Sur le fil de Maude Déry
Je n’ai pas si souvent donné ma démission en bientôt 7 ans sur le Passe-Mot mais, pour ce titre, en quelque sorte, je la donne. C’est un recueil de nouvelles que j’ai lu, on peut même dire avaler goulument. Un peu comme des chips. Vous savez le goût de la dernière chip qui renvoie le feeling de ne pas être comblée, et qui avance ta main vers une autre. Il y a de ça dans les nouvelles de Maude Déry. Aussitôt que tu en as fini une, tu en veux une autre. C’est dramatique, intense, ça a l’air vrai, ça t’embarque tout de suite, et tu n’as pas envie de descendre, alors, quand arrive la fin, il t'en faut une autre, tu en veux toujours plus. Par contre, cette avidité à toujours plus, me fait oublier ce que je viens de mang.... lire. Le dénouement tombe et me laisse un peu tomber, et presque toujours sur une note, sans éclaircie au bout. À une ou deux exceptions près, ce sont des couleurs sombres.
Mais je vous entends vous demander, oui mais de quoi elles parlent ces nouvelles ? Eh bien, encore une fois pour le genre « nouvelle », c’est pour moi la torture d'en dresser un compte-rendu, qui se respecte et respecte l’auteure. Alors, cette fois-ci, je donne ma démission et c’est Topinambulle qui me permet de le faire. Cette blogueuse consciencieuse adore les nouvelles, ce qui fait qu'elles vont tapisser ses neurones, elle peut donc leur rendre hommage, en en parlant une à une. Elle donne l’heure juste. La lire est le meilleur conseil que j’ai à donner « Sur le fil ».
La tranche de vie maintenant
Vous avez remarqué mon rythme de sorties de billets ? Il est au ralenti. C’est à cause de la vie, de ma vie. Je déménage encore une fois. Faut le faire ! Ça fait même pas deux ans que nous sommes à Cowansville que nous retournons, pas à Eastman, mais tout près : Magog. Une occasion en or, et en argent, de retourner dans cette région qui a laissé des marques sur nos peaux. Ma tête est ailleurs et c’est dans les boites qu’elle est. Et je ne sais pas dans quelle boite je l’ai mise. Peut-être avec les innombrables boites de livres ! Nous déménageons le 14 mars, on passe chez le notaire le 13. Marsi remet son manuscrit de trois ans de labeur dans quelques jours à La Pastèque. Vous voyez le tableau ? Nous, pis les dates, c’est une histoire complexe. Soit qu’il y en a pas, et que le calendrier coule son quotidien avec ses pleines et rondes lunes ou soit que les dates s’agglutinent dans une étroite sphère.
Et de mon côté, aussi bien vous le dire pendant que nous sommes à mordre dans une tranche de vie, je traine de la patte. J’en ai une avec un genou récalcitrant qui fait concurrence à l’autre qui l’était déjà. Alors, je me promène d’une solution à l’autre, ponction, infiltration de cortisone, physiothérapie, mais toujours à l’aide d’une canne. Ce qui me ralentit, et même le cerveau, on dirait !
Les lettres de refus du premier manuscrit
Très intéressant le dernier billet de blogue de la Doyenne, personnage sous lequel se cache Mylène Gilbert-Dumas, une de nos prolifiques et talentueuses écrivaines. Très éloquent son parcours, un vrai chemin de croix, avant d’arriver à la publication. Si elle avait écouté les premières lettres de refus, elle serait horticultrice, au lieu d’auteure. En plus, elle donne un truc quand on envoie les manuscrits, un truc reçu d’un éditeur. À lire.
Finir en beauté
Je vous laisse sur L’homme qui aime écrire. C’est une chronique de Patrick Lagacé, plusieurs l’ont sûrement lue, pour les autres, eh bien, n’hésitez pas, ça fait chaud au cœur.
8 commentaires:
Je vous souhaite une excellente arrivée à Magog, et je souhaite à Marsi une excellente réception de son ouvrage ! voici encore un beau vrac où farfouiller à l'aise !
Que de beaux projets ! Bon courage pour les semaines à venir. Je suis de tout coeur avec vous :)
Merci pour le lien vers mon billet. Tu m'as bien surprise ! :)
Votre vie est un tourbillon !
Je vous souhaite que toutes ces belles choses se déroulent comme sur des roulettes, rien de moins. ;)
Farfouillons alors ! Farfouiller, c'est la joie de l'oeil curieux et de l'esprit avide de comprendre, apprendre, évoluer et donc, vivre pleinement !
Oui, du courage et de l'énergie, nous en aurons besoin. Et même de l'indulgence pour nos absences.
C'est ce que je désirais, t'honorer et te surprendre.
Roulettes ? Sylvie, tu veux ma mort ! Sur des roulettes, je perds l'équilibre et je tombe en pleine face. (Faut bien s'amuser et faire des pirouettes avec l'esprit à défaut d'avec le corps).
Merci de tes souhaits.
Hon gentille dame. Bon courage pour ces boîtes et tout le tralala qu'apporte un déménagement.
Pssst, côté maux de genoux et canne, sirop qu'on se ressemble!!!!
Hep on va te voir et entendre à Paquet Voleur vendredi. J'ai bien hâte.
Ne lâche pas Venise et je me permets un gros câlin plein d'énergie.
Bon courage pour la vie! Et j'ai adoré "Sur le fil"... même si comme toi, j'ai un mal fou à parler de nouvelles!
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