Ce que je ne savais pas c’est qu’une tâche à la « Robin des bois » m’y attendait. Quand j’entre dans une librairie, je fais toujours la même chose, je me dirige vers l’étalage « Livres québécois » et regarde les nouveautés, les quantités, l’ordre, le désordre. Je scrute, c’est juste si je ne me promène pas avec une loupe et un calepin !
J’aperçois tout à coup à l’extrémité d'une étagère des romans qui me sont familiers. Je m’approche, pas trop sûre de mes yeux qui ont vu une étiquette « Prix des libraires » sur Coco, Léon et Mulligan de Christian Mistral. « Bais, voyons donc, est-ce que le gagnant aurait été proclamé et l’info m’aurait échappée, moi qui surveille ce Concours depuis le début ! » J’y regarde à deux fois et trouve trois autres concurrents (finalistes) mais eux, n’ont pas d’étiquette « Prix des libraires ». Je ne comprends pas. Je vais voir la libraire derrière son comptoir et lui demande s’ils ont accolé une étiquette sur celui-là seulement parce que c’est leur préférence dans cette librairie (tout en sachant très bien que ce n’est pas la procédure). Elle me répond « non ». J'en profite pour lui faire remarquer que le cinquième finaliste « Un taxi la nuit » brille par son absence auprès de ses copains les autres finalistes. Est-ce qu’elle manquerait d’exemplaires ? Elle demande à son ordi qui répond qu’ils en ont trois exemplaires. La chose commence à mériter son déplacement. Elle attrape au passage les trois exemplaires de « Un taxi la nuit » qui ont, eux aussi, une étiquette de Prix du Libraire ?!? Nous avons donc maintenant deux gagnants ou deux finalistes ! Je porte à son attention que ce n’est pas très juste pour les trois autres finalistes. Elle est d’accord et va le faire remarquer à «Michel » demain.
Évidemment, de Eastman, je suis un peu loin pour mener au bout mon enquête, je dois donc faire confiance. Cela n’empêche pas ma déception. Ce n’est malheureusement pas la première fois où les choses se passent un peu bizarrement chez GGC, comme placer une nouveauté très « nouveauté », genre arrivé la veille, dans le fin fond, en arrière d’un volumineux volume. Rien de judicieux, quoi !
Je vois un seul avantage à ce que j’ai vécu ; j’ai été si occupée que je n’ai rien acheté !
L’histoire ne vous dit pas que je m’étais laissé tenter à la librairie « Un livre … Une histoire » par « Volkswagen Blues » de Jacques Poulin.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire