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mardi 8 mai 2007

Est-ce que vous connaissez le Festival des écrits de l'ombre ?


Ce Festival, en est à sa deuxième édition et est parrainé par un organisme à but non lucratif. Il a lieu du 19 au 21 mai dans le joli village de St-Antoine-de-Tilly à 60 kilomètres de Québec.

L’idée a jailli en se basant sur des chiffres effarants : 5 000 livres sont publiés chaque année sur les 50 000 manuscrits proposés aux éditeurs. Bien évidemment, c’est loin de signifier que ces 45,000 livres ont rien d’intéressants à offrir ! C’est donc une occasion pour ces auteurs non publiés de présenter leurs écrits (chansons, manuscrits, scénarios de film, poésie) et d’établir un contact direct avec le public. J’ai donc le grand plaisir cette année de faire partie de la centaine d’auteurs inscrits.

Je ne sais pas exactement ce qui m’attend, c’est évidemment toute une aventure. On me promet que c’est un lieu d’échanges effervescents. On nous offre l’occasion de rencontrer le public puisque l’on occupe une table à la Place des auteurs où l’on peut vendre nos manuscrits. Déjà d’échanger avec d’autres auteurs qui sont dans la même situation que soi a quelque chose de ravigotant. Il y a évidemment des ateliers d’information, des lectures de nos écrits, des entrevues et notre fiche d’auteur est jointe au Répertoire 2007, un outil de diffusion. Et pour couronner le tout, c’est la délicieuse et joyeuse Andrée Lachapelle qui en est la marraine cette année.

Je me suis prêtée à l’exercice, au début, avec un peu de tiraillement. « Est-ce que ça vaut la peine ? Qu’est-ce que ça va me donner ? Ça ressemble à s’éditer à compte d’auteurs ce que je n’ai jamais voulu », vous savez toutes ces questions embêtantes que l’on a l’art de se poser. À l’heure actuelle, seulement l’exercice de remplir les exigences : biographie, cheminement littéraire, bibliographie, résumé de l’écrit, etc, je l’ai vécu comme une permission que je m’accordais de naître en tant qu’auteur.

Ça paraît tout simple comme ça mais, on écrit, on écrit et nous sommes les premiers à se plaindre de ne pas être édités, lus, reconnus mais quand arrive le moment de se définir, c’est plutôt vague. Nous sommes face à un choix : rester dans le rêve (et chialer !) ou la réalité (être confrontée !). On prend un risque en s’avançant vers les autres : plaire ou déplaire et entre les deux, le vaste champ de la critique constructive.

Alors, en fin de semaine, j’étais à la préparation « physique » de ces écrits, car il faut bien les endimancher, les enjoliver, leur mettre une jaquette … de jour !

Et vous ? Oui, vous qui aimez écrire et être lu, qui avez un manuscrit achevé ou à l’état potentiel, c’est l’année prochaine, à la troisième édition que vous plongerez ? Et si avant de plonger, vous êtes de ceux qui allez tester le fond de la piscine, eh bien, rien ne vous empêche de venir faire un tour au Festival des écrits de l’ombre !

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