S’il y a une entrevue que je ne voulais pas manquée, avant même de savoir que ce titre recevrait aujourd'hui le Prix de la relève Archambault c’est bien celle avec l’auteure de La petite et le vieux, Marie-Renée Lavoie. J’ai été à peu près rassasiée, je mangeais chacun de ses mots, je les mâche encore ! Grosso modo, l’animatrice Catherine Lachaussée l’a fait départager le vécu et l'imaginaire dans son roman; son enfance, le quartier Limoilou, la relation avec son père (un alcoolique doux), Roger qui s’appelait vraiment Roger, sans être tout à fait Roger ! L’intervieweuse ne s'est pas caché pour dire qu’elle avait adoré ce roman, sans pour autant le traiter d’A-DO-RABLE (deuxième partie chronique Foglia). J’aurais aimé faire dédicacer mon roman, surtout que l’auteure s’est glissée juste à côté de moi... mais je n’avais pas mon exemplaire !
J’ai croisé Lynda Dion. Je me suis empressée de sortir « La dévorante » de mon sac à main. Je l’ai ouvert, brandissant ma fiche d’itinéraire me servant de signet. Donc, j’ouvrais son roman souvent ! Elle appréhendait mon opinion, mais le pire est qu’elle devra attendre le 15 mai, puisqu’elle est la Recrue du mois. Silence en la demeure en attendant. Dans ce même quart d’heure, j’ai été m’asseoir à côté d’un homme à qui j’ai demandé si la place était libre. Il m’a identifiée avant moi : Daniel Rondeau ! Je l’ai présenté à Marsi, lui rappelant je lui avais lu à haute voix « J’écris parce que je chante mal ». J’en ai conclu que les auteurs de Hamac se tiennent par banc (avis à tous : c’est une blague !).
Mes belles imprévues « vedettes »
Des femmes. Des femmes avec des voix qui portent, des femmes qui ont du caractère, et pas seulement pour elles, pour les autres aussi. Elles n’étaient pas sur mon itinéraire mais leur charisme m’a attirée comme de l’aimant.
Janette Bertrand : Une doyenne. Cette femme me remue par en-dedans. Elle a son nom inscrit en lettres cuivrées dans notre livre d’histoire. Je me suis souvent dit, j’aimerais échanger un regard ou quelques mots avec elle. Eh bien, ce rêve était à la portée d’un album jeunesse Ti-Boutte qu’elle a écrit. Pour être juste, nous lui avons parlé à deux reprises puisque Marsi, ne se pardonnant pas qu’on ait omis dans notre émotion de rencontrer cette grande dame, de faire signer l’illustratrice, Caroline Merola. J’ai même pu lui raconter l’anecdote de mon prénom. Comme vous voyez sur la photo, elle écoute, et pas seulement avec ses oreilles, sa bouche aussi !
Geneviève St-Germain : J’ai commencé par en entendre parler sur facebook. En bien. Plus même, plusieurs – femmes bien sûr - sont déchaînées : il FAUT lire ce Carnets d'une désobéissante. Bon, si ce n’était que de ça, aurais-je dirigé mes pas vers elle ? Non. Ce récit et cette femme me parlent par la voie de l’intérieur. Je sens que j’ai quelque chose à retirer de ces réflexions audacieuses. J’aime l’audace franche, sans pudeur et sans censure. Mais nous verrons ; le livre tiendra-t-il ses promesses ?! En tout cas, la femme m’est apparue totalement sympathique dans le sens de pas une miette prétentieuse. Elle a pris en note l’adresse du Passe-mot pour aller y jeter un coup d’œil (oui, je sais, elle m’a eue par les sentiments !).
J’arrête ici, même si je n’ai pas fini, je complèterai ultérieurement. Je ne peux quand même pas vous faire le coup du trop long en cette fin de semaine de double festivité ! C’est le congé pascal en même temps que le congé de printemps (en vacances, je sais pas où!) et pas la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, mais la fin de semaine mondiale du livre et du droit d’auteur !
