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lundi 21 mai 2007

Post Festival

La tête emplie de souvenirs, je reviens du Festival des écrits de l'ombre. Quelle expérience ! Je ne m'attendais pas à avaler autant de nouveautés, ingurgiter autant d'informations, engloutir autant d'apprentissages. Ça me fait penser à un retour de voyage et cette impression d'avoir vécu un mois en quelques jours. L'air un peu surpris, un peu hébété de voir que les choses, elles, n'ont pas changées en son absence. J'ai vécu de la vie en condensé. Quand tu es dans ta routine, tu vis des émotions semblables, confortablement assise sur tes points de repère.

Même si tout est encore pêle-mêle dans mon cerveau, je peux vous assurer que ce Festival est sûrement bien pensé, et organisé, puisqu'il atteint son but ; l’auteur et ses écrits repart avec beaucoup plus de confiance et un lot d’informations de tous genres dans ses bagages. Soixante-huit auteurs, soixante-huit parcours dans les sentiers marginaux de l’auto édition est une fréquentation riche en émotions. Tout au long de ces trois jours, en plus d’occuper une table où les visiteurs viennent feuilleter tes livres, nous est offert des tribunes pour présenter et lire des passages de nos écrits, soit devant nos pairs ou devant public. Quant à moi, j’ai accepté toutes les offres de lecture, soit à quatre endroits devant quatre publics différents répartis dans le village (bibliothèque, galerie d’art, gîtes, centre communautaire, ect ). J’ai reçu des commentaires et des réactions à chaud, ce que l’on est loin d’avoir habituellement, seul avec sa plume et ses idées. D’entendre et de voir les autres t’aide à te définir, d’ailleurs s’est précisé en moi mon prochain projet d’écriture.

Demain ou après-demain (mardi, j’ai un tournage dans le film « La ligne brisée »), je vous reviens avec plus d’objectivité et donc, des questions et des chiffres. Quel est le profil des auteurs inscrits (âge, parcours, produits), le genre d’écrits présentés, l’affluence du public, les activités, l’intérêt des visiteurs, enfin tout ce que – bien sûr ! - vous brûlez de savoir …
D’ailleurs, ne vous gênez pas s’il y a une question à laquelle je n’ai pas pensée, ça m’aiderait à débroussailler mon trop-plein d'informations.

Allez, je décante … je décante.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Allo Venise, ici Os de Lin... ça sonne un peu comme un message radio : «Allo, Houston?». J'adore ta plume et je te suivrai régulièrement et tu exprimes tellement bien mes propres sentiments face à ces jours «Des écrits de l'ombre»... Oui, il faut décanter un peu : j'ai coupé l'herbe de notre grand terrain pour la première fois de l'année (à remarquer que je n'ai pas employé l'espression «j'ai tondu le gazon» qui serait de la fausse représentation). À bientôt et comme tu vois, on veut garder le contact pour que notre relation ne soit pas seulement qu'un souvenir mais un avenir. Bonjour à Marc.

Os de Lin (jocelyn)

Anonyme a dit...

Allo Venise, ici Os de Lin... ça sonne un peu comme un message radio : «Allo, Houston?». J'adore ta plume et je te suivrai régulièrement et tu exprimes tellement bien mes propres sentiments face à ces jours «Des écrits de l'ombre»... Oui, il faut décanter un peu : j'ai coupé l'herbe de notre grand terrain pour la première fois de l'année (à remarquer que je n'ai pas employé l'espression «j'ai tondu le gazon» qui serait de la fausse représentation). À bientôt et comme tu vois, on veut garder le contact pour que notre relation ne soit pas seulement qu'un souvenir mais un avenir. Bonjour à Marc.

Os de Lin (jocelyn)

Anonyme a dit...

Allo Os de Lin, ici Venise en Québec à Eastman ! Tu es notre preuve vivante (et Louise, bien sûr Louise !) que l'on fait de belles rencontres, et ton livre "Nus comme un calmar", plein de rêves imagés, nous le rappelle même quand on a le dos tourné.
Merci d'avoir laissé une trace ... que dis-je, deux traces sur ce passe-mot, mes feuillets se donnent un air doublement populaire !