Tandis que ce billet-ci, je le prétends d’intérêt général pour la découverte qui m’a sautée au visage. Sa vocation d’écrivain, elle l’a fait passée avant tout. Écrire était sa locomotive, son bien-être, ses relations, de conjointe, amicales, parentales, sociales étaient les wagons. Une locomotive, si puissante soit-elle, a une limite à tirer des wagons et elle en a éliminé un, qu’elle trouvait extrêmement lourd et loin de la locomotive, je fais allusion ici aux relations publiques sous toutes ses formes. Et quand je dis sous toutes ses formes, cela va jusqu’à ne pas se présenter pour recevoir bourses et Prix.
Et tout à coup, une énormité m’a frappée …
- 485 lettres à son mari « Mon cher grand fou … »
- « Femmes de lettres » ; correspondance à 8 amies écrivaines
- 138 lettres à Dédette, sa sœur religieuse « Ma chère petite sœur »
- « Détresse et l’enchantement » 521 pages
- « Le temps qui m’a manqué » (suite non achevée de Détresse et l’echantement
…. ces cinq consistants livres ont été publiés après sa mort. Elle survit ! « Mon cher grand fou … » en 2001 et « Femmes de lettres » en 2005, pensez-y, au mois de juillet, cela fera 25 ans qu’elle est morte et elle publie encore des livres inédits ! Tous ceux qui ne croient pas à la réincarnation, eh bien, voici une alternative : elle se réincarne en elle-même ! Comment ne pas la sentir vivante ? Même morte, elle est écrivaine et, au moins maintenant, elle a toutes les raisons du monde de ne pas se présenter aux cérémonies en son honneur !
Ce serait une déconvenue de ne pas mentionner que sa survie est rendue possible par de petits anges terrestres, plus prosaïquement nommés membres d’un Groupe de recherche :
http://gabrielle-roy.mcgill.ca/index.htm
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