Profitez-en !
10 commentaires:
Wow ! du lourd ! "Carnets d'une désobéissante", hé ? voilà un titre qui me chattouille !
As-tu remarqué, Anne, les gens en profitent tellement qu'ils ne sont pas là ! Je les comprends. Je me demande même qu'est-ce que je fais à être là ! Faut dire que j'ai un gros mal de gorge et j'écris mieux que je parle. J'écris beaucoup mieux que je crie !
Aujourd'hui, c'est la journée de la Terre, demain la journée mondiale du livre et ensuite, Pâques. Un trio festif.
MERCI de toujours être là Anne. Tu es un précieux écho qui me renvoie à mon existence (mon doux, c'est presque pathétique !). Pas grave, on se comprends !
ah ben, nous étions au même endroit au même moment et on a trouvé le moyen de se manquer. Un jour on se présentera en vrai !
Je cré ben, Dany que nous sommes plus que dus tous les deux. Est-ce que ton "même moment" était parmi l'assistance du Prix des collégiens ?
Voui, ça crie pas très fort en ce moment, je me sens un peu seule ici des fois....ils reviendront, tes commentateurs ! D'abord y a les fêtes, les gens sont très occupés, puis, cet hiver trop long rend les gens hérissons, je parie, ils se replient.....
Ouhouuuh ! vous qui passez, on vous demande pas d'être spirituels ou originaux ! donnez-vous le droit de parler, de dire juste "j'ai aimé ce livre", ou pas, ou si vous pensez le lire, ou pas....
Ne passez pas en silence ; ceux qui écrivent se donnent du mal ; ceux qui écrivent sur un thème le font pour vous. Ne consommez pas sans un "merci" de temps à autre !
MERCI ! et merci à toi, Venise, de me faire partager la vie culturelle de ton pays, joliment, simplement, et d'éveiller toujouyrs mon intérêt. xxx
Ecris quand-même, Venise ; écris pour toi, écris pour moi (tu écris au moins pour quelqu'un !), écris malgré tout. Parce que je suis certaine que tu es lue, et que des gens passent ici.
Anne : Peut-être est-ce parce qu'il fait - enfin - beau ? Y fait 9C mais surtout, il fait soleil.
Mais tu sais je m'en fais pas quand il y a peu de commentaires, je sais qu'il y a pas mal de monde qui me lise ... vive les compteurs ! :-)
Ce qui ne m'empêche pas d'être touchée de ton assiduité. Je sais plus comment te dire merci, c'était peut-être maladroit en parlant du silence des autres !
Il m'arrive souvent de lire ailleurs et de ne pas laisser de message, alors je vais pas reprocher aux autres ce que je fais ! Je pense à ça, tu es en pleine nuit toi !!!
minuit moins 5 ! je vais même aller dormir, là ! à demain, Venise !
Venise, tes photos avec notre Janette nationale sont vraiment amusantes et, surtout, parlantes: tu dois avoir littéralement plané en sa compagnie!!
Pour ce qui est des gens qui te laissent peu de commentaires, je te comprends un peu : la Lucarne à Luneau avait une moyenne d'achalandage quotidien de 20 personnnes en moyenne, en janvier et février, et je croyais naïvement que ça y était, que j'étais lancé...
Grand dadais illusionné que j'étais : ma moyenne actuelle, depuis trois semaines, est en bas de 10 par jour... Du jamais vu depuis l'ouverture du site il y a deux ans!... Et bien peu laisse des messages... Snif snif!...
PG Luneau : J'exultais plus que planais ! J'étais fébrile, je ne voulais pas qu'elle me trouve ennuyante, elle en a vu d'autres des fans, la Janette !
Tu sais l'arrivée du printemps tant et tant attendue et des séries éliminatoires de hockey n'aident pas du tout la fréquentation des blogues !
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