Vous le savez, le livre en vedette à
La Recrue ce mois-ci est
« Judas » de
Tassia Trifiatis. Eh bien, j’ai eu chaud ! J’ai failli être obligé
d’aller l’acheter à Montréal. Il est vrai qu’il y a un peu de ma faute ; je me suis prise deux semaines et demie avant
le 15 février. Je comptais sur le fait que c’est encore une
nouveauté et qu’alors les librairies de ma région l’auraient encore sur leurs tablettes. Bais non ! J’avais encore oublié que nous n’avons pas la même
définition de « nouveauté ». Après trois mois, au mieux quatre, un livre est mis au rencart à moins, bien sûr, de promesses de vente à cause de la réputation. Mais comment les premières oeuvres peuvent-elles jouir d'une réputation ? Voilà qui est une autre paire de manche ou la manche d'une partie à gagner ! Pour moi, donc, « Judas » est encore jeune,
il a à peine 5 mois. J’ai contacté
trois librairies indépendantes (ou presque !), il y en a même une, La Librairie
Médiapaul à Sherbrooke qui m’a confiée ne rien recevoir, ou presque, de Leméac
et de ne pas savoir pourquoi ! Si le libraire ne le sait pas, imaginez-moi !!!
J’ai fait une recherche « Google » pour justement connaître l’âge réel de « Judas ». Je n’ai jamais trouvé de site pour Leméac, une adresse courriel et postale, mais pas de site Internet. Pourtant la maison Leméac fête ses 50 ans et il n’y aurait pas de site Internet ?! Je suis un peu dépassée, comme vous pouvez le constater.
J’ai finalement trouvé « Judas » à la librairie où il ne faut pas que j’achète, de préférence, puisqu’ils ont des politiques qui nuisent aux librairies et donc aux livres. Voir mes billets sur le sujet. J’étais mal prise, que voulez-vous, alors je m’y suis résignée. Les autres librairies m’ont pourtant toutes gentiment offert de le commander mais le délai était de 2 à 3 semaines, ce qui m’aurait à peine donné une journée pour le lire et le commenter pour La Recrue . Un peu trop pour mes méninges qui aiment s’éventer un peu avant de plonger (éventer ... plonger ... serais-je dû pour un p’tit voyage en Guadeloupe ?).
J’ai quelque peu trahi mes principes mais j’ai mon « Judas ». Un nom prédestiné, quoi !
5 commentaires:
Venise, vous êtes toute pardonnée. C'est si triste de voir à quel point un livre ne vit pas longtemps sur les tablettes des librairies, surtout si par malheur, ce qui arrive souvent, il n'a eu aucune presse pour favoriser ses ventes.
Je comprends cette frustration, que je rencontre fréquemment dans ma région aussi. C'est dommage que les livres ne restent pas plus longtemps sur les tablettes...
J'ai eu du mal à le trouver aussi dans la libraire indépendante où j'ai commencé mes recherches. Le libraire m'a dit qu'il pouvait me le commander, mais qu'il ne "s'était pas bien vendu"... D'ailleurs, dans la libraire "pas-correcte-pour-les-livres" où j'ai fini par le trouver, j'ai vu sur l'étiquette qu'il était sur la tablette depuis le 27 août (et à retourner le 31 août 2008). Je n'ai jamais été libraire, mais je pense qu'il y a un certain temps de "grâce" qu'on accorde aux bouquins. Ensuite, on les réexpédie chez l'éditeur qui, lui, pilonnera les surplus. Dur, dur, l'édition.
Danaée : Eh bien, un an de grâce est déjà pas mal mieux que 3 mois ! Dommage que ce soit justement les librairies non recommandables qui les gardent aussi longtemps (!) sur leurs tablettes. Cela devient de plus en plus embêtant pour le consommateur.
En fait, Danaée, les librairies retournent les invendus chez le distributeur qui pourra peut-être (et j'insiste sur le peut-être), un jour, les pilonner, mais pas si vite que ça quand même : laissez-leur quelques années.
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