Bon, me voilà ! Pas mal occupée ces temps-ci, je me suis enfin attelée à un projet d’écriture personnelle. Et ce ne sera pas un roman, plutôt un récit, appelons ça un témoignage. J’en ai pour au moins un an à l’écrire et il y a une excellente raison pour cela, que je ne peux et ne veux pas dévoiler tout de suite. Un peu comme l’embryon dans le ventre, certaines mères l’annoncent haut et fort dès les premiers jours du « oui », d’autres attendent et c’est souvent des personnes qui ont peur de la fausse couche. J’ai peur de la fausse couche. Pour une fois que je suis décidé à coucher mes mots dans un projet de longue haleine !
Et de un !
De deux, je me suis jointe à un atelier d’écriture avec Michèle Plomer. Quand une de tes écrivaines préférées, habitant à une quinzaine de kilomètres de ta demeure part un atelier intitulé « Terre à terre », d’une durée de six semaines, tu ne te fais pas prier. En plus, j’ai un bonus, Marsi y participe aussi ! En cette première soirée de rencontre hier, Marsi a été le bonus mâle pour huit femmes. Les femmes sont lectrices et sont écrivaines, les femmes aiment les mots, qui dira le contraire !
Pour mon plus grand plaisir, Marsi s’est senti très à l’aise. Submergé par un projet de roman graphique, ça tombe en plein dans ses préoccupations du moment. Et puis, il faut le dire, le groupe est très sympathique. Des femmes allumées ! Certaines forment déjà un groupe qui se rencontrent régulièrement pour s’encourager, s’aider mutuellement, et c’est chacune leur tour qu’elles remplissent le rôle d’animatrice. J’ai aimé voir le respect se dégager des unes envers les autres.
Et l’auteure, elle, Michèle Plomer ? Elle a une manière de nous faire travailler, en ne nous martelant pas son savoir, nous aidant plutôt à aller chercher nos réponses. Elle réussit à passer son message, comme si on l’avait trouver toutes* ensemble. Ainsi, je me dis que l’info risque d’aller s’imprimer sur les méninges et d’y rester. En conclusion, je suis très contente de ce que j’ai vu et appris, qui s’annonce très différent de l’atelier « Comment entreprendre son premier roman » avec l’auteur, André Jacques , spécialiste du roman policier. Lequel j’avais aussi beaucoup apprécié. L’occasion de voir sous deux angles différents, c’est ce qui me plait.
En quittant pour mieux vous revenir, je précise que je mettrais bientôt en ligne ma critique sur Nos échoueries de Jean-François Caron. C’est La Recrue du mois d’octobre, mais je ne l’ai pas encore amenée par ici comme je le faisais auparavant. C’était mon astuce pour vous amener à aller vous balader sur notre site renouvelé de fond en comble. J’ai terminé la lecture de la prochaine œuvre sur la sellette le 15 novembre, nous devons maintenant remettre nos « papiers » deux semaines à l’avance. Le suspense demeure entier, webzine oblige !
* pour la circonstance, je fais gagner le féminin sur le masculin !
22 commentaires:
OH ! CHIC ! VAS-Y, Venise ! bon vent et bon courage, je suis très heureuse pour toi !
Laissons pousser le bébé doucement - un mot après l'autre, comme on apprend à marcher, je suis sûre que tu y arriveras !
Ça me fait sourire ce matin de lire que tu te lances, ENFIN! :-P Très hâte de lire le dit récit, qui sera surement super! (pas de pression hein ;-) Je vais prendre mon mal en patience... et attendre sagement. ^^
Clap! Clap! Clap! Un projet à soi, pour pousser plus loin, pour se réaliser, pour se mettre au défi... peu importe. Mais d'abord, pour se faire plaisir. Bravo.
Que vous êtes donc encourageants ! C'est vrai, je le réalise jour après jour, ça exige beaucoup de motivation.
Toutes les raisons étant bonnes pour se dire que ce n'est pas une priorité puisque personne n'attend après le résultat.
On dirait que le fait que ce ne soit pas du fictif m'a libéré de la peur d'être poche ! Le récit est ce que je connais mieux et le sujet me motive. Alors, au boulot ! Et merci encore à toi, Anne, qui un jour se lancera peut-être, à Maxime qui, un jour le fera et Karuna qui l'a fait ...
