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dimanche 27 avril 2008

Mon cher grand fou ...

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais « Avant-goût » est maintenant une de mes catégories de billet. Ça implique premièrement que j’ai libellé (classer) tous mes billets, ce que je ne croyais pas nécessaire de faire au début. Mal m’en pris. C’est bien beau les sacs à main fourre-tout mais quand on a besoin de quelque chose d’une manière pressante (et comme nous sommes presque toujours pressés !) eh bien, ça étire la patience qui s’étire tellement qu’elle se rend à bout ... mais pas au bout.

Un « Avant-goût » parlemente de tout ce qui est avant le geste de refermer un livre. En ce moment, et c’est très rare, j’ai le nez dans aucun roman. J’ai déjà terminé le roman de « La Recrue » du mois de mai, « Petit guide pour orgueilleuse … » d’Annie L’Italien. C’est rare que je finisse un livre aussi tôt (Silence). Vous n’en saurez pas plus pour le moment, motus et bouche cousue et, vous savez combien c’est méritoire pour la « verb-haut-moteur » que je suis.

Dans le fond, tout un préambule pour vous parler de Mon cher grand fou … ! Attention, ce n’est pas Marc (Marsi) … même si cela pourrait l’être ! C’est plutôt le grand fou de feu Gabrielle Roy. Cette chère, très chère Gabrielle que j’ai tellement affectionnée à une époque où je voulais tout, mais alors là, tout savoir d’elle. Je l’affectionne encore mais j’ai élargi ma palette d’écrivains québécois de talent. À un certain moment, j’aurai donné beaucoup pour mettre la main sur cette brique de 881 pages composée des lettres que GB a adressées à son médecin de mari, Marcel Carbotte, de 1947 à 1979. Comme j’ai lu toute sa correspondance ; à ses amies, ses sœurs, sa sœur religieuse « Ma chère petite sœur » 1943 à 1970, j’ai appris à travers elles, que GB avait abondamment écrit à son cher époux. Je me mourrais d’envie de lire ces lettres, croyant que cela serait une bonne manière de la connaître intimement.

D’autant plus, qu’elle lui écrivait souvent puisqu’elle s’éloignait souvent de lui, à la quête de quelque refuge inspirant qui lui donnerait temps et espace pour écrire (elle se plaignait d’en manquer dans son quotidien). Son mari étant médecin, il ne pouvait pas toujours abandonner ses patients pour l’accompagner. Eh bien, hier, les deux pieds sur le plancher de bois d’une bouquinerie, cette brique m’est quasiment tombée sur la tête ! Je croyais rêver, vraiment. Voici environ 8 ans, j’avais demandé si ce livre existait et après une recherche, la libraire m’avait répondu « Il est discontinué ».

Me voilà donc avec entre les mains ce pavé à déguster à petites doses chronologiques. Je ne vous ferai pas le coup de mettre mon blogue en pause « Excusez, je lis … » et je ne me ferai pas le coup à moi aussi. Je vais mener un roman en parallèle, sans abandonner un livre documentaire (c’est l’expression de Carole et je l’aime bien) que je me dois de lire.

Voilà, vous êtes avertis, je serai avec « Mon cher grand fou … » et c’est un avant-goût qui risque de goûter longtemps, et je reviendrai vous distraire et me distraire.

P.S. : J'ai commandé "La Héronnière"

1 commentaire:

Danaée a dit...

Moi, je suis certaine tu t'embarques dans quelque chose de bon! J'adore l'écriture de Gabrielle Roy! Je n'ai jamais lu sa correspondance, mais quelque chose me dit qu'elle doit être fort intéressante... et bien tournée!