien ne se perd, Alto a pensé à tout, la clé peut également être utilisée pour stocker jusqu’à 250 fichiers lisibles sur à peu près tout : tablettes numériques, téléphones intelligents ou ordinateurs (Mac et PC). Et, bien sûr, pour qui connaît la maison d’édition et leur souci de l’image sauront que cette clé a pris l’apparence d’une carte qui est esthétique. Allez-y voir sur le site Rue des Libraires, ils exposent les 5 accompagnés des oeuvres et leurs prix respectifs.
Facile, il s'agissait juste d'y penser ! C’est ce que l’on dit après qu’un individu ait eu une bonne idée avant nous. Avoir l’idée est une chose mais bellement la concrétiser est une autre. Bravo à Alto pour cette idée, et la prophète de bonheur que je suis, déclare qu’elle va faire du chemin !
Illustrateur chouchou des éditions Alto
Cet illustrateur est nul autre que Matte Stephens. C’est cet Américain, paraitrait-il sympathique, qui a illustré chaque couverture des romans de Lori Larsen traduits chez Alto. Si je vous en parle, c’est que de ses œuvres convoitées et à tirage limitée sont offertes à la Librairie Phylactère, spécialisée en bande dessinée.
Une exposition organisée conjointement avec les Éditions Alto agrémente les murs de cette libraire sise au 685, rue St-Joseph Est à Québec du 25 novembre au 23 décembre. Et là, ce n’est pas moi qui le dit mais des admirateurs de son œuvre : «Son univers graphique unique, parfumé de nostalgie, de surréalisme et de modernisme, saura séduire l’enfant qui sommeille en nous et l’adulte qui sommeille en nos enfants. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, un album d'extraits de son oeuvre vient de sortir. Devinez chez qui ? Je vous le donne en mille : Alto.
Tenez, voici qui donne une idée de son style :
Propriété des photos : Librairie Phylactère à Québec.
27 commentaires:
idée intéressante en effet.
Bon, clair que ça tient moins de place, mais ça prend un outil intermédiaire pour les lire, ces livres.....et puis, tu n'as plus la sensation du papier sous les doigts, l'objet, tout ça....pas une mauvaise idée en soi, mais ça frustre quelque chose en moi, les livres numériques ; j'en ai un ou deux de stockés sur mes clés USB, mais je n'ai pas le même goût à les parcourir.
Très belle initiative de Alto. Il faut s'y fare maintenant. Le livre numérique prend sa place. Il ne détrône pas livre papier de sitôt, même jamais à mon avis. Mais, il a ses avantages qui sont indéniables.
La liseuse est problamement mon prochain achat techno et oui ces clefs USB sont vraiment une idée géniale !
Alto : bravo !! Idée géniale.
Je viens d'ailleurs de recevoir mon premier livre numérique en cadeau pour mon anniversaire. Les temps changent, aussi bien prendre le train plutôt que de rester sur le quai de la gare, non ? ;)
30$ pour 4 ou 5 livres numériques? Pourquoi alors certains éditeurs vendent-ils un seul livre numérique à 20$ parfois? C'est donc que c'est faisable (et rentable sûrement) de les vendre à moindre prix.
Je les emprunte à la BANQ et je peux vous dire que je ne lis pas du tout de la même façon que les livres-papier. Je les consomme beaucoup plus rapidement tout comme on passe d'un site à un autre sur Internet...
Je suis d'un autre temps encore pour un sacré bout car j'aime trop le livre-objet. ;-)
Cependant, je n'ai rien contre ces nouvelles «bebelles» mais pas pour moi.
J'entends d'ici les nombreux lecteurs pousser des cris d'admiration et la forêt pousser quelques soupirs de soulagement. Bravo à Alto !!!
N'est-ce pas, Ginette ? Vous êtes preneuse, vous, la grande voyageuse !
Anne : Je comprends tout à fait ta réaction, je suis exactement comme toi pour les livres papier. Par contre, dans certaines occasions précises, cette option me plait. De toutes manières, l'idée est bonne pour les personnes qui lisent déjà sur ce que tu appelles un "outil intermédiaire". N'oublies pas que nous passons déjà toi et moi pas mal de temps à lire sur notre outil intermédiaire, ordinateur (moi, c'est un portable sédentaire !)
Pierre : Ma tendance était de croire que tu avais déjà une liseuse. Une liseuse pour un grand lecteur. J'adore le fait que ce mot "liseuse" soit au féminin... (sourire).
Sylvie : Ton premier livre numérique ? Est-ce à dire que maintenant tu dois te grayer de quelque gadget pour le lire. Autrement dit, est-ce que tu es maintenant obligé de te faire un cadeau pour consommer ton cadeau ?
ClaudeL : Pour ce qui est de la rentabilité des maisons d'édition, cette question, je m'y suis penchée. J'ai interrogé en profondeur, j'aurais dû prendre des notes, car ils ont été généreux en chiffres et en explications, et pour faire une histoire courte, grosso modo, elles commencent à faire du profit à la réédition d'un roman. Je parle ici bien entendu des maisons qui éditent de la littérature : romans, poésie, nouvelles. Les autres, c'est d'autres chiffres. Un livre de cuisine, sur les autos, ou de croissance, et même les albums pour enfants, il est possible de faire du profit, je dis bien du profit, une fois toutes les dépenses payées.
