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lundi 10 décembre 2007

Un morceau d'étoile filante

Voilà, c'est fait, le Salon du cadeau est derrière moi. Pas la fatigue par contre, celle-ci est restée avec moi. Je ne pense pas que ce soit demain qu'elle va me quitter puisque j'ai une figuration dans le film « Babine » (nom temporaire) de Fred Pellerin et Luc Picard. Il faut être à Montréal à 18 h 45 !

Je reviens au Salon pour remettre à l'ordre du jour l'image que je vous ai promise et qui va vous éviter mille mots ! Ce livre édité par nul autre que mon conjoint a de belles illustrations et l'histoire est un suspense féérique pour les enfants de 4 à 8 ans. Quelques personnes m'ont promis de cueillir les commentaires des enfants à qui les livres étaient destinés, leurs âges variant entre 3 ans et demi et 7 ans, dont deux Éliane de 7 ans (je me suis bien informée si c'était la même !). Un morceau d'étoile filante est une histoire que j'ai contée en cours d'écriture, les enfants ont donc eu leur mot à dire, pas le dernier mais tout ceux avant !

Aujourd'hui, je reviens à la littérature pour adultes. J'ai appris par le Clavier bien tempéré (Lucie) que l'écrivain Sylvain Trudel avait gagné le Prix du Gouverneur général pour
« La mer de la tranquillité ». Et ce n'est certainement pas la promotion médiatique que l'auteur en a fait qui a aidé à lui mériter cette récompense. Des entrevues, Sylvain Trudel n'en donne pas, j'avais retenu cette particularité de lui. Il a fait une exception pour La Presse mais attention, une entrevue rédigée suite aux questions, probablement expédiés par l'interviewer.

Si ça vous intéresse d'en savoir plus long sur ce mystérieux personnage, et en même temps découvrir son style, ça vaut la peine de lire cette entrevue où personne ne s'est vue, ni entrevue. Le moins que l'on puisse dire est que chacune de ses réponses a une charge mystérieuse qui a de l'impact sur notre imaginaire. À le lire, on serait porté à croire que pour être un bon, un très bon écrivain, il faut vivre dans sa bulle.
J'étais déjà curieuse de le lire, après cette entrevue écrite, je le suis encore plus.
À court de mots, je vous laisse une autre image

3 commentaires:

Mistral a dit...

Vous n'ignorez sans doute pas que Sylvain a choisi de ne pas quitter sa femme, gravement malade, même pas pour accorder une entrevue. Il sait que la vie n'est pas dans les mots.

Vous avez raison de vous y intéresser. C'est un grand écrivain, et qui grandit toujours.

Anonyme a dit...

Trudel a choisi de rester auprès de sa femme malade : c'est ce qu'il devait faire. Je comprends aussi pourquoi son recueil, dont les qualités littéraires sont indéniables, est si sombre. Espérons des jours meilleurs pour lui et sa femme.

Venise a dit...

Mistral : En fait, non, je n'en connaissais pas la raison et merci de me la communiquer. Elle est toute en son honneur. Je ne l'en considère que plus et comprends la véracité de ces mots. Quand on vit de telles épreuves dans un face à face courageux, cela irradie dans l'écriture, veut ou veut pas, et surtout "veut pas".
J'ai hâte de le lire.