Avez-vous remarqué que je n’ai pas dit un mot sur le Combat des livres cette année ? Si on compare avec les années passées, ça fait contraste. Je l’ai écouté pourtant, malgré moins d’élan que par les années passées. Pourquoi ? Premièrement, les choix. Je n’avais lu aucun, une raison un peu puérile, je le concède, mais pour m’en défendre (sans même être attaquée !), ce n’est pas la raison principale. L’autre raison pèse son Prix Médicis et son Grand Prix du livre de Montréal et, peut-être, Le Prix des Libraires. Que Françoise David n’ai pas cherché plus loin que son dernier livre de chevet, L’Énigme du retour de Dany Laferrière m’a déçue. Je voyais déjà les autres se forcer à le descendre. Ça faussait le résultat : pas de suspense, il allait gagner (c’est d’ailleurs le cas) et ça faussait aussi le comment. Qui aime les combats prévisibles ? Malgré ce mauvais départ, je l’ai écouté jusqu’à la fin et avec un certain plaisir. Pourquoi ? Les débatteurs sont venus chercher mon admiration, c’était un combat de livres, pas d’égos. Et j’en suis sortie avec des envies de lire certains titres, ce qui est le but ultime.
Moi qui aime de plus en plus les bandes dessinées, je me pose la même question que plusieurs : à quand une bande dessinée au combat ? Un Paul à Québec par exemple, ce qui m’amène à parler du papa de Paul, Michel Rabagliati, présentement à Paris. Le chanceux ! On peut suivre ses vas et viens sur Twitter. Il y en a même qui se sont inscrits exprès ! Et quant à être à Paris, profitons-en pour parler du Prix France-Québec, auquel on devrait, à mon avis, porter une plus grande attention pour le rayonnement du roman québécois en France.
Marie Christine Bernard a reçu son prix France-Québec le 24 mars dernier au siège de la Délégation du Québec à Paris. L’auteure de Mademoiselle Personne vient de faire paraître Sombre peuple, toujours chez Hurtubise, et en profite pour faire la tournée de lycées et bibliothèques français. Ce dernier titre va inévitablement se rajouter à ma pile. Au mois de mai, l’écrivaine devra passer le flambeau à un autre auteur. Trois titres comptent parmi les finalistes du volet 2010 : Maleficium de Martine Desjardins (Alto), également finaliste au Prix des libraires du Québec, Le rôdeur de la Paramount de Pierre Fortin (Québec Amérique) et HKPQ de Michèle Plomer (Marchand de feuilles). Vous imaginez ? HKPQ, mon coup de cœur !! Je commence à croire que j’ai des affinités avec l’Association France-Québec. Et Maleficium, c’est de la compétition sérieuse ça ! Vous me surprenez à ne pas (je me surprends aussi), à ne pas avoir lu « Le rôdeur de la Paramount » et même (chut !), de ne même pas en avoir entendu parler.
Si vous n’avez pas encore entendu parler de Marsi, eh bien c’est que vous aboutissez ici en curieux ou en déboulant d’un lien à l’autre (Bienvenue !) alors je dirais en catimini, les autres n’écoutez pas, que Marsi est mon mari oui mais ne serait-ce que de ça, je n’en parlerais pas mais c'est aussi et surtout (ici) l'auteur de Miam miam fléau, bande dessinée à l'imaginaire débridée, destiné aux esprits jeunes, qui aiment se sortir du quotidien. Là, les autres vous pouvez écouter (!), il sera présent au Salon international du livre de Québec en fin de semaine prochaine :
Passez-nous voir pour un coucou ou une dédicace personnalisée
Kiosque de La Pastèque :
- Vendredi - 9 avril = 20 h à 21 h
- Dimanche – 11 avril = 14 h à 15 h
BONNES PÂQUES !
14 commentaires:
j'ai parlé du Rôdeur de la Paramount en octobre 2009, sous le titre Un photographe sous influence. Pas mal...
Joyeuses Pâques.
Dominique B.
Un peu loin, un peu court en temps pour y être de corps mais y serais de coeur!
Joyeuses Pâques à vous deux.
xx
Blue.
Je partage votre point de vue sur le combat des livres. Je ne l'ai pas écouté.
Joyeuses Pâques !
C'est exact .. je me suis posée la question : Mais pourquoi Venise ne parle t-elle pas du combat des livres cette année?
Pour ma part, je me sens un peu blasée, il me semble que c'était couru d'avance et je n'y voyais pas l'intérêt. Je n,ai d'ailleurs écouté qu'une émission (en fait, la moitié seulement).
Tu donneras à Marsi une bonne vague de bonnes ondes créatrices et inspirantes pour le salon ! Puisse la force du crayon être avec lui !
Bises à vous deux
Joyeuses Pâques à vous deux et aux lecteurs de ce blog si intéressant qu'est Le Passe Mot ;)
Pour le combat des livres : trop c'est trop.
Je devrais aller faire une saucette au salon du livre en fin de semaine.
Dominique B. C'est certain que je vais aller lire votre critique sur ce titre qui ne vous a pas échappé.
Joyeuses et chaudes Pâques à vous !
helenablue : Et ton coeur va être au chaud ici, et dans tous les sens du terme !
Joyeuses Pâques par chez vous !
XX
Comme vous voyez, Réjean, je ne peux pas m'en passer de ce combat des livres, trop rare à mon goût que l'on se centre sur notre littérature.
Très Joyeuses Pâques sous le soleil !
Kikine : Pour la force du crayon, je suis pas trop inquiète ! C'est que l'illustre inconnu qu'il est encore soit repéré parmi tant et tant de bonnes et belles oeuvres!
Je nous souhaite toutes des Kikines comme lectrices (c'est beaucoup demandé, mais quant à rêver) !
Merci Beo ! C'est ceux et celles qui me lisent qui m'inspirent. Et je le pense très sincèrement. J'ai des lecteurs en or !
Bon congé Pascal près des tiens à les gâter et à te laisser gâter !
Ah oui Ginette ? Alors, c'est bien évident que vous allez venir nous faire un petit coucou !
Joyeuses Pâques !
Je devrais être à Québec... mais je ne sais absolument pas quand! Au pire, je vous laisse encore un petit mot! ;)))
Karine : Cette fois, c'est décidé, ça va marcher ! Sinon, je déménage en Europe où nous aurons plus de chance de se voir (hi hi !) !
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