Il est à peu près temps que je revienne sur cette fameuse soirée “Lancement” dédicaces intensives pour Marsi ... Blue me le rappelle gentiment :-). Quelle soirée ! C’est rare que la babillarde que je suis éprouve de la difficulté à relater. C’est le trop-plein d’émotions encore dans l’air. Le spectacle de la quantité de personnes aussi heureuses que nous, de toucher, de feuilleter cet album tant attendu est imprimé dans ma tête.
De voir du plaisir dans les figures, malgré une longue file pour attendre sa dédicace avec un, deux, quatre ou même huit Miam miam fléau à la main !!! Habituellement, quand on attend en ligne, on s’impatiente, on trépigne, on s’énerve, c’est rare de voir une file de personnes qui bavardent, débordant d’une fierté pétillante. De toute beauté ! Je me faufilais, me joignant au bavardage. Avec Yvan Le Terrible, par exemple. J’étais contente de le reconnaître aussitôt vu malgré le petit tour qu’il m’a joué de laisser supposer son absence. Une belle surprise pour moi. Je tenais à le présenter à Marsi mais quand est arrivé le tour d’Yvan, le papillon que j’étais butinait ailleurs. Marc a donc complété le nom Yvan par « le Terrible, c’est ça ? ». La preuve est faite du combien je parle de mes amis derrière l’écran. Une autre amie dévoilée, Carine (c'est sa dédicace qui est photographiée !), avec son bébé de moins de deux mois et accompagnée de sa sœur descendue du ciel depuis quelques heures, arrivant de France. Autre surprise, un couple rencontré brièvement dans un gîte de la Gaspésie. Et c'est sans dire le grand plaisir d'y voir, Michel Rabagliati, le père des Paul.
La séance qui devait durer de 17 h à 20 h s’est étirée jusqu’à 21 h avec la bénédiction du libraire top-chrono, la file étant trop belle et la pile de BD trop baissée pour s’accrocher dans les tuiles du centre « cathédrale » de ce lieu lumineux qu’est la librairie Monet. C’est là où nous étions installés au cœur de cette librairie vaste et accueillante. Je vous assure qu’elle vaut le détour, ceci dit avec mon cœur impartial, c’est de l’ordre de la vérité pure et nette !
Certains jeunes se sont laissés tenter par de la lecture sur place impossible à terminer pour les « 60 pages » bien remplies, de là une réclamation à la maman. Ils ont vaillamment attendu jusqu’à 9 h, recevant la dernière dédicace. Ils ont quitté avec une dédicace marsienne et des « OH ! » hauts en joie. La surprise de tous et des libraires : Marsi n’offre jamais le même dessin, ça l’userai et abuserai l’unicité du futur lecteur. Tenez-vous le pour dit, Marsi, c’est un marsien !
Quand il s’est levé pour la première fois après 4 heures de ce marathon « glissement de mine sur une soixantaine d’albums », il m’a dit se sentir comme un astronaute au retour d’un voyage spatial, dégagé brusquement d’une apesanteur temporelle, hébété des heures égrenées sans son consentement. Il assure tous et chacun que même dans son phylactère, il a ouïe le bourdonnement, il était muet mais loin d’être sourd. Il a apprécié chaque mot, chaque rire, chaque présence, chaque intensité.
Une soirée mémorable. Pour une première de premier lancement, c’était fameux. Le lieu et l’accueil à la librairie Monet y sont pour beaucoup, les amis, la parenté et toutes ces personnes qui se sont déplacées, désireux de reconnaître ce moment important pour nous sont le cœur de l’événement.
Crédit des photos :
Les trois premières : Guillaume Simard
La dernière : Venise !
Miam miam fléau de Marsi - Éditions La Pastèque - 60 pages.
39 commentaires:
Encore une fois bravo et profites-en au max.
On sentait la fébrilité. Ah! que j'aime ces compte-rendus tellement plus personnels qu'un article froid. Vous n'avez pas dû vous endormir de bonne heure avec toute cette adrénaline.
De toute beauté: un lancement avec des lecteurs qui attendent en file. Le bonheur.
Oui Gaétan, il a moyen d'en profiter. Comme de s'en servir pour faire la tournée des Salons, prétexte idéal pour voir du pays ... et ses habitants.
@ Claudel : La fébrilité passe bien par les mots et les photos ? Ça me plait bien de l'entendre, ça veut dire que j'ai fait une passeuse de moi-même !
D'autant plus couchée tard qu'il y avait un souper au resto après. Vous imaginez à l'heure que nous avons mangé, et retourné à Eastman ? Et décompressé une fois à la maison ?
J'étais fourbue hier. Même pas bonne pour écrire un petit mot ici. J'ai attendu le retour de l'énergie, aujourd'hui.
Ça c'est de la soirée comme on les aime. Hip hip hip!
À défaut de n'avoir pu me pointer chez Monet (c'est pas l'envie qui manquait oh non), je vous dis see you soon à un futur Salon près de chez nous. C'est que je la veux, ma dédicace marsienne ;)
Wouahou que je suis heureuse!
