- Vous aimez Michel Rabagliati et ses Paul ? Vous les attendez impatiemment ? Je vais vous servir un hors d’œuvre pour calmer votre appétit ou l’exciter. Le titre : Paul au Lac noir et vous pouvez déjà aller reluquer les huit premières planches « brouillon ».
- Je n’en reviens pas. En bande dessinée, on se plaint du manque d’intérêt pour la bande dessinée populaire. J’appelle ça, le contraire des romans. Pourquoi ? J'en ai en fait aucune idée.
- Ça bouge un peu trop à mon goût dans le domaine des maisons d’éditions, surtout qu'il est rare qu'ils indiquent que tout va bien dans le meilleur des mondes. Ce sont trop souvent les difficultés financières qui forcent le changement. Ça me chagrine. Grand coup : Vente des Éditions 400 Coups, l’éditeur québécois qui a le plus grand fond d’albums de bandes dessinées avec plus de 130 titres répartis en huit collections. C’est qu’il ne se passait plus grand-chose, ces dernières années, chez l’éditeur fondé en 1993. Plus de deux ans sans nouveautés dans la collection Rotor, à qui l’on doit la série L’Académie des chasseurs de prime. Ni du côté de Mécanique générale, jadis fleuron de l’entreprise. Heureusement, tout serait loin d'être perdu ... (à suivre)
Qui dit livres, dit écrivains et photos d’écrivains.
Un article amusant dans le Nouvel Observateur qui, en effet, ne manque pas de sens d’observation pour avoir repérer huit astuces pour réussir de mauvaises photos d’écrivains. C’est surprenant et rigolo, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser que nous arrivons encore à éviter certains de ces pièges. Si vous trouvez que je me trompe, n’hésitez pas à me corriger !
Le livre oublié
Cette belle initiative des Éditions Hurtubise et de la Société Les Correspondances d’Eastman, ce Prix Hervé Foulon le livre oublié va à Nicole Houde pour La maison du remous paru en 1986. Un jury, composé de Robert Lalonde, Jean Fugère, Manon Trépanier, Françoise Careil et son président, Jacques Allard a opté pour l’œuvre de cette écrivaine qui a traversé le temps. Lauréate de plusieurs prix littéraires, elle poursuit depuis la parution de son premier livre en 1983, une œuvre remarquable. Une bourse de 5 000$ sera remise à l’auteure, et l’aide de la SODEC pour la réimpression (50% du coût) du roman. Nicole Houde sera également à l’honneur lors des Correspondances d’Eastman 2013.
Je suis sincèrement contente pour elle. J’ai connu cette écrivaine alors que je ne m’intéressais pas encore à la littérature québécoise. En fait, j’étais coordonnatrice pour l’agence de soins à domicile Via Domicile. Elle exécutait des mandats à domicile, surtout de l’accompagnement. Elle avait un grand besoin de gagner sa vie, et je lui ai donné en toute justice quelques mandats, parce qu’elle était une personne responsable. En guise de remerciement, elle m’a donné son dernier roman « Lettres à cher Alain » 1990. J’ai fini par le lire et j’ai eu l'agréable surprise d’y prendre un grand intérêt. J’entrevois de lire La maison du remous.
Thérèse Casgrain – La Gauchiste en collier de perle
Peut-on trouver titre plus accrocheur que celui-là ? J’adore ! Si on y regarde de près, ce titre cerne le propos la biographie de cette grande dame : « Elle aurait pu se contenter de consacrer ses loisirs aux réceptions et aux œuvres pies, comme les femmes de son milieu. Profondément éprise de justice, elle s’investit au contraire dans des batailles de toutes sortes, mettant à profit son temps, son argent, son sens de l’organisation et son vaste réseau de connaissances. » Monique Bégin, extrait de la préface : « L’auteure s’est ingéniée à découvrir les sources de l’engagement de Thérèse Casgrain, cette incroyable battante, qu’une enfance dorée et une adolescence fleur bleue ne prédisposaient certes pas à courir d’une réforme sociale à une autre. »
10 commentaires:
ça bouge, ça bouge et ça pétille : j'aime bien quand c'est vivant. Et cette Thérèse, elle me titille....
Ah, en outre, l'article du Nouvel Obs est désopilant, merci Venise de nous avoir déniché ça, je conseille à tout le monde d'aller lire, c'est pas du temps perdu ! :)))
Wow!! Les premières planches du prochain Paul!!! Merci, chère Venise! C'est vraiment un beau cadeau que tu nous fais là!!
J'ai aussi bien aimé l'article sur les photos d'auteurs. Pour ce qui est de celui sur la BD commerciale, je l'avais déjà lu (et apprécié!!). D'ailleurs, il y a quelques temps que mes réflexions personnelles sur la matière en étaient venues aux mêmes conclusions que celles du spécialiste mentionné dans l'article, Jacques Samson (un de mes anciens profs de cégep, dans le cours Français - BD!!)! Comme quoi, sans être spécialiste, je marche pas mal dans les traces de ce mentor!!
Je reprends les mots de PG, Wow les premières planche de Paul! Je te lis à l'occasion mais je ne laisse pas souvent de commentaires j'Avoue.. Bon billet, les en vrac sont mes préférés.
Au plaisir de te relire
Venise, c'est Paul au Lac noir et non à l'Île noire. Vous avez confondu avec l'album de Tintin.
Anne : Cette Thérèse que je vais bientôt mieux connaître.
Chapitre photos, c'est pas du temps perdu, ce serait des rires perdus !
Pierre-Greg : La question reste entière, pourquoi le roman commercial, lui, fait ses frais mais pas la bande dessinée ?!?
Arsenul : Voilà pourquoi je tiens aux chroniques "VRAC", elles sont grandement appréciées. On ne change pas une formule gagnante !
Merci de me lire.
Réjean : Il n'y a pas à dire, je suis marquée par mes lectures d'enfance !
Même mes lecteurs, les plus fanatiques de bandes dessinées, n'y ont vu que du feu ! Et vous, l'homme en pleine maîtrise a tout de suite vue ma méprise. Je vais chicaner mon inconscient qui veut prendre la place de mon conscient !
Merci Réjean.
Hon Venise, tes mots sont toujours forts intéressants. Pstt, je ne te cacherai pas que le livre sur dame Casgrain m'intéresse fortement ;-)
Belle fin de semaine gentille dame.
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