Rassurez-vous, je n’ai pas abandonné le bateau, la gondole je veux dire. La seule raison de cette absence est notre fameux pèlerinage annuel en Gaspésie. Je devais poster des billets, à tout le moins une couple, et puis voilà que mon portable m’a fait la gueule. Il a momentanément perdu la carte. Au gîte La Rêvasse à Percé, pas moyen de me brancher ; « on » disait que je n’avais pas la carte pour le faire. Ma foi, j’en doutais bien un peu, mais pas suffisamment pour trouver le moyen de contourner la problématique.
Au bercail depuis dimanche, aujourd’hui, je fête la St-Jean-Baptiste en vous écrivant un mot sans contrainte.
Je suis contente, en huit jours de vacances, j’ai lu trois romans et des poussières, les poussières étant quelques pages de La manière Barrow d'Hélène Vachon que j’ai terminé dans l’auto. J’ai apporté huit romans selon l’humeur du moment. J’ai bien fait. Au quatrième jour, j’entame « Un garçon maladroit » après avoir terminé « Si tu passes la rivière » de Geneviève Dumas. Je réalise rapidement que c’est un thème semblable, trop semblable, je décide de repousser cette lecture. Je n’allais pas diluer la saveur de Si tu passes la rivière que j’ai grandement aimé. La digestion, c’est aussi important que l’ingestion.
À un moment donné, j’étale les romans afin de réfléchir au prochain et je réalise que cinq romans sur huit ont une couverture bleue, avec une référence directe ou détournée, avec la mer. Quand je le constate, je suis sous le toit du gîte Wanta-Qo-Ti, un paradis d'intimité avec la mer. Pour moi, c’est la mer, même si on doit dire une baie à cette hauteur.
Je n’ai pas pris de note de mes lectures. En vacances, ayant la tête vide, je me suis dis, je vais me souvenir de mes impressions. Danger, ma tête se remplissant dangereusement et rapidement depuis mon retour, j’aurais dû, j’aurais donc dû, remplir des fiches. Je ne sais pas si c’est juste pour le livre, mais je me fie souvent à ce qui m’en reste, la mémoire jouant le rôle de filtreur.
J’ai réalisé que j’aimais lire le genre policier pendant les vacances. Au contraire de certaines personnes, j’arrête de réfléchir lorsque j’en lis. Je ne joue pas le jeu de la devinette, je m’abandonne, surtout quand je me sens entre bonnes mains. Cette fois, les ficelles étaient (bien) tirées par André Jacques, auteur que je désirais lire depuis qu’il m’a donné deux ateliers d’écriture. J’ai lu son deuxième roman, La commanderie.
Autre roman à la couverture bleue ; « Les pavés dans la mare » de Nicolas Delisle L’Heureux, un premier roman. Je me retiens pour ne pas vous en parler tout de suite, de ce titre, qui m'a captivée jusqu’à lire à la faible lueur de l’éclairage de l’auto.
Au retour de notre tour de la Gaspésie, je me suis emparée du roman, toujours un premier ; « Les portes closes » de Lori St-Martin. La couverture est grisâtre.
Voici qui était une manière de fêter la St-Jean-Baptiste avec vous. J’en ai eue une autre : pour quatre petits dollars, je me suis procurée, dans une vente de garage à Sutton, le jeu de société « Je me souviens » ; 2400 questions et réponses sur le Québec. Ainsi, j'aurai l'occasion de me souvenir durant les 364 autres jours. C’est important de se souvenir, pas seulement aujourd’hui !
13 commentaires:
Je ne t'en veux pas du tout de ne pas avoir pris de notes. Impressions suffisent. Des impressions qui sentent un peu la mer ou l'été ou plutôt les vacances.
Ah, la Gaspésie, c'est si beau !
Bon retour de vacances, chère Venise.
Et la Gaspésie ? :-))
ClaudeL : Tant mieux si tu m'en veux pas ! Il reste que moi qui m'en veux. Il m'arrive d'avoir des blancs de mémoire. Il me semble que c'est plus professionnel de prendre des notes. Mais je vais mettre cela sur le compte des vacances, on travaille pas en vacances !
Topinambulle : À qui le dis-tu ! Nous y allons à tous les ans. Et qui sait si un jour nous nous y retrouverons pas pour de bon. Il m'arrive d'en rêver.
Gaétan : C'est sublime. C'est mon pays sublime et je n'en reviens jamais. Marc et moi commençons à s'y faire des amis à force d'y aller. Les paysages sont d'une beauté à couper le souffle et à se dire que l'on est bien petit devant cette vastitude. Tandis que les gens qui l'habitent me grandissent.
Le croiras-tu, mais à chaque fois que j'y vois un cycliste, je pense à toi.
Ouais c'est une belle route à pédaler.thcluto there
"jusqu’à lire à la faible lueur de l’éclairage de l’auto.", voilà un argument convaincant !
Tiens... j'ai le genevieve Dumas. quelque part! Bonnes vacances!
Un petit tour par chez-moi aussi (Gaspésie) dans quelques semaines.
Psst. Il me tarde de de lire tes mots sur ta lecture de 'Les pavés dans la mare'' que j'ai réservé avec hâte de le parcourir à mon tour.
Anneso : Rien à mon épreuve quand je suis prise, je me comporte comme un poisson pris à l'hameçon.
Karine : Ne manque pas de le lire ! Je suis prête à mettre un doigt au feu que tu aimeras. Passer le doigt à travers la flamme d'une bougie disons. (moussetifaille que je suis pissou)
Suzanne : C'est dans l'air que mon commentaire sorte le 15 du mois ;-)
Et à toi, je souhaite d'éteindre ta belle Gaspésie !
Publier un commentaire