Quelle belle soirée et que d'émotions!
Un seul regret, oui, être si loin...
Bises à vous deux.
Amitiés.
Blue
Joie !
Oh que oui, ton billet explose de bonheur à fleur de peau!
Je t'imagine bien, butiner devant, derrière, autour, he he!
Quel beau succès et ce n'est que le début!
Ça a effectivement été une très belle soirée! Mes trois plus grandes joies? :
voir mon nom apparaître dans les remerciements
découvrir ma splendide dédicace
voir la pile de Miam Miam Fléau baisser encore et encore, tout au long de la soirée!! C'était super de constater que la population bédéesque va enfin pouvoir accéder à ce petit bonheur d'album, en gestation depuis si longtemps.
Bravo, Marsi!! Et bravo à sa muse!
@ Sandra : Fis-toi sur moi que tu vas savoir quand nous allons passer au Salon le plus près de chez toi. Foi d'une Vénus côtoyant un Marsien !
@ helenablue : Si loin, seulement de corps ... et si près du coeur et de l'esprit :-)
É : Un mot d'Éric ... ça en vaut tellement plus ! Un semeur de mots qui traverse la planète - on va inventer une expression juste pour lui : Ça voyage !
@ Béo : Je préfère l'image du papillon que la poule pas de tête !!! C'est que je ne savais pas où la donner, y compris bien sûr le mâche-patate ! (expression que tu n'entends pas souvent dans ton coin de pays !)
@ Cher Pierre-Greg ! Que ton commentaire nous fait plaisir ! C'est vrai qu'au repas qui a suivi, nous n'avons eu guère l'occasion de communiquer. C'est dommage, malgré que, Marsi le marsien a pris du temps avant de revenir à la vie terrestre !
De ton côté, tu as battu tous les records d'assiduité, arrivant le premier (vers 16 h, si je ne me trompe ?) à la Librairie et quittant en même temps que nous, ce qui veut dire passé 21 h. Et bien sûr, tu as fait une razzia chez Monet comme à ton habitude (d'ailleurs, c'est toi qui nous a fait connaître cette belle librairie).
Et pour la gestation, foi de muse, le bébé va écourter sa gestation. Un merci public pour tes coups de pied ! (c'est super rare que l'on remercie pour des coups de pied, il fallait que je le dise, j'adore les choses rares :-) ...
Il n'y a rien comme l'accomplissement d'un objectif. Je comprends que Marsi est ton ami, alors son succès te fait aussi plaisir.
Bravo! :D
@ Trader : Disons qu'un mari, c'est plus qu'un ami !
Je rajouterai aussi que j'ai été à ce point impliquée dans ce projet, que s'en est devenue un projet de vie, Marc ayant toujours travaillé à la maison. Si on compte qu'en plus, je me suis impliquée dans certaines décisions, comme de s'équiper pour colorer nous-mêmes la bédé, ensuite je me suis commise comme coloriste (premier jet), cela fait que je me sens étroitement liée à ce Miam miam fléau que j'ai vu dans ses premiers balbutiements. Marc aussi, s'est impliqué dans toutes les étapes, ne serait-ce parce qu'il l'a scénarisé, dessiné et coloré. Les décisions pour le graphisme aussi (puisque c'est sa formation universitaire illustrateur-graphiste), en collaboration avec La Pastèque.
C'est incroyable tout le travail qu'il y a dans un album BD coloré au dessin très détaillé, voilà la principale chose que j'en retiens!
Ah Marc, c'est donc lui! Moi, je savais pas, hé!
Re-bravo!
@ Trader : Eh bien ! Moi, je savais pas que tu savais pas. J'ai été longtemps à l'écrire dans la colonne de droite. Je l'appelais, Marsi mon mari. Cela doit être que tu n'es pas fort sur la droite !
@ Trader : J'ai replacé un "mari" à Marsi dans la colonne de droite. Ainsi, c'est plus limpide :-)
Je suis pris en défaut d'égocentrisme flagrant! Iiiiccchhh...
@ Trader : Tu veux bien sûr dire, l'égo bien au centre, n'inclinant ni à gauche, ni à droite. Je précise, je ne voudrais surtout pas qu'une fausse rumeur court à ton sujet !
:-)
Dis-moé pâ qu'il y a des commères sur la planète blog? :amazed:
@ Trader : Des commères et des compères ;-)
Mais encore... ;)
Elle est sublime ma dédicace, hein?
Comme je disais à Marc sur facebook, je ne me lasse pas de la regarder :)
Alissa m'a enfin donné l'occasion de lire ce bébé de bédé et je l'ai englouti ... et ... je vais la relire plus posément très prochainement !
Bien sûr, j'ai des tonnes de questions qui me tarabustent (notamment sur la grossesse de ce projet) mais je présume que notre star commence à être débordé, alors je les note sur un papier et quand l'occasion se présentera, je m'essaierai pour obtenir des réponses...
En attendant, passe le message à Marc que je vais très bientôt envoyer mes commentaires (je le dis d'avance : positif, pour pas qu'il stresse ...)