Donc, tout ça pour dire, que la maison d'édition Alto, dans le cas présent, il est question exclusivement de rééditions. Il n'y a aucune nouveauté sur ces cartes/clés. Ces romans ont déjà fait leur frais. Par contre, connaissant un peu cette maison d'édition, ce sont de réels passionnés de la littérature et de la mise en marché du livre. Ils prennent un soin exemplaire de l'esthétique des livres par le choix du papier, choix du carton, l'encre, illustrations. Si tu as une chance d'y porter attention, fais-le, je crois que c'est d'ailleurs une question qui t'intéresse.
* * *
Je trouve bien amusant que tu ne lises pas de la même manière un livre virtuel. Je me demande si ce serait mon cas !
Suzanne : C'est pour le moins clair :-) ! Tu n'irais même pas jusqu'à donner une carte à quelqu'un qui a l'habitude de lire avec un intermédiaire informatique ?
Bravo Marsi ! Tu as prouvé que tu n'étais pas un robot !
C'est vrai que les arbres ... hum, es-tu en train d'essayer de me rendre coupable de tant aimer tenir entre mes mains un livre en minces feuilles de bois !
Je saurais me défendre avec toi car tu possèdes plus d'arbres que moi. D'arbres sous forme de livres bien entendu. Car des arbres dans notre cour, nous en avons le même nombre. Hi Hi !
"Ils prennent un soin exemplaire de l'esthétique des livres par le choix du papier, choix du carton, l'encre, illustrations."
Les éditions Alto, comme les éditions Actes Sud et quelques (rares) autres: oui, j'adore le format, le carton de couverture, couleur du papier. Tout. Dans une librairie, ce sont les premiers livres que je prends dans mes mains. Sensuellement.
Hahaha! Non, non, ce n'est pas un cadeau 'empoisonné'. L'amie qui me l'a offert connaît très bien mon doux-précieux, l'accro aux gadgets. On a le Kindle depuis un petit moment déjà et un IPad depuis peu (il ADORE lire sur ces machins, au point où un livre normal le séduit pas mal moins, maintenant). Mais le roman que j'ai reçu peut aussi se lire tout simplement sur mon ordi portatif. En passant, le livre en question est Le ciel de Bay City, de Catherine Mavrikakis. As-tu lu ? Aimé ?
Je te cite:
«Tu n'irais même pas jusqu'à donner une carte à quelqu'un qui a l'habitude de lire avec un intermédiaire informatique ?»
Si tu me prends par les sentiments là j'dis pas mais ouf!!!
Je lisais les mots de Marsi concernant les soupirs de la forêt. D'accord mais qu'advient-il de la couche d'ozone avec toutes ces bebelles électroniques qui, lorsque finies, ne sont irrécupérables en rien? Au moins le papier on peut le récupérer non?! ;-)
Mais là c'est un autre débat.
Ok je file...
ClaudeL : J'aurais dû m'en douter très fort que tu avais remarqué !
Sylvie : Contente de pouvoir te répondre par un billet publié le 24 février 2009. Ça fait tellement bizarre de se relire :
http://passemot.blogspot.ca/2009/02/le-ciel-de-bay-city-catherine.html
(j'aurais aimé te le faire en lien cliquable mais je ne me souviens plus comment).
Suzanne : Je te cite "les soupirs de la forêt" C'est bien jolie cette formulation ! Tandis que ma phrase citée, elle m'essouffle.
Je pense que oui, ça prendrait un autre débat. Chose certaine, on est en train de la maltraiter cette bonne vieille terre qui risque de vieillir avant son temps.
Ah oui, Suzanne ... Suzanne ? Es-tu là ?
Nous avons reçu une réponse de l'auteur lui-même au sujet de notre questionnement sur les romans "De père en fille" et "Sarah au pays des hommes". Il a pris la peine de nous répondre très complètement. D'ailleurs, il m'a donné le goût de lire la suite, avec Sarah. Il devient incontournable pour moi. Nous aurons lu en chassé-croisé toi et moi !
Me voilou, me voilou ouf!!! ;-)
Oui je viens de parcourir les mots de monsieur Wilhelmy et merci à lui, comme à toi de ces renseignements concernant ses deux romans.
Je lirai bientôt (euh j'espère), «De père en fille» pour boucler la boucle ou plutôt l'ouvrir car je l'ai déjà refermée. Pfff!
J'ai lu ton billet et...
je suis inquiète ! :D
La noirceur ne m'attire pas tellement, en litt. Mais je vais lire, c'est sûr, après avoir trouvé le moyen de passer outre mon léger manque d'enthousiasme. ;)
Non, ben décidément non, c'est au-dessus de mes forces... Je lis beaucoup sur l'ordo des écrits de toute sorte mais je ne peux autant goûter au plaisir de lire que sur le papier, crayonner, écorner, m'accaparer l'objet et sentir...
Je vais offrir une fois de plus des arbres recyclés, je le crains!!
:-)
Bonne idée des éditions Alto ! Ça devrait bien fonctionner à Noël comme cadeau !
Très intéressant, je parle de cette clé!
Le mois dernier, quelqu'un a donné à mon épouse une clé contenant 10,000 livres, des classiques, des best sellers... etc. 10,000 livres, c'est une bibliothèque de village, pas mal sur une seule clé.
Les droits d'auteurs? On ne paie aucun droit en se procurant un livre chez un bouquiniste ou dans une vente de garage.
Plusieurs lecteurs et lectrices craignent la venue de ces supports.
Je ne lis pas sur écran mais admettons cette révolution technologique. L'important c'est le contenu, l'accessibilité et la démocratisation de l'écrit.
Quant à ceux qui craignent de perdre leurs livres papier, dormez bien, ils dureront, le temps de votre vie, tout comme le papyrus a eu longue vie.
Grand-Langue
Excellente idée! haha aimer l'article. Voyageur de Viva
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