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samedi 7 juillet 2007

Quêteuse de citations


Je suis en quête de citations sur la Lecture avec un grand L, juste pour le côté inspirant, stimulant. Juste le plaisir de se dire que l'on est ensemble, c'est tout (clin d'oeil au film et roman d'Anna Gavalda).

En avez-vous de ces citations que vous aimez tellement que vous les citez, les re-citez et même les récitez ? Elles peuvent être signées par d'illustres connus ou inconnus, on est pas regardant, en autant que la citation se tienne debout devant l'auteur (une citation forte dépasse son auteur). Elle peut être de vous. On vous aime en tant qu'auteur du dimanche ou de tous les jours de la semaine. Et vous, vous aimez-vous en tant qu'auteur ou "citeur" ?

Pour partir le bal, en tant que quêteuse de citations, j'en ai glanées ici et là, histoire de s'inspirer :

L'Histoire est un roman qui a été, le roman est de l'Histoire qui aurait pu être
Frères Goncourt

ll y a autant de lecture d'un roman que de lecteurs.
Laurence – Biblioblog

Tant qu’un lecteur n’a pas reposé son livre de plein gré, c’est un individu potentiellement dangereux. Annie François
Piqué sur le blogue de Jules se livre

Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. George Duhamel (extrait de L'essai sur le roman). Autre citation dénichée par Jules.


À VOUS LA CITATION ...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

En voici quelques-unes :

L'idéal quand on lit, c'est de tout oublier. Savoir que dans un livre se trouve un ton, qu'on va être étonné, émerveillé, ému à coup sûr, qu'on va sourire, qu'on va connaître un plaisir sans retenue. Le savoir pendant des années, se retenir d'aller vérifier, puis un jour risquer un oeil, pour voir. Et ne pas être déçu. La grande joie qui nous emplit, que n'a certes pas connue l'auteur du livre. Gilles Archambault
(Les plaisirs de la mélancolie, p.102, Éd. Boréal, 1994)

Peu de gens demandent aux livres ce que les livres peuvent nous donner. Virginia Woolf
(Cité par H. Nyssen dans Éloge de la lecture, p.15, coll. Les grandes conférences, éd. Fides 1997)

L'ingéniosité en amour, c'est comme la poésie en littérature. On peut s'en passer, mais c'est dommage. Frédéric Dard
(Les pensées de San-Antonio, p.34, Éd. Pocket n°10342, 1996)

[...] si vous lisez pour le plaisir, lisez plusieurs livres en même temps ; laissez sur votre table un livre de poésie, un roman, quelques essais et peut-être une ou deux pièces. L'idée qu'il faut lire un livre de bout en bout avant de se permettre de passer à un autre relève tout bonnement d'un puritanisme probablement hérité de l'enfance. Robertson Davies
(Lire et écrire, trad. Séraphin Couvreur, p.29, Éd. Leméac, 1999)

Les droits imprescriptibles du lecteur :
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n'importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
Daniel Pennac
(Comme un roman, p.145, Éd. Gallimard)

Bonnes lectures !

Lucie a dit...

« La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur . » (Paul Auster, Brooklyn Follies)

« Tout vrai livre est une main tendue vers l'autre. » (Eric Holder, La Correspondante)

« ... parce que quand c'est écrit nous gardons en nous la trace du coin d'herbe où nous avons lu, l'été; de la cheminée, en hiver. » (Eric Holder, La Correspondante)

« [...] la vertu paradoxale de la lecture qui est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens. » (Daniel Pennac, Comme un roman)

« [...] toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... » (Hubert Nyssen, Éloge de la lecture)