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c'est recevant !

vendredi 8 juin 2007

Que le meilleur gagne !

Attention, ce propos prend sa source de ma vie privée. Cette mise en garde s'impose pour ceux qui éprouvent du vertige à tomber dans du plus personnel. Certains blogues, « Les écrivains québécois » (Carole Beaudoin) classent les billets dans divers tiroirs dont un consacré au « personnel ». Le blogue des Correspondances étant de prime jeunesse, il n'en est pas encore à répertorier les billets. Un jour cela s'imposera, j'imagine.

Tout ça pour vous dire que mon mari et moi avons participé au jeu télévisé animé par Alain Dumas, Que le meilleur gagne ! Une chance sur 100 de toucher 5,000 $ ou même 10,000 $, aucune loterie n'égale cette probabilité. Bien sûr, un peu de connaissances générales s'imposent et le mot « général » n'est pas pris à la légère. Des questions « touche-à-tout », de chansons populaires à un nom de fromage, le morbier par exemple. Justement, le morbier a expulsé 28 concurrents hors du jeu. C'est trop, beaucoup trop, si on veut que l'émission dure une heure. Radio-Canada se réserve donc le droit d'annuler les questions qui éliminent trop de concurrents, nous en sommes avertis avant notre arrivée. À cet enregistrement, pas moins de quatre questions ont été annulées pour cette raison. Voilà un des faits qui ne se voit pas à l'écran et un autre, assez évident pour le concurrent, est l'état d'agitation entre ces coupures obligatoires afin que se repositionne l'équipe technique. Un meneur de foule tire des prix et son objectif est de faire oublier une compétition serrée entre de proches voisins. Il y aurait même eu de l'agressivité lors des premières émissions. Maintenant, ils arrivent à créer une ambiance où s'oublie en partie la compétition et, surtout, la déception. La troupe de concurrents actifs diminue lentement mais sûrement. Des rêves s'envolent en fumée.

Je vous invite à regarder l'émission de lundi, le 25 juin à 20 h 00, celle qui a été enregistrée le 6 juin. Vous aurez l'occasion de voir de près mon mari, Marc Simard puisqu'il est ce meilleur qui a gagné. Pour ceux qui ne connaissent pas l'émission, le meilleur des 100 déterminé par une élimination progressive touche un premier 5,000 $ et il doit répondre à une deuxième question au côté de l'animateur, la caméra braquée sur ses moindres réactions, pour gagner un autre 5,000 $. Mon mari a failli à cette dernière question. Une consolation altruiste : le 5,000 $ se divise avec les 100 concurrents (qui rejouent) répondant correctement à cette toute dernière question. Quant à moi, je me suis rendu jusqu'au 22ième dernier concurrent mais le plus fâcheux est que, dans l'énervement du gain que nous venions de faire, j'ai mal "pitonné" (4 pitons en 10 secondes) pour la dernière question.

Est-ce vraiment nécessaire de dire combien nous sommes comblés du dénouement de cette soirée ? Cela tombe vraiment bien pour deux artistes pigistes comme nous. Et je suis très fière de mon homme. Je me retournais souvent (ils séparent les couples pour éviter une possible tricherie) pour contempler sa concentration déterminée. C'était beau à voir.

Pour ceux à qui j'ai donné le goût d'y participer, la démarche est très simple, et on revient ici au pied de la lettre, il s'agit de rédiger une anecdote (brève) à remplir dans le formulaire à cette adresse : http://www.radio-canada.ca/television/que_le_meilleur_gagne/index.shtml

La disponibilité requise est de 16 h 30 à environ 20 h 30 à la maison de Radio-Canada à Montréal. Ils parlent d'une fin possible à 22 h 30, par contre des techniciens m'ont assuré que depuis le début de la saison, le plus tard a été 20 h 30.

BONNE CHANCE !

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On nous a recommandé d'apporter de la lecture pour déjouer l'attente, le prétexte était idéal pour me procurer le dernier roman de Louise Portal « L'angélus de mon voisin sonne l'heure de l'amour ». J'ai réalisé avec surprise qu'elle en est à sa huitième publication. J'avoue que je la suis depuis « L'Actrice », j'ai donc dévoré « Les mots de son père » avec un plaisir incommensurable. Il me reste à découvrir trois romans : Jeanne Janvier, L'Enchantée, Cap-au-Renard. Du théâtre, Où en est le miroir ? et de la poésie « Portal en chansons ».

Je suis entrée dans l'histoire de Jeanne Dorval et me laisse caresser par le souffle doux des mots, des phrases, des silences. L'écriture bien particulière de Louise Portal a le don d'apaiser n'importe quel esprit surchauffé.

À lire après un passage à « Que le meilleur gagne ! » ... Absolument !

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