Faites comme chez vous

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lundi 6 juin 2011

Sac-au-vrac

Coucou ! En attendant ma prochaine critique qui sera sans contredit « Voyage au Maghreb » de Louis Gauthier, je pige dans le sac au vrac :

Mes lectures / mon blogue
Avez-vous remarqué, en vous fiant sur la colonne de droite annonçant mes lectures, que je ne respecte pas toujours l’ordre ? Par exemple, Le charme discret du café filtre disparaitra bientôt sans que vous n’ayez lu ma critique. Pourquoi ? C’est un repêchage pour le webzine La Recrue, la critique sort donc le 15 du mois. Pour La huitième gorgée, roman lu par 5 personnes, rendez-vous le 15. Nous sommes cinq à l'avoir lu.

Je ne sais plus où donner de la tête, mes tablettes débordent au point que des livres tombent par terre. Je pourrais peut-être choisir ceux-là qui me démontrent leur empressement à être lus ... mais non, je tiens bon. Déjà que La Recrue suggère, les maisons d’édition proposent (en m’envoyant des exemplaires), se rajoute Les Correspondances d’Eastman (j’aime avoir lu les auteurs présents), ça diminue déjà la quantité de livres reflétant mon goût pur et dur, je ne vais pas en plus laisser le hasard choisir !

Mon blogue, qu’est-ce que j’ai à dire sur ce véhicule pour ma pensée ? Je ne me trouve pas très régulière. En plus, quand je lance trois critiques consécutives, j’ai l’impression de perdre le fil entre vous et moi.

Je suis de près le blogue de Jean-François. Lisée et lors d’une entrevue commémorant sa deuxième année d’existence, il a révélé qu'avant de partir son blogue, il s’est informé auprès d’un doyen, Patrick Lagacé qui lui a suggéré ce que j’appelle des « récréations ». Pour P.L, il la nomme sa pause Kit-Kat, pour J.F.L. c’est le « Gag de 15 h 15 ». Quand la recette est bonne et qu’elle fait notre affaire, pourquoi ne pas la copier ? Je pense appeler ces moments « La récréation » tout simplement ... à moins que vous ayez d’autres suggestions !

Prix rétroactif
Qu’est-ce qu’il ne faut pas voir et entendre ! Ça fait vraiment bizarre, pour ceux qui ne le saurait pas, la récipiendaire du Prix Robert Cliche 2010, Louise Lacasse, auteure de « Éteignez, il n’y a plus personne » se voit obliger de remettre son prix et sa bourse de 10,000 $ à un des finalistes Simon Lambert.

Mme Lacasse a caché au comité qu’il s’agissait de son second roman (premier roman « Et même le dimanche ! » écrit sous le nom de Louise Lamarre), alors que les règlements du concours sont clairs ; seuls les écrivains non publiés sont admissibles.
Après une nouvelle délibération du jury, Simon Lambert se retrouve avec 10,000 $ de plus en poche, plus le prix. Pour la publication de son roman, La chambre l’était déjà chez VLB. Je me demande comment cette dame a pu penser que le pot aux roses ne serait jamais découvert. Il devient aberrant de l'entendre dans cette entrevue L'impact d'un prix au Libraire, elle et sa difficulté d'être publiée. Je n'ai pas trouvé de trace de son premier roman. Heureusement, elle n’aurait pas dépensé la somme, elle pourra donc la remettre à VLB, qui la remettra au nouveau lauréat.

Encan dans le silence

Est de retour l’activité bénéfice pour Les Correspondances d’Eastman, l’encan virtuel dans le silence de vos foyers. Vingt-un lots pour les amateurs de vin, d’œuvres d’art, de théâtre, de bouffe, et bien sûr de littérature.

Ce sont des entreprises ou des personnes généreuses qui font don de ces lots, il y a un prix de réserve variant de 30 $ à 300 $ (la moyenne étant 60 $). Les montants accumulés vont dans les coffres des Correspondances d’Eastman pour la poursuite de leur mission en ces jours de disette dans le domaine de la culture.


Valeurs sûres de Danielle Laurin
J’en profite pour préciser que madame Danielle Laurin sera aux Correspondances d’Eastman cette année, en tant qu’intervieweuse et aussi interviewée. En attendant, elle s’est exprimée sur les valeurs sûres de l’été, raisons à l’appui, et son premier en lice est Rivière Tremblante d'Andrée A. Michaud que je viens à peine de commenter.

6 commentaires:

anne des ocreries a dit...

OH ! comment peut-on tricher ainsi, et proposer comme 1er roman un SECOND ?!

C'est impensable !!

j'espère que l'encan aura plein succès !

Suzanne a dit...

Hou là dame Lacasse pas beau ça :-(
Pssst une fois de plus un billet fort intéressant. Merci.
Ah oui, je devrais lire bientôt «Rivière tremblante» ouais...

Arsenul a dit...

J'aime l'idée de se laisser aller dans un billet plus récréatif, bien que j'insuporte au plus haut point Patrick Lagacé qui argumente avec des falsification et des menteries sous prétexte que nous sommes trop cons pour vérifier ses dires. L'exemple parfait de quelqu'un qui parle à travers son chapeau, peut-être se tient-il trop avec la petite pute qu'est Martineau, mais bon je m'emporte... Bref je trouve ton blog assez récréatif, donc le mot récréation ne m'apparait pas adéquat. J'irai avec un mot qui exprime un petit changement d'itinéraire sur une jolie route, un mot qui exprime une certaine liberté amusante, un mot qui voudrait dire, je m'amuse, je sort de cadre mais vous savez qui je suis je reviendrai. Quelque chose de plus poétique, de plus évocateur, récréation c'est bien mais peut-être un peu trop direct ou concret.Mais quel est ce mot? Si je trouve j'y reviendrai. Quoique récréation c n'est pas mal...

Venise a dit...

Anne : C'est assez incroyable cette histoire. Je serais vraiment très curieuse qu'on interviewe cette dame Lacasse/Lamarre. Mais il y a peu de chance, elle doit se terrer et se taire.

Venise a dit...

Suzanne : J'ai très hâte que tu le lises, je reste à l'affût de ton commentaire.

Merci de me lire, Suzanne.

Venise a dit...

Arsenul : J'ai reçu ton commentaire, je postais ma première "récréation".

Tu me suis mise à interroger ce mot, récréation que j'ai attrapé au passage pour tout ce qui évoque de plaisir de laisser en plan sur mon pupitre mes problèmes sans solutions, mes soucis, mon ennui pour m'élancer dans la cour d'école pour dégourdir mes jambes et sortir l'air de mes poumons en criant et parlant fort.

Pour toi, prof, toujours dans l'environnement scolaire le mot n'a pas la même connotation, il est usé jusqu'à la corde, et pas la corde à danser !

C'est vrai que j'aurais aimé un mot plus poétique, je ne résiste pas aux mots poétiques. Merci pour tes commentaires qui sont toujours aussi précieux pour moi.