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jeudi 10 mai 2007

Poésie et les livres qui parlent

Vous pensez qu'il y a un lien ? Non. Ce sont deux sujets. Je vous ai bien attrapé hein ? Je suis bloggeuse mais aussi blagueuse !

Je commence par le premier sujet, la poésie, des plus rébarbatif pour certains et pour d'autres, des plus inspirant. Je m'adresse à ces derniers qui auraient une vingtaine de poèmes qui traînent dans leur tiroir. Qui traînent, mettons, depuis pas trop longtemps (qui n'a pas écrit quelques poèmes adolescent-e et pire, adolescent-e en peine d'amour ?). Vous pourriez vous offrir le plaisir de les actualiser ou même les glorifier par un prix qui s'adresse justement à une âme poète qui n’a pas encore été publiée.

Ce prix a été créé afin de favoriser l'écriture et la lecture poétique chez les gens de tout âge. Il se veut un hommage au poète Alphonse Piché et sera remis à la Maison de la Culture de Trois-Rivières lors de l'ouverture officielle du 23e Festival International de la Poésie qui se tiendra dans cette ville, du 28 septembre au 7 octobre 2007. Il est question de 20 poèmes (ou moins) sur un maximum de 25 pages à remettre avant le 30 juin 2007, sous pseudonyme, cette méthode étant toujours rassurante pour l’équité. Premier prix : 2000 $, Deuxième : 500 $, plus invitations (et coucher) pour participer au Festival. Pour plus d’informations : www.fiptr.com

Avant de quitter le sujet POÉSIE pour aborder les livres qui parlent, j’ai une question qui me brûle les lèvres et je l’adresse à priori aux hommes : comment se fait-il que, sur les 17 derniers lauréat-e-s de ce concours, 3 seulement aient été des hommes ???

Bienvenue aux dames (selon l’expression consacrée !) qui veulent tenter une réponse à cette question !

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Par les livres qui parlent, je fais allusion à ces livres maintenant lus, contés ou racontés sur un CD glissé dans la pochette du livre. Je pense, entre autres, à la maison d’édition Planète Rebelle qui utilise cette technique, particulièrement dans le domaine du conte, Fred Pellerin par exemple. Ces livres ne se vendent même pas plus chers - 22.95 $ - que dans le cas d’un livre silencieux. Cela se fait aussi pour les enfants. Et je me dis, pourquoi pas aussi pour les personnes qui ont de la difficulté à lire, dû à un problème de vision temporaire ou plus chronique.

J’aime l’idée de faire parler les livres et je viens de m’acquitter de l’exercice d’en enregistrer un durant trois jours : « Un morceau d’étoile filante » - conte pour enfants que j’ai rédigé voici quelques années. C’est ma solution à une problématique. J’ai envoyé cette histoire à plusieurs éditeurs et quelques uns ont pris la peine de m’expliquer que le sujet ciblait pile les 3 à 6 ans mais que la complexité de l’histoire, elle, rejoignait les 6 à 9 ans. Alors, pourquoi ne pas la rendre accessible aux 3 à 6 ans en la lisant moi-même, me suis-je dit.

J’ai réalisé combien ce n’est pas une mince tâche, j’ai eu un face à face sévère avec le micro. Aucune erreur n’est acceptable - le bafouillage est à la portée de toutes les bouches ! – et il faut lire avec cœur devant un outil si sensible qu’il guette les moindres sautes de voix. Il y a donc une « manière » de lire avec laquelle je me suis familiarisée.

L’expérience m’a fait réfléchir à ce marché du livre avec CD amené très probablement à se développer, ne serait-ce que pour un phénomène incontournable ; la population vieillissante. Il n’est tout de même pas question d’abandonner un loisir aussi enrichissant que celui de lire !

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