Quelle heureuse nouvelle et je suis d'une patience à toutes épreuves. Donc j'attendrai aussi bien sagement.
Un roman graphique pour Marsi!!! Ouais, je serai aussi preneuse. Bravo de ce beau projet.
Venise, la recrue du mois, est-ce envisageable un jour?
On aimerait ça!!!
"Maxime qui, un jour le fera", mon dieu, là c'est moi qui a la pression! XD
Suzanne : Et puis, j'ai étroitement collaboré au texte de Colis 22, le fameux roman graphique. Aussitôt que j'attrape du temps, j'en fais un billet à la Babillarde.
Merci de tes encouragements, toujours très appréciés de nous deux.
Réjean : J'aime autant pas l'envisager ! C'est délicat. Julie Gravel-Richard, auteure et rédactrice de la Recrue a vécu l'expérience, cela a bien été, mais tout de même délicat je trouve.
Maxime : Cette pression se transforme un jour en motivation :-)
Enfin, te voilà de l'autre bord de la clôture. Bravo pour le saut. Et tu as quand même un peu de pré-requis: tu couches déjà pas mal de mots sur... l'écran.
Je ne te dis pas que j'ai hâte de lire, prends le temps qu'il faut. Jouis, souffre, accouche, le temps de montrer l'enfant viendra bien assez tôt.
ClaudeL : Belle conception ! C'est vrai que c'est du travail. Le pire est le doute. Je le savais, j'ai tant entendu les auteurs en parler. Un jour, tu te lèves et te dit, mais qu'est-ce que je fais, ou pire, ça vaut rien !
J'ai attendu le moment d'être assez motivée pour passer à travers mes doutes, en espérant quand même ne pas en avoir trop !
Wow!!! Quel beau projet! Que je suis heureux pour toi! Moi aussi, j'aurais tendance à te dire que j'ai super hâte de te lire, mais j'avoue que ça doit mettre beaucoup trop de pression.
D'un autre côté, si je dis que je n'ai pas hâte de te lire, ça n'est pas très motivant !! ;-)
Donc, je ferai un genre de Daniel Hétu de moi-même et te dirai: «Je t'attendrai...»!
Mais je peux déjà te dire que... je préfère de beaucoup les récits à la poésie!!! ;-)
By the way, si tu as besoin d'un Big Editor, toi aussi, fais-moi signe!
Tu vas être content en sivouplait parce que mon projet se situe très très loin de la poésie.
J'ai réfléchi à la manière de dire sans trop en dire. Indice : à ne pas oublier que j'étudiais en journalisme quand j'ai abandonné mes études. Et de un. Et de deux, je ferai connaître une facette de moi.
Stop. Je n'en dis pas plus et retourne justement à ma rédaction !
Merci pour ton intérêt, cher ami.
Je trouve ça vraiment chouette, et j'ai hâte de te lire. Et puis je suis du genre patiente, d'une certaine manière aussi!
La manière de dire sans trop en dire, me met l'eau à la bouche.
Tiens nous donc au jus!
Je vais attendre sagement aussi...
Chouette chouette chouette chouette !!!!
Bonjour Venise. Bonne chance avec ces ateliers. Madame Plomer demeure près de chez-moi, mais l'annonce de son atelier est arrivé peu de temps après mon inscription à un autre du même type. Deux ateliers en même temps, un peu trop pour moi. Bienvenue dans le magnifique monde de l'écriture. Bon succès!
Ah, mes c'est donc bien gentil, cette sagesse de m'attendre. Et puis, ça fait pousser des ailes à ma plume !
Plume ailée.
Mystérieuse Céline, bonjour !
Que votre atelier soit riche d'une belle expérience. Quand même dommage, près de chez vous, et j'aurais bien aimé vous voir. Qui sait, un jour peut-être à un autre atelier !
En attendant, merci de vos encouragements.
Peut-être en effet aurons-nous la chance de nous rencontrer. Merci pour l'encouragement. Sherbrooke n'est pas loin non plus pour un atelier d'écriture.
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