Pays d'agates - Me voilà de retour au pays ! C'est la première expression qui m'arrive entre les deux oreilles et je la laisse passer, et cela malgré le manque de rigueur pour la géographie québécoise. À chaque année (quatre, consécutives), j'éprouve la sensation d'avoir habité un autre pays, la Gaspésie. Je reviens les tympans fouettés de vent, les yeux éblouis de lumière et les mains pleines de beaux cailloux. Mon chum de mari, lui, a des pochettes débordantes de pierres semi précieuses, de son nom pour les intimes : agates. Son oeil laser les détecte de mieux en mieux et il en ramène de plus en plus ! Cette collection va éventuellement se hausser d'un cran. C'est ce dernier périple qui nous l'a révélé. Tout a commencé par l'anniversaire de Sarah qui faisait le voyage avec nous. Pris de court en apprenant la date de son anniversaire la veille, nous nous retrouvions les bras ballants, des bisous comme seul cadeau. L'idée a alors germé ; transformer une des chères agates dénichées dans les nids de roches, en bijou. Pour ce faire, nous avons visité l'atelier d'une famille d'artisans et là, un monde s'est ouvert à nous. C'est fascinant. L'agate discrète et toute simple, après un polissage expert, se révèle au grand jour, offrant une robe rayée et translucide, dévoilant ses nuances, ses contrastes, ses yeux.
Il n'y a pas à dire les agates sont discrètes sur le bord de la mer mais entre les mains d'un artisan, elles irradient de beauté. Elles sont coquettes, c'est seulement une fois embellies et polies, qu'elles acceptent de se mettre de l'avant, sur une monture de bague (pour Sarah !), ou au bout d'un cordon de cuir (pour moi !). Vous comprenez qu'avec des souvenirs aussi tangibles dans nos bagages, on ne peut jamais oublier la Gaspésie, elle se rappelle à nous à longueur d'année.
Il fallait que je vous en parle, plus que tout, mais pas plus que Plume. Non, ce n'est pas une erreur, il faut vraiment un P majuscule. Notre tour de la côte gaspésienne s'est déroulé sous l'empreinte d'un Plume. Je parle ici de Plume Latraverse. Je vous raconte l'anecdote demain puisqu'elle est longue et fournie, approuvée par le sceau du destin, hasard, synchronicité ; optez pour le mot qui vous convient !
Concours BiblioLys déménage
Voici le message que j'ai trouvé à la suite de mon billet « Température ou littérature », qui expliquait les tenants de ce concours où cinq oeuvres québécoises sont au menu :
Suite à un malheur qui accable notre amie blogueuse Carole, j'ai décidé de changer l'adresse du concours BiblioLys. Celui-ci se déroule maintenant sur le blogue de Lecteurs Québécois que vous trouverez à cette adresse http://www.sffq.org/lecteursquebecois, La date pour envoyer vos commentaires sur les 5 livres sélectionnés est repoussée au 22 octobre.
Bref bilan (lecture)
J'ai terminé le déjà entamé : Vous n'écrivez plus ? recueil de nouvelles de Laurence Cossé. Contexte et ton très « À la française », décrivant des personnages et des situations embourgeoisés. Un unique thème autour d'écrivains qui, pour une raison ou l'autre (11 nouvelles, 11 raisons), ont abandonné la course au début, au milieu ou en fin de parcours. Certainement bien écrit, l'auteur est habile pour raconter mais le thème a, à la longue, quelque chose de déprimant. Lire onze avortements littéraires, en gardant le moral, c'est dur. Pour lecteurs seulement, écrivants et écrivains s'abstenir ... ;-) Terminé aussi Cher Émile. La littérature québécoise, chère à mon coeur mérite plus que quelques lignes, donc je vous reviens avec ce roman épistolaire d'Éric Simard. Toujours en cours : Le monde sous le flanc de la truite, Hadassa, Ensemble, c'est tout (à voix haute à Marc). Vous vous rappelez, j'ai aussi apporté La révision linguistique en français, eh bien, je ne l'ai pas ouvert. Il ventait trop fort sur le bord des plages et comme je préfère tourner les pages à mon rythme ! Et j'avoue que ma matière grise s'est permise une grève de zèle sur la grève ... À demain, pour le billet « Plume et plus » !
1 commentaire:
Bon retour Venise! Ravie de sentir ce matin ton enthousiasme débordant, comme un vibrant vent du large!
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