Du Café de la Vieille Usine à l'Anse-à-Beaufils (photo ci-contre), le temps se retient de passer, c'est ce que je lui ai commandé en fait. Il m'obéit au doigt et à l'oeil puisque la vitesse de connexion est si lente, si je compare à la vitesse intermédiaire de chez moi, que je n'ai pas le choix de "prendre" du temps. Prendre de mon temps pour vous écrire un mot, ça me fait un immense plaisir. Cela aurait été chose possible du Gîte La Rêvasse, seul hébergement de notre itinéraire qui offre ce service mais le soir, je reviens trop fourbue de vent, de soleil, de marche. Un peu courbaturée aussi de mes audacieuses positions sur des rochers à lire mon roman sur "Le froid modifie la trajectoire des poissons". Un livre sur les poissons devant la mer et ce n'était même pas planifié. Je l'achève d'ailleurs.
À la Vieille Usine, ici, les musiciens se préparent à la venue de Kevin Parent qui donnera deux spectacles demain, celui de 5 h 30 étant une supplémentaire. Ceux qui me suivaient l'année passée savent que c'était Plume Latraverse. J'essaie donc de me concentrer malgré la belle musique forte qui entre, veut ou veut pas, par mes oreilles. Bientôt, j'irai rejoindre le bruissement fort des vagues, elle est tout à côté qui m'attend. Marc aussi, malgré qu'il soit en si bonne compagnie ; ses agates, ses chères agates ! La récolte est assez bonne en considérant bien sûr qu'un chasseur d'agates n'en a jamais assez.
Demain, nous déménageons mais à Percé même. Nous irons sous un autre toit, un presbytère aménagé en Gîte, ce qui est de plus en plus courant. D'ailleurs, à Nouvelle, nous serons à l'Abri du clocher, un autre presbytère, et dans la chambre du Monseigneur s'il vous plaît ! Mais pour revenir à notre déménagement, ce n'est pas par caprice, on ne pouvait pas nous accommoder pour quatre nuits à La Rêvasse, et cela même en réservant deux mois à l'avance. Jeudi, nous quittons la pointe de la Gaspésie, nous dirigeant vers la Baie des Chaleurs, même si la chaleur semble s'être déplacée vers nous puisqu'aujourd'hui le survêtement n'est pas nécessaire. Les moins frileux osent même la trempette à la mer. Nous sommes extrêmement chanceux point de vue température lors de nos expéditions en Gaspésie. Le ciel nous aime et nous l'aimons.
Je suis sous la tutelle de ma pile qui se décharge progressivement, elle surveille le temps que je passe derrière un écran. Je suis sous haute surveillance et avant qu'elle me donne son ultimatum, je vous laisse pour mieux vous revenir avec plusieurs compte-rendus de lecture qui vont bientôt débouler.
Petite note : ce billet est parti en différé, c'est à dire du Gîte La Rêvasse tard le soir, la ligne Internet de la Vieille Usine n'était pas seulement lente mais avait d'importantes ratées rendant impossible de passer la barrière "temps".
3 commentaires:
Si j'ai bien compris... vos vacances en Gaspésie sont courrantes?
Je dis ça parce que je suis Gaspésienne ;)
Tant mieux si le beau temps est de la partie.
@ Beo : En direct de À l'abri du clocher, à Nouvelle, je te pose la question ultime, essentielle, incontournable : d'OÙ es-tu originaire en Gaspésie ? Marc et moi avons bien hâte de l'apprendre.
Oui, nous nous y rendons à chaque année. Tu vois, aujourd'hui est le dernier jour, nous repartons demain et nous sommes déjà à planifier nos prochaines. Marc est un cueilleur d'agate et autres pierres semi-précieuses. Beau prétexte pour visiter les plages.
En fait je suis matapédienne, plus précisément d'Amqui.
J'ai passé tous mes été d'enfance à arpenter les plages gaspésiennes ou dans les maritimes à cueillir les agates, je comprends bien ton mari.
Et maintenant quand je vais au lac Léman... il n'est pas rare que je rentre avec de jolis cailloux :)
J'avais 2 tantes originaires de Nouvelle.
Je vous souhaite bonne route pour le retour!
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