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mardi 13 mai 2008

Cérémonie Prix des libraires : anecdotes en vrac

Allons-y tout de go avec les anecdotes de la soirée, c'est-à-dire tout ce qui se dit si vu par une personne qui aime et amplifie toutes ces petites anicroches qui donnent la saveur unique à une soirée. Comme ce n’est pas toujours lié, encore moins homogénéisé, j’y vais avec la technique en vrac. Vous allongez le bras et pigez ce que vous voulez, en quantité limitée par vous seulement.
  • L’organisatrice de la soirée, Katherine Fafard, a dû abandonner sa tâche une journée ou deux avant l’événement
  • Catherine Trudeau a un sans-gêne un peu impertinent qui a retiré à cette soirée toute possible aura empesée de l’intelligentsia. Entre autres, elle a appelé les comédiens et le musicien ces p’tits gars, doublé d’un « eh qui sont beaux ! »
  • Porte-parole pour une deuxième année, elle s’est quasiment invitée publiquement pour une troisième année … aux organisateurs de s’organiser avec ça !
  • Un haut placé (souviens pas du nom, hon !) de l’Association des libraires désigné pour révéler le nom du lauréat « Hors Québec » a ouvert l’enveloppe du Québec. Il a arrondi sa bouche pour proclamer le gagnant et l’a refermée juste à temps. Cela a eu l’effet d’une « balloune » qui se dégonfle accompagnée du rire qui décrispe tout le monde. Je garantie pas la même couleur du rire pour les cinq finalistes, mais bon.
  • L’animatrice, toujours aussi pétillante, loin de mettre la « presque gaffe » sous le lutrin l’a reprise et amplifiée. Idéal pour décrisper les mâchoires et un autre antidote aux personnes tentées de se prendre trop au sérieux.
  • La représentante du Conseil des Arts du Canada avait comme tâche d’annoncer le lauréat du Québec, soulignant l’apport d’une bourse de 2,000 $. Son discours était ainsi fait (?!?) qu’elle donnait des indices « gros comme le bras canadien » sur l’œuvre avant de la nommer, ce qui a déclenché une salve d’applaudissements, interrompant son discours en plein milieu. Elle a dû interrompre les applaudissements pour terminer sa « retentissante » annonce qui a eu l’effet d’un pétard mouillé. En public généreux, on a re-applaudi.
  • Hawi Hage, le lauréat québécois a lu son discours méticuleusement avec un accent anglophone assez distinct pour nous faire douter : aurait-il pu improviser son discours ? J’ai bien dit « douter », peut-être est-ce seulement un manque de confiance en lui, le saurais-je un jour ? Évidemment, ceci a quand mis l’emphase sur le fait qu’il est plus à l’aise en anglais, ce qui explique que cette œuvre québécoise soit traduite. Ses fans principaux, ceux-là même sans qui, Hawi Hage ne serait pas qui il est, étaient présents : ses parents.
  • Pour revenir à plus de légèreté, le conjoint de l’organisatrice est un libraire (de quelle librairie ? … mea culpa, je ne l’ai pas noté!) et a avoué être le coupable de l’absence de l’organisatrice. À 30 semaines de grossesse, prescription formelle du médecin, tenir le lit. Originellement (pensez à Adam), c’est de sa faute et aux applaudissements désordonnés et bruyants, la tête baissée sur sa feuille, il a dit « n’en faites pas trop, pour 30 secondes seulement ». Détente absolue de l’ambiance, plus efficace encore que les verres de vin servis gracieusement.
  • Un libraire n’est pas nécessairement un homme ou une femme de scène, on l’a réalisé. Catherine Trudeau, y a été d’un « Go … Go … ça a bien été, ça va continuer ! ». Les cinq libraires désignés avaient à lire à tour de rôle leurs propres commentaires (un pour l’ici et l’autre pour l’ailleurs) qui auraient été encore plus intéressants, pour certains, lus par une autre personne. C’est méchant, hein ? Je me reprends, mon côté plus angélique dit que ça avait l’avantage de montrer des personnes qui s’assument jusqu’au bout.
  • Catherine Trudeau nous a annoncé un « événement » 15ième anniversaire où nous pourrons voter pour notre coup de cœur parmi les 15 lauréats de 1994 à 2008, d’ici et d’ailleurs. Bien entendu, les libraires aussi voteront. Je vais y revenir mais en attendant pour respecter le thème de mon billet, il devait y avoir "balounes" non dégonflées et confettis mais Catherine n’avait pas eu le temps. On le lui pardonne, son audace d’être elle-même, a mis de l'ambiance dans cette soirée plus que n'importe quels artifices.

4 commentaires:

Danaée a dit...

Ah! Super les anecdotes! Ça console d'avoir manqué cette soirée!

Anonyme a dit...

Génial les anecdotes!!! J'adore!

Lucie a dit...

Eh ben, les libraires savent s'amuser plus que les autres! Qui l'eût cru? Délicieux compte-rendu, tout en bulles de champagne...

Pierre-Léon Lalonde a dit...

C'est vraiment comme si on y était! ;-) Dommage que l'on ne se soit pas croisé. J'aurais bien aimé discuter avec vous... Je viens tout juste de mettre en ligne sur Un taxi la Nuit un petit vidéo de la lecture de 12 heures en taxi. Pour ceux qui n'y étaient malheureusement pas. Merci encore à vous Venise. À la prochaine.