Encore une fois : félicitations à Marsi pour ce beau lancement :)
Félicitations à Marsi et merci pour ce résumé haut en émotions!!! Je vais certainement la lire, cette fameuse BD!!!
Bravo à l'auteur et à sa muse si colorée.
@ Carine : Un gros merci à toi qui est parmi les toutes premières à nous donner un écho de ton impression à chaud. Si elle a été engloutie, on voit ça comme un bon signe !
Marc n'est pas vraiment débordé présentement, je te dirais plutôt sur un genre de qui-vive, à l'écoute de la rumeur. J'observe qu'il y a quelque chose d'ardue à laisser partir bébé BD. Il ne peut plus la couver. Et en même temps, qu'il ne peut l'oublier, elle a encore besoin de présentation (séances de dédicaces, rencontres avec les lecteurs). Heureusement qu'il est déjà à un autre projet, ce que l'on appelle un roman graphique. J'imagine que ça déplace les énergies, pour ne surtout pas se placer en situation d'attente.
Ne te gênes pas pour les questions, ce serait même précieux. Quand ta petite et ta visite t'en laissera le temps.
Ton enthousiasme palpitant a été comme un baume sur lui hier, tu es d'une gentillesse hors du commun :-)
@ Karine : J'espère bien que tu vas la lire, tu as encore ton coeur d'enfant bien planté dans ton corps d'adulte. Ça aide pour aimer Miam miam fléau. Et si tu as des neveux-nièces, à partir de 9 ans, ils devraient y prendre du plaisir. Ceci dit, malgré tout, avec tous les doutes inhérents à des personnes si près du produit. Et qui attendent impatiemment les échos des lecteurs.
@ Réjean : Vous m'avez coupé le souffle ! Votre commentaire est arrivé en catimini, j'avais le dos tourné, je répliquais à un commentaire justement.
Il dit beaucoup votre commentaire. J'espère que vous ne l'avez pas que feuilleter :-) Et comme je disais à Karine, Marc a inventé cette histoire, à prime abord, en pensant aux enfants d'une dizaine d'années. Et puis, les éditeurs y ont vu tout de suite un album familial. Mais ce sont les lecteurs qui auront le dernier mot. Comme toujours, et c'est bien ainsi.
@ Réjean : Vous êtes notre premier lecteur qui ne passe pas par nous pour se procurer l'album ! Vous êtes notre preuve vivante (on en a pas d'autres pour le moment) que l'album est disponible dans les librairies !
C'est une petite joie bien réconfortante. Merci.
Ce fut un bonheur pour
moi d'être présent au
lancement et de
vous rencontrer.
Le créateur était dévoué
à ses lecteurs par ses
dédicaces ô combien
personnalisées,
et toi en tout temps
intéressante par ton
entregent et ta passion
culturelle.
Enjouée et contagieuse.
Une belle illustration
Muse-Créateur,
toi à la voix,
lui à la composition.
Live at Monet's!
Bonjour Yvan que je vois maintenant clairement dans ma tête, énergie y compris ! Et j'ai réussi à rajouter ton lien dans ma liste de blogues. J'en suis toute fière, ça scelle une rencontre.
Eh oui ! Marsi est l'image, moi le mot. Je suis son rire aussi. J'espère être sa muse si longtemps que les calendriers en oublient de compter le temps.
:-)
Le temps,je ne l'ai
pas vu passer en votre
compagnie.
Merci à vous deux.
Salut amie et merci du partage. C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.
C'est délicieux la façon dont tu dis les choses. On sent de l'humour derrière les mots. Ça m'épate toujours car j'aime écrire, mais je n'ai pas ce sens de l'humour.
NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.
Jigé : J'aime les randonneurs quand la route du hasard les fait aboutir ici. Ils sont si bienvenus, que j'en rougis de plaisir, d'autant plus quand ils savent sentir les odeurs de sourire placées au bout de chaque phrase.
Je suis rarement grave, ça m'est difficile d'écrire sur la note grave. Profonde peut-être mais grave n'est pas ma note. Je n'ai pas la voix pour cette note. Il faut savoir reconnaître puis respecter sa tonalité ... pour ne pas prendre le risque de fausser.
À bientôt, j'espère !
Wow! Une file de fans qui s'étire comme ça, c'est rare pour une première oeuvre (et une deuxième... et une troisième)! Je suis très heureuse pour Marsi et pour toi, belle Venise (derrière un grand homme... une grande femme!!! Bien que mon petit doigt me dit qu'elle ne doit pas trop souvent se tenir en arrière, la Venise... héhé). Longue vie et longues files pour Miam-Miam fléau! Bravo!
@ Laurence : Contente d'avoir de tes nouvelles ! On t'attends toujours ... peut-être la féérie des couleurs t'attirera-t-elle ?
Tu sais, il y a beaucoup de place derrière ... je peux faire des gestes amples. Laisser enfler ma voix par l'enthousiaste. M'avancer vers l'avant ... tandis que lorsque tu es à l'avant, tu peux pas :-)
Correction : l'enthousiasme.
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